Inza Kigbafory, candidat au poste de président du conseil exécutif de l'UNJCI, a été battu au terme du 7e congrès par son adversaire Criwa Zéli. Mais Inza Kigbafory reste convaincu que tous les journalistes ivoiriens doivent œuvrer à la cohésion de leur union commune. Il explique dans cet entretien qu'en allant au 7e congrès, son objectif n'était pas de fragiliser l'union. Dans ce bref entretien, Inza démontre une fois de plus qu'il accorde du crédit à l'UNJCI qu'il n'entend pas dénigrer ou laisser dénigrer.
Au terme du 7ème congrès ordinaire de l'Unjci, vous avez été battu au poste de président du Conseil exécutif de l'Unjci. Quels commentaires faites-vous de l'organisation de ce congrès de façon générale ?
Il ne s'agit pas de l'organisation. C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses à dire. Ce n'était pas une organisation parfaite. Nous avons dénoncé des choses avant d'aller au congrès. Nous sommes allé au congrès et ces mêmes choses se sont répétées. On a essayé de renverser la tendance, nous n'avons pas pu. On nous dit que c'est une tradition, je pense que le monde est à un niveau où il faut faire bouger les choses. Je pensais qu'on allait s'inscrire dans une certaine modernité. Ceci dit, nous savions où nous allions. On connaissait les conditions, l'environnement. Et on savait un peu comment les choses allaient se passer. Donc, je ne peux pas prendre cela pour justifier notre défaite.
A peine élu, Criwa Zéli a appelé à l'union. Inza Kigbafory est-il prêt à donner la main au président pour travailler pour le bonheur des journalistes ?
J'ai été candidat, la liste que nous conduisions est une liste qui se préoccupe avant tout des journalistes. Donc, ce n'est pas à nous de casser la maison. Nous sommes pour l'unité de notre corporation. Je ne dis pas que je vais forcement travailler avec le nouveau bureau mais ce que je dis c'est que ce n'est pas à moi de dénigrer l'Unjci. Je n'irai jamais dans ce sens. Si j'ai tenu malgré toutes les pressions à aller au congrès, il y a eu un blocage d'une heure, certains ont pensé que nous allions partir. Et nous sommes revenu dans la salle pour aller jusqu'au bout des élections. Ce n'est pas en sortant d'un tel scrutin que nous allons refuser de travailler pour les journalistes de Côte d'Ivoire. Je ne m'inscris pas dans ce sens. Je travaillerai pour l'union. C'est sûr. Notre liste, la liste "Osez Inza" continuera de rester un groupe qui va travailler ensemble. On va trouver une solution pour être disponible pour les journalistes de Côte d'Ivoire. Parce qu'au cours de cette aventure, nous avons compris que nous avons beaucoup de choses à faire ensemble. Nous avons de bonnes idées, nous avons un programme qui a d'ailleurs été beaucoup copié dans les résolutions et recommandations du congrès. Nous n'allons pas briser notre élan. Nous allons trouver un cadre pour exprimer ces idées et faire en sorte que les journalistes puissent bénéficier des contacts que nous avons pris.
Quand vous parlez de trouver un cadre, vous pensez à quoi concrètement ?
Je vais être clair. Notre groupe ne créera pas une nouvelle organisation des journalistes. Nous ne nous associerons pas non plus à une autre organisation parallèle à l'Unjci. Donc le cadre dont je parle, peut être au sein de l'Unjci, comme ne pas être au sein de l'Unjci. Mais nous ne créerons jamais une autre organisation parallèle à l'Unjci.
Vous avez travaillé avec un groupe. Votre liste n'a pas été élue. Quel message lancez-vous à l'endroit de vos co-listiers ?
D'abord je voudrais dire merci à tous ceux qui nous ont soutenus dans cette campagne. Tous les aînés qui ont accepté de nous donner l'argent pour nous battre, je leur dis merci. Aux 24 membres de la liste, je leur dis également merci d'avoir accepté d'être avec nous. Il faut que nous restions encore un groupe pour voir comment mettre en œuvre nos idées. Ils ont préféré la liste "Osez". A l'issue de cette élection, j'étais vraiment déçu.
Les journalistes n'ont pas voulu oser, ils ont refusé le changement. Je n'ai pas compris. A la limite, je me dis que nos confrères et consoeurs sont maso. Ce sont les mêmes qui ont critiqué hier, et les mêmes sont allés redonner le pouvoir au même groupe. J'avoue que je n'ai pas compris. Demain, ils vont encore se plaindre. Ils ont refusé le changement, nous avons pris acte et nous disons que nous sommes d'une corporation et si nous disons que nous sommes d'une corporation et si nous avons des choses à faire pour cette corporation, on le fera.
A 48 heures du congrès, votre porte-parole a démissionné. Pouvez-vous revenir un peu sur ce fait ?
Je n'ai pas pour habitude de critiquer les hommes. Baudelaire Mieu est un ami, avant qu'on soit ensemble pour cette aventure. Mais ce que je veux qu'on sache, c'est qu'il y a des gens qui ne voulaient pas qu'on aille au congrès. Il y a des gens qui voulaient que notre liste se mette à l'écart pour décrédibiliser l'union. Ou Amos Béonaho. On ne pouvait pas nous utiliser par procuration pour faire les palabres des autres. J'ai toujours refusé cela. Tout ce que nous avons fait jusque-là, on l'a fait dans notre propre intérêt. Mais il y a des gens qui étaient tapis dans l'ombre et qui croyaient pouvoir nous manipuler. Pour mettre le bureau sortant en difficulté. Ce que je peux dire, c'est que Baudelaire Mieu a estimé à un moment donné que selon sa conscience, il ne pouvait pas participer. A-t-il choisi la bonne méthode ? Je dis non ! Il dira certainement oui. Mais je ne voudrais pas faire d'autres commentaires. Retenez qu'il y a des groupes qui pensaient qu'ils pouvaient nous manipuler pour décrédibiliser l'union. Je ne suis pas quelqu'un qu'on manipule. Je fais ce en quoi je crois…. Ça a été une expérience enrichissante. Tant que je serai dans ce métier, tous les problèmes des journalistes seront mes problèmes.
Pour Inza, point question d'imaginer la création d'une autre union ?
Je n’entre pas dans ce combat. C'est notre union. Ceux qui voulaient changer l'union sont venus au congrès. Je ne suis pas de ceux qui disent que tout est verrouillé. Les candidats qui n'ont pas été retenus et qui estimaient qu'il fallait changer les choses pouvaient venir au congrès pour participer au débat et inverser les choses. Si on ne voulait pas de Criwa, on venait au congrès et on choisissait la liste "Osez Inza". Et on les mettait hors-jeu. Quand on n'a pas été capable de venir au congrès, moi je ne m'inscris pas dans la création d'une union parallèle. Les aînés ont mis quelque chose en place, il faut respecter ce qu'ils ont fait.
Interview réalisée par Jules Claver Aka
Au terme du 7ème congrès ordinaire de l'Unjci, vous avez été battu au poste de président du Conseil exécutif de l'Unjci. Quels commentaires faites-vous de l'organisation de ce congrès de façon générale ?
Il ne s'agit pas de l'organisation. C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses à dire. Ce n'était pas une organisation parfaite. Nous avons dénoncé des choses avant d'aller au congrès. Nous sommes allé au congrès et ces mêmes choses se sont répétées. On a essayé de renverser la tendance, nous n'avons pas pu. On nous dit que c'est une tradition, je pense que le monde est à un niveau où il faut faire bouger les choses. Je pensais qu'on allait s'inscrire dans une certaine modernité. Ceci dit, nous savions où nous allions. On connaissait les conditions, l'environnement. Et on savait un peu comment les choses allaient se passer. Donc, je ne peux pas prendre cela pour justifier notre défaite.
A peine élu, Criwa Zéli a appelé à l'union. Inza Kigbafory est-il prêt à donner la main au président pour travailler pour le bonheur des journalistes ?
J'ai été candidat, la liste que nous conduisions est une liste qui se préoccupe avant tout des journalistes. Donc, ce n'est pas à nous de casser la maison. Nous sommes pour l'unité de notre corporation. Je ne dis pas que je vais forcement travailler avec le nouveau bureau mais ce que je dis c'est que ce n'est pas à moi de dénigrer l'Unjci. Je n'irai jamais dans ce sens. Si j'ai tenu malgré toutes les pressions à aller au congrès, il y a eu un blocage d'une heure, certains ont pensé que nous allions partir. Et nous sommes revenu dans la salle pour aller jusqu'au bout des élections. Ce n'est pas en sortant d'un tel scrutin que nous allons refuser de travailler pour les journalistes de Côte d'Ivoire. Je ne m'inscris pas dans ce sens. Je travaillerai pour l'union. C'est sûr. Notre liste, la liste "Osez Inza" continuera de rester un groupe qui va travailler ensemble. On va trouver une solution pour être disponible pour les journalistes de Côte d'Ivoire. Parce qu'au cours de cette aventure, nous avons compris que nous avons beaucoup de choses à faire ensemble. Nous avons de bonnes idées, nous avons un programme qui a d'ailleurs été beaucoup copié dans les résolutions et recommandations du congrès. Nous n'allons pas briser notre élan. Nous allons trouver un cadre pour exprimer ces idées et faire en sorte que les journalistes puissent bénéficier des contacts que nous avons pris.
Quand vous parlez de trouver un cadre, vous pensez à quoi concrètement ?
Je vais être clair. Notre groupe ne créera pas une nouvelle organisation des journalistes. Nous ne nous associerons pas non plus à une autre organisation parallèle à l'Unjci. Donc le cadre dont je parle, peut être au sein de l'Unjci, comme ne pas être au sein de l'Unjci. Mais nous ne créerons jamais une autre organisation parallèle à l'Unjci.
Vous avez travaillé avec un groupe. Votre liste n'a pas été élue. Quel message lancez-vous à l'endroit de vos co-listiers ?
D'abord je voudrais dire merci à tous ceux qui nous ont soutenus dans cette campagne. Tous les aînés qui ont accepté de nous donner l'argent pour nous battre, je leur dis merci. Aux 24 membres de la liste, je leur dis également merci d'avoir accepté d'être avec nous. Il faut que nous restions encore un groupe pour voir comment mettre en œuvre nos idées. Ils ont préféré la liste "Osez". A l'issue de cette élection, j'étais vraiment déçu.
Les journalistes n'ont pas voulu oser, ils ont refusé le changement. Je n'ai pas compris. A la limite, je me dis que nos confrères et consoeurs sont maso. Ce sont les mêmes qui ont critiqué hier, et les mêmes sont allés redonner le pouvoir au même groupe. J'avoue que je n'ai pas compris. Demain, ils vont encore se plaindre. Ils ont refusé le changement, nous avons pris acte et nous disons que nous sommes d'une corporation et si nous disons que nous sommes d'une corporation et si nous avons des choses à faire pour cette corporation, on le fera.
A 48 heures du congrès, votre porte-parole a démissionné. Pouvez-vous revenir un peu sur ce fait ?
Je n'ai pas pour habitude de critiquer les hommes. Baudelaire Mieu est un ami, avant qu'on soit ensemble pour cette aventure. Mais ce que je veux qu'on sache, c'est qu'il y a des gens qui ne voulaient pas qu'on aille au congrès. Il y a des gens qui voulaient que notre liste se mette à l'écart pour décrédibiliser l'union. Ou Amos Béonaho. On ne pouvait pas nous utiliser par procuration pour faire les palabres des autres. J'ai toujours refusé cela. Tout ce que nous avons fait jusque-là, on l'a fait dans notre propre intérêt. Mais il y a des gens qui étaient tapis dans l'ombre et qui croyaient pouvoir nous manipuler. Pour mettre le bureau sortant en difficulté. Ce que je peux dire, c'est que Baudelaire Mieu a estimé à un moment donné que selon sa conscience, il ne pouvait pas participer. A-t-il choisi la bonne méthode ? Je dis non ! Il dira certainement oui. Mais je ne voudrais pas faire d'autres commentaires. Retenez qu'il y a des groupes qui pensaient qu'ils pouvaient nous manipuler pour décrédibiliser l'union. Je ne suis pas quelqu'un qu'on manipule. Je fais ce en quoi je crois…. Ça a été une expérience enrichissante. Tant que je serai dans ce métier, tous les problèmes des journalistes seront mes problèmes.
Pour Inza, point question d'imaginer la création d'une autre union ?
Je n’entre pas dans ce combat. C'est notre union. Ceux qui voulaient changer l'union sont venus au congrès. Je ne suis pas de ceux qui disent que tout est verrouillé. Les candidats qui n'ont pas été retenus et qui estimaient qu'il fallait changer les choses pouvaient venir au congrès pour participer au débat et inverser les choses. Si on ne voulait pas de Criwa, on venait au congrès et on choisissait la liste "Osez Inza". Et on les mettait hors-jeu. Quand on n'a pas été capable de venir au congrès, moi je ne m'inscris pas dans la création d'une union parallèle. Les aînés ont mis quelque chose en place, il faut respecter ce qu'ils ont fait.
Interview réalisée par Jules Claver Aka