Une synergie d’action au plan national et sous régional pour freiner la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC). Mais aussi, la réhabilitation de l’école, le renforcement du cadre institutionnel de lutte contre les ALPC, la mise en place et le fonctionnement effectif de la commission nationale de lutte contre la prolifération des ALPC. Ce sont là autant de recommandations faites par les participants à l’issue du séminaire qui s’est tenu du 29 mars au 1er avril, à la fondation Félix Houphouët Boigny pour a recherche de la paix de Yamoussoukro, sur la lutte contre la prolifération des ALPC. Ce séminaire organisé par le Réseau d’action sur les armes légères de l’Afrique de l’ouest section Côte d’Ivoire (RASALAO-CI), a regroupé les jeunes des 19 régions de la Côte d’Ivoire. Ces derniers ont été sensibilisés sur le thème « contribution des jeunes à la consolidation de la paix et à la lutte contre la violence armée ». Au terme de 10 communications sur différents sous thèmes, les séminaristes ont abouti à la conclusion que les ALPC prolifèrent à la faveur des conflits armés, de l’érosion de l’Etat mais aussi, avec les flux commerciaux mal maîtrisés du fait de la mondialisation. Ces armes sont moins chères et facilement transportables. Aussi, ont-ils convenu qu’il fallait une conjugaison des efforts au plan transnational pour freiner le fléau. La présidente du RASALAO-CI, Mme Michèle Pépé s’est engagée à consigner toutes ces recommandations dans un rapport en vu de le transmettre aux autorités. Ce séminaire a-t-elle expliqué « s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale d’information et de sensibilisation sur les dangers de la prolifération et de l’utilisation abusive des ALPC ».
Dao Maïmouna, envoyée spéciale
Dao Maïmouna, envoyée spéciale