Huit ans après le début des travaux, l’auditorium des nations ou le palais de l’évangile a été officiellement remis à Dieu et au corps du Christ (aux chrétiens) dimanche. La cérémonie de consécration de cet espace de rencontre, d’une capacité de 6000 places, a eu lieu en présence de la Première dame Simone Ehivet Gbagbo à la Cité d’espoir et d’espérance située sur la route de Bingerville, quartier Génie 2000, au carrefour Faya. La somme investie à ce jour dans la réalisation de l’édifice est estimée à 200 millions de F. Le démarrage des travaux, selon le promoteur, l’évangéliste Zacharie Adetola, a commencé avec une somme de 30.000F qui a servi à payer le premier voyage de sable. Puis les aides se sont multipliées, au nombre desquelles celles du Chef de l’Etat qui a offert 10 millions de F. L’évangéliste a tenu à préciser, en présence des nombreux pasteurs des Eglises protestantes et évangéliques, que le Palais de l’Evangile, n’est pas le temple de Zacharie Adetola. C’est, selon lui, une réponse à un besoin du corps du Christ dans le pays et dans la sous région. Après le palais des sports où l’idée est née durant un programme d’évangélisation, ce nouvel espace est désormais le lieu de ralliement des Eglises pour la prédication de l’évangile et l’enseignement des saintes écritures. 5000 leaders en provenance de 40 pays francophones sont annoncés pour la fin de cette année. L’évangéliste a par ailleurs annoncé que pour ce projet, il doit s’acquitter d’une ardoise de 55 millions, pour laquelle la contribution des fidèles est attendue. La Première dame Simone Ehivet Gbagbo a fait un don de cinq millions pour l’achèvement des travaux. Elle a par ailleurs salué l’avènement de cet édifice, le plus grand consacré à Dieu en Côte d’Ivoire pour une mission évangélique. Puis elle a ajouté qu’il va combler un vide. Avant d’indiquer que son souhait est qu’on puisse avoir deux ou trois temples de cette dimension au même endroit pour y réunir 20.000 personnes. Cependant, le plus important, a-t-elle confié, n’est pas de construire des édifices. Mais ce qui compte, c’est de transformer notre corps en temple de Dieu. Parce que «nous sommes des temples dans lesquels Dieu aime demeurer». La Première dame a également dit aux pasteurs présents: «chaque fois que nous construisons un temple, veillons à le réaliser dans notre être spirituel».
Marie-Adèle Djidjé
Marie-Adèle Djidjé