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Société Publié le vendredi 17 avril 2009 | Nord-Sud

Traoré Flavien (Porte-parole de la CNEC) : "Le problème est très profond"

Consentir une année blanche pour rattraper le retard accumulé par les étudiants de lettres modernes. Cette idée a causé une grosse polémique entre les enseignants de ce département. A cet effet, les responsables des questions académiques ont dû démissionner. Ils n'ont pu trouver une solution à ce problème qui perturbe la bonne marche de ce département depuis plusieurs années. Selon le Pr Traoré Flavien, porte-parole de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (Cnec), « les maux qui minent l'université, sont plus profonds ». Le problème se situe à un niveau plus haut. L'année blanche bien que nécessaire ne résoudra rien pour porte-parole de la Cnec. « Même si en lettres modernes, les enseignants font des cours tous les jours, de la semaine y compris samedi et dimanche, les choses n'évolueront pas. S'ils épuisent même les jours de congé, l'année ne pourra pas être terminée en 9 mois », indique-t-il. D'après Traoré Flavien, la solution, c'est de mettre le gouvernement devant ses responsabilités. En outre, le ministère de tutelle doit faire un recrutement massif d'enseignants. Il faut aussi construire des amphithéâtres, des salles de travaux pratiques et dirigés. Le professeur ajoute qu'il ne s'agit pas d'orienter les nouveaux bacheliers dans les universités. Il s'agit plutôt de créer des conditions pour que ces anciens lycéens puissent bien se former. « L'université sera toujours le théâtre de ce désordre tant que le gouvernement ne prend pas ses responsabilités », conclut-il.

A.K.
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