“La Côte d'Ivoire ne détient plus les 40% du Produit intérieur brut (Pib) de l'espace de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Elle a perdu 5% de ce marché très important qui regroupe le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Togo, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Sénégal et la Guinée-Bissau. Cette baisse s'explique du fait de la grave crise qui secoue le pays depuis septembre 2002. Il explique que malgré cette perte de 5% du Pib, la Côte d'Ivoire demeure la locomotive des pays de l'union. Cependant, des actions selon lui, doivent être prises le plus tôt possible pour reconquérir cette place. C'est pourquoi, propose-t-il, l'exploitation au mieux, des opportunités de l'intégration sous-régionale, pour que la Côte d'Ivoire parvienne à une maîtrise des dispositions institutionnelles, au regard des ratifications de conventions, de paiement des droits statutaires et de participations aux réunions, afin de prendre sa place, dans le processus d'intégration sous-régionale. Car, dira-t-il, cette union ne saurait se construire sans la Côte d'Ivoire et sans les entreprises ivoiriennes. Parce que, l'heure est venue pour la Côte d'Ivoire moderne d'accompagner, d'appuyer ses investisseurs et de les défendre partout où leurs intérêts sont en jeu. Mais, cela doit se faire, selon le ministre de l'Economie et des finances, par la lutte contre un certain nombre de “maux” qui gangrènent l'économie ivoirienne qui sont l'insécurité judiciaire, la corruption et maintenant, à la cybercriminalité. Car, la Côte d'Ivoire fait partie de ces mauvaises références dans le “Doing business” établi par la Banque mondiale.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr