Ligue des champions : Les grosses satisfactions

Zagbayou et Sekyere ont démontré qu’ils ont du talent à revendre.

Deux garçons ont particulièrement brillé, dimanche après-midi, lors du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions contre le Monomotapa Fc du Zimbabwe. Les Ivoiriens ont empoché le gain de la partie (1-0). Mais, Hugues Evrard Zagbayou, tout feu tout flamme, a éclaboussé le jeu de sa classe. Surprenant agréablement le public du stade Houphouet-Boigny, qui devra s’habituer à ce garçon qui termine, à 18 ans, sa formation à l’Académie Mimosifcom. Habitué depuis l’an dernier au banc des remplaçants, le jeune Zagbayou ne jouait jusque-là que des bouts de match en club et en sélection nationale juniors. Mais dimanche, contre toute attente, l’entraîneur Patrick Liewig a décidé de le jeter dans l’arène. Il a débuté le match avec Mangoua Kessé, un milieu aile placé cette fois dans l’axe. Le petit de Gagnoa n’a pas tardé à trouver ses marques. C’est lui qui entretient l’espoir des Actionnaires dès l’entame du match. Doué techniquement et doté d’une intelligence de jeu incroyable, Hugues Evrard a offert la première balle de but du match. Il déborde sur le côté droit et centre en retrait pour une tête mal inspirée de Mangoua Kessé (3e mn). Présent dans tous les bons coups, Zagbayou, très offensif, ouvre des brèches et donne des solutions à son équipe. Malheureusement, elles sont mal exploitées. C’est à la suite d’un penalty provoqué par ce garçon que Kouassi Martial inscrit l’unique but de la partie. Si l’Asec daccorde sa confiance à ce jeune milieu plein de talent, il pourra contribuer à écrire une autre belle page de son histoire.

L’une des jeunes recrues ghanéennes du club jaune et noir, Mark Sekyere (20 ans, 1,66 m), le milieu axial venu d’Asante Kotoko (Ghana) s’est également illustré. Irréprochable dans la récupération du cuir, le droitier ghanéen a apporté de l’oxygénation au jeu de l’équipe. Tantôt défensif, tantôt offensif, ce porteur d’eau a été précieux dans son rôle de soutien à l’attaque, qui malheureusement n’avait pas de chasseur ce jour-là.



Paul Bagnini