En marge de la rentrée budgétaire 2009 qui a lieu ce matin, le ministère de l’Economie et des Finances, avec à sa tête Charles Diby Koffi, a organisé le lundi 20 avril 2009 à l’immeuble Caistab (Plateau) un séminaire bilan des activités au titre de l’année 2008. Profitant de la rencontre- bilan, troisième du genre, le ministre a dévoilé tout le programme de 2009. Il a notamment insisté sur les priorités de son département, non sans inviter ses collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes afin de faciliter l’admission de la Côte d’Ivoire au point d’achèvement de l’Initiative PPTE.
C’est dans un document de 27 pages que sont contenus les objectifs prioritaires du ministère de l’Economie et des Finances, présentés aux collaborateurs et distribués à la presse. Décliné en dix points, l’objectif global du ministère de l’Economie et des Finances au cours de l’année 2009 se caractérise en la capacité de ses dirigeants à conclure et gérer efficacement le programme économique et financier en vue de créer les conditions de la relance et de la compétitivité de l’économie ivoirienne. Il s’agit, au titre des actions spécifiques, de (1) veiller à la mise en œuvre satisfaisante du programme économique et financier ; (2) exploiter au mieux les opportunités de l’intégration sous-régionale ; (3) améliorer l’environnement des affaires ; (4) optimiser le recouvrement du potentiel fiscal ; (5) poursuivre la rationalisation de la gestion des finances publiques ; (6) optimiser la gestion de la trésorerie ; (7) renforcer le rôle du secteur financier ; (8) renforcer les actions de coordination et de contrôle ; (9) accroître la performance des structures sous tutelles et (10) améliorer la gestion administrative.
Atteindre coûte que coûte le point d’achèvement du PPTE
S’agissant du premier objectif spécifique relatif à la veille de la mise en œuvre satisfaisante du programme économique et financier, Charles Diby Koffi et ses collaborateurs restent convaincus que c’est maintenant que le plus dur commence. En ce sens, les Ivoiriens doivent se mettre davantage au travail et ne doivent pas trop se contenter du point de décision de l’Initiative PPTE qui, selon l’argentier ivoirien, n’est qu’un début du processus. A en croire le ministre, la solution aux problèmes de la dette extérieure de la Côte d’Ivoire réside, de la dette contre la pauvreté et la relance économique en la capacité du pays à atteindre le point d’achèvement. «L’atteinte du point de décision n’empêche pas ipso facto l’allégement de la dette extérieure. Ce n’est qu’avec l’atteinte du point d’achèvement qui sanctionne la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures arrêtées avec nos partenaires que nous pourrions envisager l’avenir avec plus de sérénité, même si nous enregistrons déjà d’importants appuis budgétaires», explique-t-il. Pour la circonstance, le ministre de l’Economie et des finances avait à ses côtés tous les directeurs des structures de bases (Impôts, Trésor, Douanes), Direction du Budget et des Finances...) et les structures sous tutelle. Compte tenu des défis et surtout des obstacles à traverser, Charles Diby Koffi a engagé ses collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est pourquoi d’ailleurs, il exige des inspecteurs des finances de faire correctement leur travail, en lui transmettant le rapport de leur travail de sorte que des corrections soient effectuées à des endroits où d’éventuelles failles seront constatées. Pressé de donner un nouveau souffle et dynamisme à l’économie nationale, et réduire ainsi le taux de pauvreté et de chômage, le ministre espère atteindre, dans le temps requis, le point d’achèvement de l’Initiative PPTE. De fait, l’histoire de la candidature de la Côte d’Ivoire au PPTE ne date pas de maintenant. Cela fait dix ans que les Ivoiriens courent ce programme initié par la Banque mondiale et le FMI. Mais la crise est venue déjouer ce plan. Ce qui a joué en la défaveur de la Côte d’Ivoire, durcissant ainsi la pauvreté et la misère dans les différents foyers. Ce sont autant de difficultés d’ordre social et économique que le ministre veut régler à la fois. Pour y parvenir, Charles Diby Koffi mise sur le respect des engagements pris vis-à-vis des bailleurs de fonds. C’est pourquoi, il fait de la poursuite de la politique de l’optimisation de la dépense publique, une priorité. Non sans rappeler la lutte pour l’amélioration de l’environnement des affaires. De sorte que la Côte d’Ivoire soit une destination fréquentable et capable d’attirer des investissements privés directs. Aussi pour assurer les investisseurs, le ministre confie-t-il la mission de surveillance du territoire économique aux régies financières en plus de leur rôle de collecte de recettes. La priorité des priorités de l’argentier ivoirien est de rassurer, au finish, le peuple ivoirien ainsi que les opérateurs économiques qui ont tant souffert, en leur donnant des raisons de croire en leur capacité de venir en leur aide. Pour le ministre, lui et ses collaborateurs n’ont pas le droit de faillir à leur mission. «Nous jouons la crédibilité de notre pays», rappelle-t-il. En effet, pour le ministre, il urge d’alléger rapidement le poids de la dette extérieure estimée à plus de 5600 milliards de FCFA. «Nous n’avons plus de temps à perdre», a-t-il souligné. Pour lui, il faut créer les conditions de réduction de la pauvreté, à travers un allégement de la dette extérieure. Le séminaire bilan qui est à sa troisième année n’a pour but que d’améliorer les politiques de développement que le ministère de l’Economie et des Finances s’est prescrites. «Nous voulons améliorer ce que nous avons commencé», dira-t-il en substance.
Bilan 2008 satisfaisant
Commentant ainsi le bilan de l’exercice écoulé, l’argentier ivoirien s’est dit satisfait.. Ce sentiment se traduit par la réalisation des objectifs qui correspondent aux prévisions. A titre d’illustration, le ministre a noté le rétablissement des contacts entre la Côte d’Ivoire et les bailleurs de fonds. Après moult efforts, souligne l’argentier, les discussions avec les bailleurs de fonds ont repris. Ce qui réjouit le plus l’argentier ivoirien, est l’atteinte du point de décision de l’Initiative PPTE le 31 mars 2009. C’est grâce à ce point que la Côte d’Ivoire bénéficiera des décaissements en appui budgétaire de la part des institutions de Bretton Woods. Toujours au titre du bilan 2008, le ministre note avec regret l’atteinte de taux de croissance de la population estimé à 3% alors que celui du PIB se situe à 2,3%. Toute chose démontrant l’ampleur de la pauvreté en Côte d’Ivoire qu’il faut déjà y songer. Quant au taux de l’inflation, il s’élève à 6,3% contre la norme communautaire qui est de 3%. Une situation que le ministre explique par le fait de la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques. Il estime que n’eût été la survenue de la crise alimentaire en 2008 et de la crise financière internationale, la situation financière nationale aurait connu une amélioration.
Honoré Kouassi
C’est dans un document de 27 pages que sont contenus les objectifs prioritaires du ministère de l’Economie et des Finances, présentés aux collaborateurs et distribués à la presse. Décliné en dix points, l’objectif global du ministère de l’Economie et des Finances au cours de l’année 2009 se caractérise en la capacité de ses dirigeants à conclure et gérer efficacement le programme économique et financier en vue de créer les conditions de la relance et de la compétitivité de l’économie ivoirienne. Il s’agit, au titre des actions spécifiques, de (1) veiller à la mise en œuvre satisfaisante du programme économique et financier ; (2) exploiter au mieux les opportunités de l’intégration sous-régionale ; (3) améliorer l’environnement des affaires ; (4) optimiser le recouvrement du potentiel fiscal ; (5) poursuivre la rationalisation de la gestion des finances publiques ; (6) optimiser la gestion de la trésorerie ; (7) renforcer le rôle du secteur financier ; (8) renforcer les actions de coordination et de contrôle ; (9) accroître la performance des structures sous tutelles et (10) améliorer la gestion administrative.
Atteindre coûte que coûte le point d’achèvement du PPTE
S’agissant du premier objectif spécifique relatif à la veille de la mise en œuvre satisfaisante du programme économique et financier, Charles Diby Koffi et ses collaborateurs restent convaincus que c’est maintenant que le plus dur commence. En ce sens, les Ivoiriens doivent se mettre davantage au travail et ne doivent pas trop se contenter du point de décision de l’Initiative PPTE qui, selon l’argentier ivoirien, n’est qu’un début du processus. A en croire le ministre, la solution aux problèmes de la dette extérieure de la Côte d’Ivoire réside, de la dette contre la pauvreté et la relance économique en la capacité du pays à atteindre le point d’achèvement. «L’atteinte du point de décision n’empêche pas ipso facto l’allégement de la dette extérieure. Ce n’est qu’avec l’atteinte du point d’achèvement qui sanctionne la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures arrêtées avec nos partenaires que nous pourrions envisager l’avenir avec plus de sérénité, même si nous enregistrons déjà d’importants appuis budgétaires», explique-t-il. Pour la circonstance, le ministre de l’Economie et des finances avait à ses côtés tous les directeurs des structures de bases (Impôts, Trésor, Douanes), Direction du Budget et des Finances...) et les structures sous tutelle. Compte tenu des défis et surtout des obstacles à traverser, Charles Diby Koffi a engagé ses collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est pourquoi d’ailleurs, il exige des inspecteurs des finances de faire correctement leur travail, en lui transmettant le rapport de leur travail de sorte que des corrections soient effectuées à des endroits où d’éventuelles failles seront constatées. Pressé de donner un nouveau souffle et dynamisme à l’économie nationale, et réduire ainsi le taux de pauvreté et de chômage, le ministre espère atteindre, dans le temps requis, le point d’achèvement de l’Initiative PPTE. De fait, l’histoire de la candidature de la Côte d’Ivoire au PPTE ne date pas de maintenant. Cela fait dix ans que les Ivoiriens courent ce programme initié par la Banque mondiale et le FMI. Mais la crise est venue déjouer ce plan. Ce qui a joué en la défaveur de la Côte d’Ivoire, durcissant ainsi la pauvreté et la misère dans les différents foyers. Ce sont autant de difficultés d’ordre social et économique que le ministre veut régler à la fois. Pour y parvenir, Charles Diby Koffi mise sur le respect des engagements pris vis-à-vis des bailleurs de fonds. C’est pourquoi, il fait de la poursuite de la politique de l’optimisation de la dépense publique, une priorité. Non sans rappeler la lutte pour l’amélioration de l’environnement des affaires. De sorte que la Côte d’Ivoire soit une destination fréquentable et capable d’attirer des investissements privés directs. Aussi pour assurer les investisseurs, le ministre confie-t-il la mission de surveillance du territoire économique aux régies financières en plus de leur rôle de collecte de recettes. La priorité des priorités de l’argentier ivoirien est de rassurer, au finish, le peuple ivoirien ainsi que les opérateurs économiques qui ont tant souffert, en leur donnant des raisons de croire en leur capacité de venir en leur aide. Pour le ministre, lui et ses collaborateurs n’ont pas le droit de faillir à leur mission. «Nous jouons la crédibilité de notre pays», rappelle-t-il. En effet, pour le ministre, il urge d’alléger rapidement le poids de la dette extérieure estimée à plus de 5600 milliards de FCFA. «Nous n’avons plus de temps à perdre», a-t-il souligné. Pour lui, il faut créer les conditions de réduction de la pauvreté, à travers un allégement de la dette extérieure. Le séminaire bilan qui est à sa troisième année n’a pour but que d’améliorer les politiques de développement que le ministère de l’Economie et des Finances s’est prescrites. «Nous voulons améliorer ce que nous avons commencé», dira-t-il en substance.
Bilan 2008 satisfaisant
Commentant ainsi le bilan de l’exercice écoulé, l’argentier ivoirien s’est dit satisfait.. Ce sentiment se traduit par la réalisation des objectifs qui correspondent aux prévisions. A titre d’illustration, le ministre a noté le rétablissement des contacts entre la Côte d’Ivoire et les bailleurs de fonds. Après moult efforts, souligne l’argentier, les discussions avec les bailleurs de fonds ont repris. Ce qui réjouit le plus l’argentier ivoirien, est l’atteinte du point de décision de l’Initiative PPTE le 31 mars 2009. C’est grâce à ce point que la Côte d’Ivoire bénéficiera des décaissements en appui budgétaire de la part des institutions de Bretton Woods. Toujours au titre du bilan 2008, le ministre note avec regret l’atteinte de taux de croissance de la population estimé à 3% alors que celui du PIB se situe à 2,3%. Toute chose démontrant l’ampleur de la pauvreté en Côte d’Ivoire qu’il faut déjà y songer. Quant au taux de l’inflation, il s’élève à 6,3% contre la norme communautaire qui est de 3%. Une situation que le ministre explique par le fait de la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques. Il estime que n’eût été la survenue de la crise alimentaire en 2008 et de la crise financière internationale, la situation financière nationale aurait connu une amélioration.
Honoré Kouassi