La coordination des Enseignants de l’Enseignement Primaire Public de Côte d’Ivoire (CEEPPCI) avec à sa tête Bli Blé David n’est pas du tout contente. Elle menace de ne pas aller à l’examen du CEPE et au concours d’entrée en sixième 2009. Elle lance d’ailleurs un ultimatum au gouvernement jusqu’au mois de mai pour l’augmentation de note d’indice de 995 à 1000 voire plus, la revalorisation des indemnités qui sont restées inchangées depuis 30 ans, le paiement sans condition des arriérés de correction des examens 2008. La CEEPPCI recommande par ailleurs des intendances dans les centres d’examen cette année. Sinon, il n’y aura pas d’examen. Ce problème qui devient récurrent tant au primaire qu’au secondaire devrait interpeller l’Etat Ivoirien dans la mesure où un blocage à la base paralyse systématiquement toute l’Education nationale. Car tout le système éducatif est lié. Et un dysfonctionnement au primaire constituera une coupure entre le domaine des écoliers et celui des élèves. Ce qui mettra à mal toute l’école ivoirienne que les autorités veulent hisser à un niveau plus honorable après qu’elle soit longtemps secouée par les grèves d’élèves et d’enseignants avec leur corollaire de violence à l’encontre des citoyens et des biens matériels.
S.A
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