Le député Williams Attéby a appelé, hier, les ''jeunes patriotes'' à la reprise du combat de la résistance. C'était au cours d'un meeting qu'il a animé à la Sorbonne solidarité (dirigée par Nando Clément) au Plateau devant des patriotes qui n'ont pas manqué de lui faire des remontrances.
Le député de Yopougon a commencé les echanges par fustiger les Forces nouvelles avant d'inviter les patriotes à se préparer à reprendre le combat. "Les rebelles ne veulent pas appliquer l'accord de Ouaga. Ayons le courage de l'avouer. Nous nous sommes trompés sur leur compte en ce qui concerne l'application de cet accord (…) Ils n'ont pas renoncé à leur projet de prendre le pouvoir par les armes. Ils sont fiers d'être Premier ministre, ministres et vivent dans l'opulence avec les biens du peuple qui vit dans la misère. Mettons fin à leur confort. Et faisons savoir à Gbagbo que cette situation ne peut plus continuer. Si nous ne créons pas les conditions pour qu'ils se sentent en insécurité parmi nous, ils ne désarmeront jamais. Je vous demande donc de vous remettre dans l'état d'esprit psychologique que vous aviez au début de la crise pour reprendre le combat. C'est la seule alternative pour nous. Il faut qu'une véritable force puissante se soulève. Nous pouvons libérer notre pays et nous débarrasser de ces rebelles..." a dit Williams Attéby avant d'ajouter ceci : "Je vous exhorte à faire en sorte qu'on n'atteigne pas 2010 sans qu'il y ait les élections". Prenant à leur tour la parole, des patriotes n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour rétorquer : ''Dites-nous concrètement ce que vous attendez de nous. Vous nous faites jouer le rôle de papier hygiénique pour nous jeter quand on a fini de se torcher le derrière. Quand on a besoin de nous, on pense à nous. Nous avons mené le combat pour les députés, ils nous ont oubliés. Parce qu'ils ont cassé la chaîne entre eux et nous. En difficulté, ils sont obligés de faire le tour des parlements et agoras. Le Fpi a fait beaucoup d'erreurs dans la gestion du combat de la résistance. Nous demandons que soient faits les états généraux de la résistance au niveau du Fpi et qu'on redistribue les rôles. On doit également donner à l'Alliance des jeunes patriotes et à la Conareci des cahiers des charges. On ne peut pas mener ces combat dans les conditions où nous sommes actuellement…'', ont dit pêle-mêle des intervenants. Au total, sur les huit interventions qu'il y a eu de la part des Sorbonnards, seules deux ont été sans réserves quant à la reprise de la requête de l'honorable Attéby. Le député de Yopougon, en conclusion, s’est dit convaincu qu'avant la fin de sa tournée dans les parlements des dix communes d'Abidjan, la mobilisation sera exemplaire. Y compris les partis politiques.
François Bécanthy
Le député de Yopougon a commencé les echanges par fustiger les Forces nouvelles avant d'inviter les patriotes à se préparer à reprendre le combat. "Les rebelles ne veulent pas appliquer l'accord de Ouaga. Ayons le courage de l'avouer. Nous nous sommes trompés sur leur compte en ce qui concerne l'application de cet accord (…) Ils n'ont pas renoncé à leur projet de prendre le pouvoir par les armes. Ils sont fiers d'être Premier ministre, ministres et vivent dans l'opulence avec les biens du peuple qui vit dans la misère. Mettons fin à leur confort. Et faisons savoir à Gbagbo que cette situation ne peut plus continuer. Si nous ne créons pas les conditions pour qu'ils se sentent en insécurité parmi nous, ils ne désarmeront jamais. Je vous demande donc de vous remettre dans l'état d'esprit psychologique que vous aviez au début de la crise pour reprendre le combat. C'est la seule alternative pour nous. Il faut qu'une véritable force puissante se soulève. Nous pouvons libérer notre pays et nous débarrasser de ces rebelles..." a dit Williams Attéby avant d'ajouter ceci : "Je vous exhorte à faire en sorte qu'on n'atteigne pas 2010 sans qu'il y ait les élections". Prenant à leur tour la parole, des patriotes n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour rétorquer : ''Dites-nous concrètement ce que vous attendez de nous. Vous nous faites jouer le rôle de papier hygiénique pour nous jeter quand on a fini de se torcher le derrière. Quand on a besoin de nous, on pense à nous. Nous avons mené le combat pour les députés, ils nous ont oubliés. Parce qu'ils ont cassé la chaîne entre eux et nous. En difficulté, ils sont obligés de faire le tour des parlements et agoras. Le Fpi a fait beaucoup d'erreurs dans la gestion du combat de la résistance. Nous demandons que soient faits les états généraux de la résistance au niveau du Fpi et qu'on redistribue les rôles. On doit également donner à l'Alliance des jeunes patriotes et à la Conareci des cahiers des charges. On ne peut pas mener ces combat dans les conditions où nous sommes actuellement…'', ont dit pêle-mêle des intervenants. Au total, sur les huit interventions qu'il y a eu de la part des Sorbonnards, seules deux ont été sans réserves quant à la reprise de la requête de l'honorable Attéby. Le député de Yopougon, en conclusion, s’est dit convaincu qu'avant la fin de sa tournée dans les parlements des dix communes d'Abidjan, la mobilisation sera exemplaire. Y compris les partis politiques.
François Bécanthy