La crise sociopolitique n’a pas épargné le système sanitaire ivoirien. Avec la migration des populations du nord et de l’ouest vers les autres régions, notamment le sud, il y a eu une surexploitation des établissements sanitaires. Toute chose qui a précipité la détérioration de ces structures. La construction de nouveaux établissements sanitaires s’avère donc nécessaire. C’est en ce sens que le ministre de la santé et de l’hygiène publique, le Dr Allah Kouadio Rémi a entamé une tournée dans les districts sanitaires du pays. Présent le mercredi 8 avril dans le district d’Attécoubé, il a reconnu que cette commune avait besoin d’un hôpital général de référence. « Il faut un hôpital général à Attécoubé, pour que, concernant 90% des pathologies, les populations n’aient pas à se déplacer. Cinq millions de personnes se retrouvent dans les trois CHU d’Abidjan. On ne peut pas travailler dans ces conditions », a reconnu le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. A la fin de ces tournées, des mesures, a-t-il annoncé, seront prises pour réhabiliter les structures sanitaires et les équiper en plateau technique. Faisant d’une pierre deux coups, le Dr Allah Kouadio a inauguré le centre d’écoute et de dépistage volontaire du VIH/SIDA de cette commune. Ce centre, qui est le premier du genre dans la commune d’Attécoubé, porte le nom du ministre de la Santé. Il a été construit en partenariat avec le département santé de la mission onusienne en Côte d’Ivoire. Le premier magistrat de la commune, le maire Danho Paulin et les populations, ont salué son ouverture qui permettra aux habitants de la commune de connaître leur statut sérologique.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna