La “guerre” entre militants, FPI du département est belle et bien finie. Après plusieurs mois de conflit, Sylvain Miaka Ouretto et Théophile Gogui ont fait la paix, samedi dernier, à la place de l'indépendance de Soubré. Témoin de l'événement, le président Pascal Affi N'Guessan qui a fait le déplacement de la cité de la Nawa avec une forte délégation de la direction du FPI qui comprenait, entre autres, le ministre Sébastien Dano Djédjé, l'ambassadeur Koné Boubakar et le député Marie-Odette Lorougnon.
La population de Soubré, qui attendait ce moment avec beaucoup d'intérêt, a fait en masse le déplacement et avait à sa tête le chef central Zobré Roland.
Les actes forts de cette sympathique et émouvante cérémonie ne pouvaient venir que des deux principaux concernés, Miaka Ouretto, secrétaire général du FPI, président du conseil général de Soubré, et Gogui Théophile, fédéral FPI et par ailleurs directeur général de la Société de gestion du patrimoine immobilier de l'Etat (SOGEPIE), deux frères de la même région, deux camarades de même parti, séparés pendant une longue période pour des raisons qu'ils n'ont pas tous deux jugé nécessaires d'évoquer pour ne pas réveiller les démons de la division.
Invité le premier au pupitre, Théophile Gogui a reconnu humblement avoir fauté. “J'ai toujours voulu faire de la fédération de Soubré une fédération phare, en vue de montrer à la face de notre famille politique que notre frère Miaka a une assise chez lui. Mais, de l'avis de certains ici à Soubré et à la direction de notre parti, je m'y suis mal pris. Quoi qu'il en soit la vie n'est-elle pas un apprentissage perpétuel ?”,
La faute reconnue, il ne reste qu'au “jeune frère” de demander pardon à son aîné. Et il l'a fait sans faux-fuyant dans des thèmes qui traduisent éloquemment sa volonté de tirer un trait sur le passé. “C'est pourquoi j'ai décidé, loin de mon orgueil et de ma fierté qui ne peuvent que me perdre, de mettre balle à terre, en présentant mes excuses à mon aîné Sylvain Miaka Ouretto, qui est par ailleurs secrétaire général du FPI”. Gogui n'omet pas également de faire amende honorable auprès des militants et de la direction du parti : “Si tant est que tous les militants admettent que j'ai tort et que j'ai mal agi, je demande pardon à tous les militants et militantes du FPI de Soubré et d'ailleurs pardon à la population du département, pardon au frère aîné. et camarade Miaka pardon au président Affi et à la direction du parti. Pardon à tous”. Et comme pour achever de convaincre de son engagement à se mettre à la disposition de son aîné et son parti, le fédéral a invité ses partisans au dépassement de soi pour ne croire qu'à l'intérêt du parti. Il leur a surtout demandé d'apporter leur soutien à Miaka.
Aux paroles très fortes de son jeune frère et collaborateur, le secrétaire général du FPI a apporté la réponse que toute l'assemblée attendait : “La réconciliation est définitivement scellée entre mon jeune frère et moi. Il n'y a plus rien qui nous divise. Ce qui s'est passé n'aurait pas dû”, lance Miaka Ouretto, dont la réaction est accueillie par un tonnerre d'applaudissements.
Le president du conseil général de Soubré, paraphrasant Antoine de Saint Exupery qui dit qu’“être homme, c'est être responsable”, a salué le sens de responsabilité de Gogui. Il a ajouté que le fédéral occupe une place de choix dans son cœur. En bon chef et père de famille, Miaka Ouretto a accepté d'accueillir tous “ses enfants” avant de leur indiquer le chemin du salut. “C'est la main dans la main et dans la discipline que nous allons avancer. Les ambitions sont légitimes, mais ne perdons pas de vue l'essentiel qui est la lutte pour la sauvegarde de la Côte d'Ivoire et la victoire du président Laurent Gbagbo dès le premier tour de la présidentielle”.
Le secrétaire général a exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué au dénouement heureux de la crise. Il a cité notamment le comité de médiation dirigé par le professeur Wondji Christophe et le président Affi N'Guessan. Convaincu que le FPI est debout à Soubré, Miaka a affirmé que le président Laurent Gbagbo gagnera avec au moins 85% des voix dans le département.
Visiblement heureux de voir le parti retrouvé son unité, le président du FPI a salué la démarche de ses deux collaborateurs qui ont accepté de se donner la main. “Miaka a démontré qu'il est capable de surpasser ses meurtrissures, ses sentiments pour ne voir que l'intérêt du parti. Merci aussi à Gogui qui a accepté de demander pardon”, Affi N'Guessan a invité tous les militants à dépasser les considérations personnelles pour œuvrer à la victoire du FPI qui passe par la cohésion, l'attente et la discipline. Pascal Affi N'Guessan a saisi l'occasion de ce meeting pour inviter la rébellion armée à désarmer pour permettre la restauration de l'intégrité du territoire national. Le président du FPI a indiqué qu'il est hors de question d'aller aux élections sans le désarmement.
Notons que l'organisation pratique de la cérémonie a été pilotée de main de maître par Odette Sauyet, secrétaire générale adjointe du FPI chargée du département du Sud.
Junior Dekassan Envoyé spécial
La population de Soubré, qui attendait ce moment avec beaucoup d'intérêt, a fait en masse le déplacement et avait à sa tête le chef central Zobré Roland.
Les actes forts de cette sympathique et émouvante cérémonie ne pouvaient venir que des deux principaux concernés, Miaka Ouretto, secrétaire général du FPI, président du conseil général de Soubré, et Gogui Théophile, fédéral FPI et par ailleurs directeur général de la Société de gestion du patrimoine immobilier de l'Etat (SOGEPIE), deux frères de la même région, deux camarades de même parti, séparés pendant une longue période pour des raisons qu'ils n'ont pas tous deux jugé nécessaires d'évoquer pour ne pas réveiller les démons de la division.
Invité le premier au pupitre, Théophile Gogui a reconnu humblement avoir fauté. “J'ai toujours voulu faire de la fédération de Soubré une fédération phare, en vue de montrer à la face de notre famille politique que notre frère Miaka a une assise chez lui. Mais, de l'avis de certains ici à Soubré et à la direction de notre parti, je m'y suis mal pris. Quoi qu'il en soit la vie n'est-elle pas un apprentissage perpétuel ?”,
La faute reconnue, il ne reste qu'au “jeune frère” de demander pardon à son aîné. Et il l'a fait sans faux-fuyant dans des thèmes qui traduisent éloquemment sa volonté de tirer un trait sur le passé. “C'est pourquoi j'ai décidé, loin de mon orgueil et de ma fierté qui ne peuvent que me perdre, de mettre balle à terre, en présentant mes excuses à mon aîné Sylvain Miaka Ouretto, qui est par ailleurs secrétaire général du FPI”. Gogui n'omet pas également de faire amende honorable auprès des militants et de la direction du parti : “Si tant est que tous les militants admettent que j'ai tort et que j'ai mal agi, je demande pardon à tous les militants et militantes du FPI de Soubré et d'ailleurs pardon à la population du département, pardon au frère aîné. et camarade Miaka pardon au président Affi et à la direction du parti. Pardon à tous”. Et comme pour achever de convaincre de son engagement à se mettre à la disposition de son aîné et son parti, le fédéral a invité ses partisans au dépassement de soi pour ne croire qu'à l'intérêt du parti. Il leur a surtout demandé d'apporter leur soutien à Miaka.
Aux paroles très fortes de son jeune frère et collaborateur, le secrétaire général du FPI a apporté la réponse que toute l'assemblée attendait : “La réconciliation est définitivement scellée entre mon jeune frère et moi. Il n'y a plus rien qui nous divise. Ce qui s'est passé n'aurait pas dû”, lance Miaka Ouretto, dont la réaction est accueillie par un tonnerre d'applaudissements.
Le president du conseil général de Soubré, paraphrasant Antoine de Saint Exupery qui dit qu’“être homme, c'est être responsable”, a salué le sens de responsabilité de Gogui. Il a ajouté que le fédéral occupe une place de choix dans son cœur. En bon chef et père de famille, Miaka Ouretto a accepté d'accueillir tous “ses enfants” avant de leur indiquer le chemin du salut. “C'est la main dans la main et dans la discipline que nous allons avancer. Les ambitions sont légitimes, mais ne perdons pas de vue l'essentiel qui est la lutte pour la sauvegarde de la Côte d'Ivoire et la victoire du président Laurent Gbagbo dès le premier tour de la présidentielle”.
Le secrétaire général a exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui ont contribué au dénouement heureux de la crise. Il a cité notamment le comité de médiation dirigé par le professeur Wondji Christophe et le président Affi N'Guessan. Convaincu que le FPI est debout à Soubré, Miaka a affirmé que le président Laurent Gbagbo gagnera avec au moins 85% des voix dans le département.
Visiblement heureux de voir le parti retrouvé son unité, le président du FPI a salué la démarche de ses deux collaborateurs qui ont accepté de se donner la main. “Miaka a démontré qu'il est capable de surpasser ses meurtrissures, ses sentiments pour ne voir que l'intérêt du parti. Merci aussi à Gogui qui a accepté de demander pardon”, Affi N'Guessan a invité tous les militants à dépasser les considérations personnelles pour œuvrer à la victoire du FPI qui passe par la cohésion, l'attente et la discipline. Pascal Affi N'Guessan a saisi l'occasion de ce meeting pour inviter la rébellion armée à désarmer pour permettre la restauration de l'intégrité du territoire national. Le président du FPI a indiqué qu'il est hors de question d'aller aux élections sans le désarmement.
Notons que l'organisation pratique de la cérémonie a été pilotée de main de maître par Odette Sauyet, secrétaire générale adjointe du FPI chargée du département du Sud.
Junior Dekassan Envoyé spécial