La présidente de l’URD était face à la presse pour donner la position de son parti sur les questions de l’actualité.
L’application de l’Apo (Accord politique de Ouagadougou était au centre d’une conférence de presse de l’Union républicaine pour la démocratie (Urd). La présidente de ce parti membre du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd) a exigé le désarmement des Forces nouvelles comme préalable. Selon Mme Danielle Boni Claverie qui se prononçait à son siège aux II-Plateaux, l’Urd ne doute pas de la ferme intention du Premier ministre d’organiser les élections dans le courant de l’année 2009. Mais, l’ancienne ministre se demande, comment interpréter les réticences des com’zones à se dépouiller de leurs charges sécuritaires au profit de la pleine autorité des préfets et à accepter le désarmement. Au sujet l’identification et de l’enrôlement dont la seconde phase se prépare activement, Boni Claverie a émis des réserves face à la conduite de façon concomitante de ces deux opérations. «Le couplage alourdit le processus. L’enrôlement est nécessaire pour les élections. Mais, l’identification devrait se faire après les élections dans le calme et la sérénité», a-t-elle souhaité. Actualité oblige, la présidente de l’Urd s’est penchée sur la démission du Premier ministre exigée par les délégués généraux des Forces nouvelles. La présidente de l’Urd a souligné que la libre expression existe dans le pays. Et que chacun peut faire des déclarations qui n’engagent que lui. «L’Urd a été interpellée par cette déclaration des Forces nouvelles. Ces soubresauts montrent qu’il y a un malaise au sein des Forces nouvelles. Je suggère au Premier ministre, de mettre de l’ordre parmi les siens pour que le calme revienne et qu’il puisse jouer son rôle afin que l’esprit de l’Apo soit respecté», a-t-elle recommandé. L’ancienne ministre n’a pas manqué de rappeler que sur un corps électoral de 8,663 millions seul 6,1 millions de personnes ont pu être enrôlées. Pour elle, ce chiffre est insuffisant. Car il y a un différentiel de plus de 2 millions de personnes non encore identifiées. « L’Urd suggère que la Cei trouve des solutions définitives à ses problèmes financiers et logistiques et élabore une véritable stratégie basée sur l’efficacité pour le mode opératoire », a-t-elle conseillé.
S.S
L’application de l’Apo (Accord politique de Ouagadougou était au centre d’une conférence de presse de l’Union républicaine pour la démocratie (Urd). La présidente de ce parti membre du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd) a exigé le désarmement des Forces nouvelles comme préalable. Selon Mme Danielle Boni Claverie qui se prononçait à son siège aux II-Plateaux, l’Urd ne doute pas de la ferme intention du Premier ministre d’organiser les élections dans le courant de l’année 2009. Mais, l’ancienne ministre se demande, comment interpréter les réticences des com’zones à se dépouiller de leurs charges sécuritaires au profit de la pleine autorité des préfets et à accepter le désarmement. Au sujet l’identification et de l’enrôlement dont la seconde phase se prépare activement, Boni Claverie a émis des réserves face à la conduite de façon concomitante de ces deux opérations. «Le couplage alourdit le processus. L’enrôlement est nécessaire pour les élections. Mais, l’identification devrait se faire après les élections dans le calme et la sérénité», a-t-elle souhaité. Actualité oblige, la présidente de l’Urd s’est penchée sur la démission du Premier ministre exigée par les délégués généraux des Forces nouvelles. La présidente de l’Urd a souligné que la libre expression existe dans le pays. Et que chacun peut faire des déclarations qui n’engagent que lui. «L’Urd a été interpellée par cette déclaration des Forces nouvelles. Ces soubresauts montrent qu’il y a un malaise au sein des Forces nouvelles. Je suggère au Premier ministre, de mettre de l’ordre parmi les siens pour que le calme revienne et qu’il puisse jouer son rôle afin que l’esprit de l’Apo soit respecté», a-t-elle recommandé. L’ancienne ministre n’a pas manqué de rappeler que sur un corps électoral de 8,663 millions seul 6,1 millions de personnes ont pu être enrôlées. Pour elle, ce chiffre est insuffisant. Car il y a un différentiel de plus de 2 millions de personnes non encore identifiées. « L’Urd suggère que la Cei trouve des solutions définitives à ses problèmes financiers et logistiques et élabore une véritable stratégie basée sur l’efficacité pour le mode opératoire », a-t-elle conseillé.
S.S