Roberto Camerin, directeur général de la Société Camerin Ivoire (société anonyme de droit ivoirien spécialisée dans la construction immobilière et des infrastructures diverses), se dit grande victime d’entraves incompréhensibles dans une opération immobilière qu’il veut mener dans la commune de Cocody. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, le vendredi dernier, dans un restaurant de la place, il a expliqué les tenants de cette affaire. «Dans le cadre d’une promotion immobilière, mes partenaires et moi avons sollicité l’attribution d’un terrain auprès des services du ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat. Ainsi, par lettre référencée N/Réf.08-3046/MCUH/CAB en date du 1er décembre 2008, le ministère nous a attribué le lot n°27 du lotissement de Cocody Ambassade. Ensuite, par arrêté n° 08-0957/MCUH/DDU/SDPAA/SAC corrigé par l’arrêté n° 09-0065/MCUH/DDU/SAPAA/SAC, ce lot sus-référencé nous a été concédé à titre provisoire par le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat. Aussi, avons-nous obtenu du conservateur de la propriété foncière et des hypothèques d’Abidjan Nord III, le certificat de propriété foncière n°05000424 en date du 29 janvier 2009. Au surplus, dans l’optique de la mise en valeur de notre parcelle conformément aux règles d’urbanisme, un certificat d’urbanisme n°002 MCUH/DGUF/DU/BA nous a été délivré le 10 février 2009», a-t-il expliqué. Toujours, selon lui, à la phase d’exécution pratique du projet, il s’est surpris de constater des travaux de construction d’une clôture et d’une guérite entreprise sur ledit lot. «Estimant que ces travaux sont sans fondement ni titre, nous avons sollicité et obtenu du ministère une mise en demeure de cessation des travaux irrégulièrement entrepris. Le non respect de cette mise en demeure a conduit à la démolition par la brigade des investigations et des contrôles dudit ministère, avec l’assistance de la force publique, des constructions réalisées. Nous avons décidé alors d’entreprendre la mise en valeur de notre parcelle, mais nous avons été à maintes reprises empêchés par un groupe d’individus au moyen d’intimidations, de menaces tant verbales que corporelles. Ainsi, tant nos ouvriers que mes collaborateurs ont subi des menaces à répétition», s’est-il désolé. Il a indiqué que cette entrave à répétition a contraint, lui et ses associés italiens à observer la situation en quêtant la réaction des autorités ivoiriennes.
«Je crois en la Côte d’Ivoire et en ses potentialités. Elle a tous les atouts pour devenir une puissance économique africaine. Mais j’attends des autorités et de la justice ivoiriennes qu’elles fassent cesser l’intimidation digne d’un système dépassé, obsolète et corrompu qu’illustrent les agissements de ces personnes qui n’ont aucun titre de propriété et qui s’opposent à un Etat moderne, transparent et protecteur des investisseurs comme nous, pour un développement durable. Une position contraire voudrait dire que les investisseurs étrangers n’ont pas leur place en Côte d’Ivoire. Ce serait vraiment dommage de replonger le pays dans une crise de confiance en plus de celle qui l’a secoué et dont il essaie de sortir», a-t-il souligné.
J-S L.
«Je crois en la Côte d’Ivoire et en ses potentialités. Elle a tous les atouts pour devenir une puissance économique africaine. Mais j’attends des autorités et de la justice ivoiriennes qu’elles fassent cesser l’intimidation digne d’un système dépassé, obsolète et corrompu qu’illustrent les agissements de ces personnes qui n’ont aucun titre de propriété et qui s’opposent à un Etat moderne, transparent et protecteur des investisseurs comme nous, pour un développement durable. Une position contraire voudrait dire que les investisseurs étrangers n’ont pas leur place en Côte d’Ivoire. Ce serait vraiment dommage de replonger le pays dans une crise de confiance en plus de celle qui l’a secoué et dont il essaie de sortir», a-t-il souligné.
J-S L.