Une horde de lycéens qui revendiquaient, dans la colère, des meilleures conditions d'études ont tout mis sens dessus dessous au sein des locaux du conseil général.
Issia était sous une vive tension mardi et mercredi. La ville a vécu deux journées mouvementées suite à la révolte des élèves qui revendiquaient une amélioration de leurs conditions d'études auprès du conseil général. Tout a commencé dans la matinée du mardi avec le débrayage des élèves du lycée municipal. Cet établissement est situé à la sortie de la ville sur la route de Saïoua. Il a été construit dans les années 1980 et n'est, jusque-là, pas électrifié. Une situation qui rend impossible la poursuite des cours au-delà de 16 heures. Les premières démarches engagées, il y a quelques mois auprès des autorités pour avoir la lumière avaient suscité un réel espoir. Le conseil général avait promis des travaux de réhabilitation des locaux, de construction d'une clôture et l'installation des poteaux électriques. Malheureusement, ces travaux sont bloqués suite à des difficultés financières que rencontre l'institution dirigée par Sourou Gouanou. Qualifiant cette excuse de «foutaise», les élèves du lycée, sous la conduite de la section de la Fédération estudiantine scolaire de Côte d'Ivoire, (Fesci), ont violemment manifesté mardi. Les actes de vandalisme qui ont suivi ont causé de lourdes pertes au conseil. Le 2e vice-président, M. Toh Loué n'en croit pas ses yeux. Les bureaux des 2ème et 3ème vice-présidents en été saccagés, les chaises endommagées, les vitres ont volé en éclats. Celui du directeur de la promotion humaine et la salle de délibération n'ont pas été épargnés. Sur leur lancée, les élèves, déchainés, ont attaqué le véhicule 4x4 et la moto du conseil. Les deux compteurs de la Cie et de la Sodeci ont subi le même sort. Pour le vice-président, Toh Loué, son institution a subi une perte de plus de 21 millions Fcfa. Et de dire que toutes leurs tentatives pour emmener les fescistes à une table de négociation sont restées vaines. Leur comportement est qualifié d'incompréhensible par ce vice-président résident qui affirme que les travaux déjà entrepris par le conseil général ont coûté 5,5 millions Fcfa. Selon lui, sur 9 bâtiments à réhabiliter, 3 sont déjà achevés. Sans oublier que le conseil a doté le lycée d'un laboratoire de 3 classes en 2008. Et de conclure que son institution a posé plainte contre les auteurs «de ces actes de barbarie». Suite à l'interpellation d'un élève le mardi, tous les autres établissements secondaires d'Issia se sont mêlés au mouvement mercredi. Toute la ville a été paralysée et le marché est resté fermé. Les élèves par cette mobilisation, exigeaient la libération de leur camarade. Ils obtiendront gain de cause suite à une rencontre qui a eu lieu avec les autorités à la préfecture. Les discussions, avec les lycéens, ont été menées par le secrétaire général de préfecture et le lieutenant Gnagne, qui a représenté le commissaire de la ville.
Bayo Fatim Correspondant régional
Issia était sous une vive tension mardi et mercredi. La ville a vécu deux journées mouvementées suite à la révolte des élèves qui revendiquaient une amélioration de leurs conditions d'études auprès du conseil général. Tout a commencé dans la matinée du mardi avec le débrayage des élèves du lycée municipal. Cet établissement est situé à la sortie de la ville sur la route de Saïoua. Il a été construit dans les années 1980 et n'est, jusque-là, pas électrifié. Une situation qui rend impossible la poursuite des cours au-delà de 16 heures. Les premières démarches engagées, il y a quelques mois auprès des autorités pour avoir la lumière avaient suscité un réel espoir. Le conseil général avait promis des travaux de réhabilitation des locaux, de construction d'une clôture et l'installation des poteaux électriques. Malheureusement, ces travaux sont bloqués suite à des difficultés financières que rencontre l'institution dirigée par Sourou Gouanou. Qualifiant cette excuse de «foutaise», les élèves du lycée, sous la conduite de la section de la Fédération estudiantine scolaire de Côte d'Ivoire, (Fesci), ont violemment manifesté mardi. Les actes de vandalisme qui ont suivi ont causé de lourdes pertes au conseil. Le 2e vice-président, M. Toh Loué n'en croit pas ses yeux. Les bureaux des 2ème et 3ème vice-présidents en été saccagés, les chaises endommagées, les vitres ont volé en éclats. Celui du directeur de la promotion humaine et la salle de délibération n'ont pas été épargnés. Sur leur lancée, les élèves, déchainés, ont attaqué le véhicule 4x4 et la moto du conseil. Les deux compteurs de la Cie et de la Sodeci ont subi le même sort. Pour le vice-président, Toh Loué, son institution a subi une perte de plus de 21 millions Fcfa. Et de dire que toutes leurs tentatives pour emmener les fescistes à une table de négociation sont restées vaines. Leur comportement est qualifié d'incompréhensible par ce vice-président résident qui affirme que les travaux déjà entrepris par le conseil général ont coûté 5,5 millions Fcfa. Selon lui, sur 9 bâtiments à réhabiliter, 3 sont déjà achevés. Sans oublier que le conseil a doté le lycée d'un laboratoire de 3 classes en 2008. Et de conclure que son institution a posé plainte contre les auteurs «de ces actes de barbarie». Suite à l'interpellation d'un élève le mardi, tous les autres établissements secondaires d'Issia se sont mêlés au mouvement mercredi. Toute la ville a été paralysée et le marché est resté fermé. Les élèves par cette mobilisation, exigeaient la libération de leur camarade. Ils obtiendront gain de cause suite à une rencontre qui a eu lieu avec les autorités à la préfecture. Les discussions, avec les lycéens, ont été menées par le secrétaire général de préfecture et le lieutenant Gnagne, qui a représenté le commissaire de la ville.
Bayo Fatim Correspondant régional