Ouvrant, hier, les portes de la 1ère édition de la semaine africaine de la femme agriculteur, le président du conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, a fustigé le comportement de ceux des ivoiriens qui ont préféré les armes à la place du dialogue pour régler des différends politiques “A notre époque, l’opposition n’a jamais pris les armes pour revendiquer quoi que ce soit. Nous avons gouverné pendant 40 ans avec les mêmes travailleurs et nos mêmes frères des pays voisins, sans connaître ce genre de crises. Les gens ne disent pas la vérité, ils voient toujours le fruit, mais pas l’arbre. Personne n’ose dire pourquoi la pauvreté s’accentue en Côte d’Ivoire. Pour moi, il faut appeler un chat, un chat. Les raisons de notre pauvreté, la souffrance des ivoiriens et l’insécurité qui règne aujourd’hui, sont dus au désordre politico-militaire. Si on veut une vraie réconciliation, il faut qu’on se dise la vérité afin de soigner le mal à la racine et revivre ensemble avec nos frères d’où qu’ils viennent”, a indiqué le parrain de la cérémonie. Avant d’inviter les politiciens ivoiriens à respecter désormais les résultats des urnes. “On n’en serait jamais là si on n’avait accepté les résultats des élections de 2000 et laisser le président élu finir tranquillement son mandat”.
Pour le président du Conseil économique et social, la démocratie n’est pas synonyme de désordre. “La démocratie ne veut pas dire le manque de respect aux autorités, et la haine pour son prochain”. En démocratie il faut accepter l’alternance politique qui est la base de toute stabilité. C’est Dieu qui choisit et aucune région n’est prédestinée à gouverner la Côte d’Ivoire », a-t-il révélé. Le parrain a, par ailleurs, invité la classe politique ivoirienne à faire tous les sacrifices qui s’imposent pour aller à la paix. Il estime que la crise sociopolitique que traverse la Côte d’ivoire est à l’origine de la récente crise alimentaire que vient de connaître le pays. “Cette crise est indigne pour la Côte d’Ivoire. Comment voulez-vous que les marchés soient approvisionnés s’il n’y a pas d’évacuation de produits vivriers depuis la base. Et si les planteurs, les agriculteurs et les transporteurs ont été massacrés dans leurs campements. A cela il faut ajouter les rackets aux nombreux barrages dressés dans le pays du fait de la guerre. C’est pourquoi nous devons lutter ensemble contre la guerre”, a-t-il conclu.
Abordant le sujet du jour, le président Laurent Dona Fologo a loué le courage des femmes agriculteurs, avant d’interpeller l’Etat ivoirien sur la modernisation du secteur agricole et l’appui à ces braves femmes qui, selon lui, sont source de vie. “Au 21ème siècle le temps de la grosse daba sénoufo est terminé, il nous faut désormais de petites machines à la place des gros tracteurs. Pour cela nous devons aider nos femmes agriculteurs à développer les projets, car il ne suffit pas de reconnaître leur bravoure, mais il faut moderniser leurs activités afin qu’elles en tirent grand profit”, a recommandé Laurent Dona Fologo.
Etienne Ban (etienneban@yahoo.fr)
Pour le président du Conseil économique et social, la démocratie n’est pas synonyme de désordre. “La démocratie ne veut pas dire le manque de respect aux autorités, et la haine pour son prochain”. En démocratie il faut accepter l’alternance politique qui est la base de toute stabilité. C’est Dieu qui choisit et aucune région n’est prédestinée à gouverner la Côte d’Ivoire », a-t-il révélé. Le parrain a, par ailleurs, invité la classe politique ivoirienne à faire tous les sacrifices qui s’imposent pour aller à la paix. Il estime que la crise sociopolitique que traverse la Côte d’ivoire est à l’origine de la récente crise alimentaire que vient de connaître le pays. “Cette crise est indigne pour la Côte d’Ivoire. Comment voulez-vous que les marchés soient approvisionnés s’il n’y a pas d’évacuation de produits vivriers depuis la base. Et si les planteurs, les agriculteurs et les transporteurs ont été massacrés dans leurs campements. A cela il faut ajouter les rackets aux nombreux barrages dressés dans le pays du fait de la guerre. C’est pourquoi nous devons lutter ensemble contre la guerre”, a-t-il conclu.
Abordant le sujet du jour, le président Laurent Dona Fologo a loué le courage des femmes agriculteurs, avant d’interpeller l’Etat ivoirien sur la modernisation du secteur agricole et l’appui à ces braves femmes qui, selon lui, sont source de vie. “Au 21ème siècle le temps de la grosse daba sénoufo est terminé, il nous faut désormais de petites machines à la place des gros tracteurs. Pour cela nous devons aider nos femmes agriculteurs à développer les projets, car il ne suffit pas de reconnaître leur bravoure, mais il faut moderniser leurs activités afin qu’elles en tirent grand profit”, a recommandé Laurent Dona Fologo.
Etienne Ban (etienneban@yahoo.fr)