Le Dr Augustin Guéhoun, secrétaire national chargé de la communication et du marketing au Front populaire ivoirien (Fpi), a présenté hier au personnel de Nord-Sud Quotidien, le calendrier et l’agenda conçus cette année par son parti. Le parti au pouvoir a innové, dit-il avec la sortie d’un calendrier sur le thème de l’élection présidentielle. Ce calendrier, présente sur une face, celle du premier semestre, Affi N’Guessan, deuxième président du Fpi, qui mobilise les militants avec un message de campagne. Sur la seconde face du calendrier, soit le deuxième semestre, c’est encore un Affi tout heureux qui savoure la victoire de Laurent Gbagbo. L’autre innovation, c’est l’agenda Fpi, riche en images et qui retrace l’histoire du parti depuis la clandestinité jusqu’à son accession au pourvoir. L’on y trouve la photo de tous les dirigeants (du secrétariat général aux secrétaires départementaux) avec leurs numéros de téléphone etc. « L’agenda comporte toutes les instances, les réalisations, les grandes dates du Fpi. Sans oublier les photos, les contacts et mails des membres du parti », a-t-il précisé. Par ces deux produits, le Fpi, dira-t-il, veut donner l’opportunité à tout le monde, non seulement, d’avoir plus de renseignements sur le parti «bleu», mais surtout de pouvoir contacter ses responsables. Le rédacteur en chef-adjoint, chargé du contenu de Nord-Sud Quotidien, M. Kesy B. Jacob, a remercié l’hôte pour cette visite dont il a salué l’initiative. Après avoir souhaité que la démarche du Fpi qui vise à vulgariser l’information et à rapprocher le sommet du parti de la base serve d’exemple aux autres acteurs politiques. Il s’est toutefois demandé si ces objectifs pouvaient être atteints quand on sait que le Fpi n’offre pas gratuitement l’agenda et le calendrier. Mais, il les vend plutôt à des prix jugés prohibitifs (500 Fcfa pour le calendrier et 20.000 Fcfa pour l’agenda). Guéhoun a répondu à cette préoccupation en expliquant que la confection de ces produits a coûté «un bon paquet de millions» au Fpi qui a ainsi décidé qu’il fallait au moins équilibrer les comptes en proposant le produit à la vente. «Au Fpi, nous n’avons pas l’habitude de faire du gratuit. Ce n’est pas maintenant que nous allons commencer cela. On vient dans un parti par conviction et pour contribuer à l’atteinte des objectifs», a-t-il soutenu.
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