La Semaine africaine de la femme agriculteur s’est ouverte mardi dernier.
Le président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, était le parrain de la Semaine africaine de la femme agriculteur (Safa), qui s’est ouverte mardi à l’hôtel du district, à l’initiative de l’Ong Prosaf (Promotion et santé de la femme).
A cette occasion, il s’est prononcé sur la paupérisation grandissante de la Côte d’Ivoire, en dépit de ses richesses naturelles. “Aujourd’hui, les Ivoiriens reconnaissent que le pays s’est appauvri, mais personne n’ose en dire les raisons. Nous avons vécu quarante ans avec le même président, les mêmes hommes. Si après un demi- siècle, nous avons pu nous en sortir, c’est tout simplement parce que nous avons vécu en paix, et que l’opposition n’a jamais troublé outre mesure l’ordre public. Elle n’a jamais appelé à prendre les armes pour détruire la Côte d’Ivoire… Les raisons de notre pauvreté et des souffrances de la Côte d’Ivoire n’ont aucune autre explication que le désordre politico-militaire, notamment la guerre”, a-t-il affirmé, avant de lancer un appel à la tolérance. “Aucune région de la Côte d’Ivoire n’est créée pour gouverner la Côte d’Ivoire. C’est chacun à son tour. Dès que ça arrive, il faut que les autres vous aident… Je lance un appel à tous les acteurs pour qu’ils acceptent tous les sacrifices et que nous allions à la paix.”
Laurent Dona-Fologo, qui avait à ses côtés Bamba Alex Souleymane, représentant le Premier ministre, et Mme Zouzoua, le mandant du gouverneur du district, a plaidé pour la mécanisation de l’agriculture, la création de retenues d’eau pour améliorer l’irrigation des plantations, un prix accessible aux engrais. Pour une meilleure promotion de l’agriculture, il a souhaité le retour de la Coupe nationale du progrès pour récompenser les meilleurs.
Quant à la présidente de l’Ong Prosaf, Mme Germaine Touré, elle a plaidé pour la mise en place d’un fonds agricole, destiné aux femmes. La semaine prend fin vendredi.
Marcelline Gneproust
Le président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo, était le parrain de la Semaine africaine de la femme agriculteur (Safa), qui s’est ouverte mardi à l’hôtel du district, à l’initiative de l’Ong Prosaf (Promotion et santé de la femme).
A cette occasion, il s’est prononcé sur la paupérisation grandissante de la Côte d’Ivoire, en dépit de ses richesses naturelles. “Aujourd’hui, les Ivoiriens reconnaissent que le pays s’est appauvri, mais personne n’ose en dire les raisons. Nous avons vécu quarante ans avec le même président, les mêmes hommes. Si après un demi- siècle, nous avons pu nous en sortir, c’est tout simplement parce que nous avons vécu en paix, et que l’opposition n’a jamais troublé outre mesure l’ordre public. Elle n’a jamais appelé à prendre les armes pour détruire la Côte d’Ivoire… Les raisons de notre pauvreté et des souffrances de la Côte d’Ivoire n’ont aucune autre explication que le désordre politico-militaire, notamment la guerre”, a-t-il affirmé, avant de lancer un appel à la tolérance. “Aucune région de la Côte d’Ivoire n’est créée pour gouverner la Côte d’Ivoire. C’est chacun à son tour. Dès que ça arrive, il faut que les autres vous aident… Je lance un appel à tous les acteurs pour qu’ils acceptent tous les sacrifices et que nous allions à la paix.”
Laurent Dona-Fologo, qui avait à ses côtés Bamba Alex Souleymane, représentant le Premier ministre, et Mme Zouzoua, le mandant du gouverneur du district, a plaidé pour la mécanisation de l’agriculture, la création de retenues d’eau pour améliorer l’irrigation des plantations, un prix accessible aux engrais. Pour une meilleure promotion de l’agriculture, il a souhaité le retour de la Coupe nationale du progrès pour récompenser les meilleurs.
Quant à la présidente de l’Ong Prosaf, Mme Germaine Touré, elle a plaidé pour la mise en place d’un fonds agricole, destiné aux femmes. La semaine prend fin vendredi.
Marcelline Gneproust
