Quand une mouche meurt dans les déchets, c`est qu`elle est bien morte parce que c`est du déchet qu`elle se nourrit : “moi aussi, je suis prêt à me battre pour le PDCI”. Ces propos sont de Coulibaly Souleymane dit SOLO CK, fils de feu le député PDCI Kassoum Coulibaly décédé le 06 janvier dernier. Accompagné du député de Napié, Silué Kagnon Augustin, il a fait sa première apparition politique le samedi 21 mars 2009 au quartier populaire Koko de la commune de Korhogo, lors de l`installation de la section locale de l`association des couturiers et de tailleurs.
Vous êtes à votre première apparition politique depuis le rappel à Dieu de votre père feu le député Coulibaly Kassoum. Allez-vous suivre les traces politiques de votre père ?
Je me nomme Coulibaly Souleymane SOLO CK, successeur politique de feu Kassoum Coulibaly, vice-président du PDCI.
Mon père est mort avec l`épée en main et en tant que fils, je dois reprendre l`épée et me mettre au combat afin de relever le défi du PDCI au nord et particulièrement dans la région des Savanes en m`associant avec le député de Napié, délégué départemental du PDCI de la section 03 de Korhogo, Silué Kagnon Augustin.
Des voix se sont levées au lendemain de la disparition brutale de votre père, grand animateur du PDCI dans le département de Korhogo, pour dire que l`animation du parti allait prendre un coup qu`en dites-vous ?
C`est totalement faux. Voyez-vous aujourd`hui, c`est la jeunesse qui commande et qui décide partout. Donc ensemble avec la jeunesse qui me fait confiance depuis le vivant de mon père, nous allons relever le défi et achever l`œuvre politique laissée par mon père.
Le PDCI vit-il réellement à Korhogo ?
Le PDCI vit à Korhogo. Il n`est pas mort comme le disent certains.
Qu`allez-vous faire pour animer ce parti qui était très cher à votre père ?
Le PDCI appartient aux nordistes. C`est nous les nordistes qui avons fait le combat avec feu Félix Houphouët-Boigny dès lors qu`il s`était confié à notre aïeul, le patriarche Peleforo Gon Coulibaly.
Pour que le président Félix Houphouët vienne au pouvoir. Alors ça nous revient comme héritage politique, le PDCI et nous devrons œuvrer en ce sens pour qu`il vive au nord et porter le président Henri Konan Bedié au pouvoir. Aujourd`hui n`importe qui dans ce pays se nourrit des fruits du PDCI, ensuite toutes ces formations politiques qui existent sont sorties du PDCI.
N`avez-vous pas d`inquiétudes face à l`adversité par la présence des autres formations politiques ?
Nous n`avons pas d`inquiétudes, lorsque vous voyez un enfant avec une cuisse de poulet ça veut dire que la cuisse ne vient pas de lui mais qu`elle vient de son arrière grand-père, son grand-père ou de son père. Aujourd`hui, le défi à relever laisser par mon père c`est le PDCI, cette cuisse que je détiens dans ma main.
Quelles sont les difficultés que vous pourrez rencontrer ?
Actuellement, ce sont les moyens de déplacement qui font défaut, depuis l`éclatement de la crise il n’y a pas eu de profilage des routes en campagne.
Votre père avait une masse importante d`hommes qui le suivaient en l`occurrence les associations de soutien, des sages, des notables et la jeunesse. Que sont-ils devenus ?
Nous avons commencé à réunir tous ceux qui ont épousé les idéaux de mon père. Depuis un mois, ma cellule de réflexion est en tournée. Pendant ce temps, j`étais allé à la rencontre des responsables et les dignitaires du parti. A commencer par le président du PDCI Henri Konan Bédié qui a aimablement partagé un repas avec moi et le premier ministre Charles Konan qui m`a reçu dans sa résidence privée en tant que fils et m`a offert l`affection nécessaire paternelle qu`un père puisse offrir à son fils. Donc c`est mon père. Je profite de vos colonnes pour leur renouveler ma gratitude sans oublier le député et délégué départemental 03 de Korhogo, l`honorable Silué Kagnon Augustin, la cheville ouvrière de ces rencontres .Car je compte sur eux pour relever le défi de mon père à Korhogo, eux qui sont nos pères n`ont pas déposé l`épée. Pourquoi nous jeunes allons-nous la déposer ?
Des ambitions politiques, en avez-vous ?
Bien sûr mon ambition c`est de faire de la politique, le jour que vous entendrez que " SOLO " ne fait pas de politique sachez que ce jour " SOLO " est mort. Chez nous les senoufo, un proverbe dit " quand une mouche meurt dans les déchets, c`est quelle est bien morte parce que c`est du déchet qu`elle se nourrit. Moi aussi, je suis prêt à mourir pour le PDCI.
Des projets ?
Mes projets, c`est de continuer le combat politique de mon père et achever tout ce qu`il envisageait faire pour le parti dans la cité et dans le département pour la jeunesse et pour la population en général, nous allons réhabiliter tout ce qui était en suspens et mettre les jeunes au travail pour que Korhogo se développe.
Un dernier mot.
Je dirais à toute la Cote d`Ivoire de prêter main forte et soutien au petit baobab comme venait de me baptiser à Korhogo mon père Charles Konan Banny lors de son dernier passage à Korhogo en disant que nous allons aider le petit baobab à grandir. Je suis l`ami de tous et l`ennemi de personne, le slogan de mon père que je porte fièrement et le porterai à jamais.
Interview réalisée par ouattara c.
Vous êtes à votre première apparition politique depuis le rappel à Dieu de votre père feu le député Coulibaly Kassoum. Allez-vous suivre les traces politiques de votre père ?
Je me nomme Coulibaly Souleymane SOLO CK, successeur politique de feu Kassoum Coulibaly, vice-président du PDCI.
Mon père est mort avec l`épée en main et en tant que fils, je dois reprendre l`épée et me mettre au combat afin de relever le défi du PDCI au nord et particulièrement dans la région des Savanes en m`associant avec le député de Napié, délégué départemental du PDCI de la section 03 de Korhogo, Silué Kagnon Augustin.
Des voix se sont levées au lendemain de la disparition brutale de votre père, grand animateur du PDCI dans le département de Korhogo, pour dire que l`animation du parti allait prendre un coup qu`en dites-vous ?
C`est totalement faux. Voyez-vous aujourd`hui, c`est la jeunesse qui commande et qui décide partout. Donc ensemble avec la jeunesse qui me fait confiance depuis le vivant de mon père, nous allons relever le défi et achever l`œuvre politique laissée par mon père.
Le PDCI vit-il réellement à Korhogo ?
Le PDCI vit à Korhogo. Il n`est pas mort comme le disent certains.
Qu`allez-vous faire pour animer ce parti qui était très cher à votre père ?
Le PDCI appartient aux nordistes. C`est nous les nordistes qui avons fait le combat avec feu Félix Houphouët-Boigny dès lors qu`il s`était confié à notre aïeul, le patriarche Peleforo Gon Coulibaly.
Pour que le président Félix Houphouët vienne au pouvoir. Alors ça nous revient comme héritage politique, le PDCI et nous devrons œuvrer en ce sens pour qu`il vive au nord et porter le président Henri Konan Bedié au pouvoir. Aujourd`hui n`importe qui dans ce pays se nourrit des fruits du PDCI, ensuite toutes ces formations politiques qui existent sont sorties du PDCI.
N`avez-vous pas d`inquiétudes face à l`adversité par la présence des autres formations politiques ?
Nous n`avons pas d`inquiétudes, lorsque vous voyez un enfant avec une cuisse de poulet ça veut dire que la cuisse ne vient pas de lui mais qu`elle vient de son arrière grand-père, son grand-père ou de son père. Aujourd`hui, le défi à relever laisser par mon père c`est le PDCI, cette cuisse que je détiens dans ma main.
Quelles sont les difficultés que vous pourrez rencontrer ?
Actuellement, ce sont les moyens de déplacement qui font défaut, depuis l`éclatement de la crise il n’y a pas eu de profilage des routes en campagne.
Votre père avait une masse importante d`hommes qui le suivaient en l`occurrence les associations de soutien, des sages, des notables et la jeunesse. Que sont-ils devenus ?
Nous avons commencé à réunir tous ceux qui ont épousé les idéaux de mon père. Depuis un mois, ma cellule de réflexion est en tournée. Pendant ce temps, j`étais allé à la rencontre des responsables et les dignitaires du parti. A commencer par le président du PDCI Henri Konan Bédié qui a aimablement partagé un repas avec moi et le premier ministre Charles Konan qui m`a reçu dans sa résidence privée en tant que fils et m`a offert l`affection nécessaire paternelle qu`un père puisse offrir à son fils. Donc c`est mon père. Je profite de vos colonnes pour leur renouveler ma gratitude sans oublier le député et délégué départemental 03 de Korhogo, l`honorable Silué Kagnon Augustin, la cheville ouvrière de ces rencontres .Car je compte sur eux pour relever le défi de mon père à Korhogo, eux qui sont nos pères n`ont pas déposé l`épée. Pourquoi nous jeunes allons-nous la déposer ?
Des ambitions politiques, en avez-vous ?
Bien sûr mon ambition c`est de faire de la politique, le jour que vous entendrez que " SOLO " ne fait pas de politique sachez que ce jour " SOLO " est mort. Chez nous les senoufo, un proverbe dit " quand une mouche meurt dans les déchets, c`est quelle est bien morte parce que c`est du déchet qu`elle se nourrit. Moi aussi, je suis prêt à mourir pour le PDCI.
Des projets ?
Mes projets, c`est de continuer le combat politique de mon père et achever tout ce qu`il envisageait faire pour le parti dans la cité et dans le département pour la jeunesse et pour la population en général, nous allons réhabiliter tout ce qui était en suspens et mettre les jeunes au travail pour que Korhogo se développe.
Un dernier mot.
Je dirais à toute la Cote d`Ivoire de prêter main forte et soutien au petit baobab comme venait de me baptiser à Korhogo mon père Charles Konan Banny lors de son dernier passage à Korhogo en disant que nous allons aider le petit baobab à grandir. Je suis l`ami de tous et l`ennemi de personne, le slogan de mon père que je porte fièrement et le porterai à jamais.
Interview réalisée par ouattara c.
