Le Patriote : M. Gohoré Bi, depuis quand le Fonds ADO et Mme existe-t-il ?
Gohoré Bi Vanié : Le Fonds de solidarité dénommé Fonds ADO et Mme existe depuis décembre 2007. Au départ, le Fonds était doté d’une somme de 2 000 000 FCFA. C’est après que Mme Ouattara a apporté 3 000 000 F. Aujourd’hui, le Fonds ADO et Mme est à 5 000 000 FCFA.
L.P. : Qu’est-ce qui a motivé la création d’un tel fonds ?
G.B.V. : Vous savez que les troubles sociaux et la conjoncture financière du moment ont considérablement dégradé la situation économique de la population en particulier celles des femmes. D’où l’idée d’un fonds de solidarité pour aider les femmes à se créer une activité génératrice de revenus. Le président du RDR et son épouse qui sont sensibles aux souffrances de leurs sœurs, ont accepté de doter ce fonds d’une somme de 5.000.000 FCFA.
LP : Comment vous gérez ce fonds?
GBV : Nous gérons ce projet de façon collégiale avec le secrétariat départemental du RDR à Yopougon. Moi, au plan technique, et Mme Touré Malima au plan de la mobilisation des femmes. Tout ceci se passe sous l’œil vigilant de Kafana Koné et son équipe.
LP : Comment s’opère la sélection des femmes devant bénéficier de ce fonds ?
GBV : Le terrain a été préparé depuis quelques années. Quand le fonds a été mis sur pied, nous sommes passés dans les marchés des différents quartiers pour informer les femmes. Nous avons créé des centres de regroupement pour une gestion de proximité. Les femmes font les demandes qui sont traitées selon des conditions précises.
LP : Quelles sont ces conditions ?
GBV : D’abord l’esprit communautaire qui prime. Cet esprit communautaire passe par l’organisation des femmes en collectivité. Ensuite, on se base sur la vulnérabilité des requérantes. Enfin, on tient compte les charges de celles-ci. Une femme veuve qui a des enfants en charge, doit en principe être prioritaire par rapport à celle qui a moins d’enfants et qui en plus, a un mari. Tous les renseignements sont notés sur une fiche technique au moment du montage du dossier.
LP : Avez-vous été confronté à des difficultés ?
GBV : On travaille avec des personnes qui, en général, n’ont pas de niveau intellectuel. On devrait initier des formations. On a remarqué des problèmes de discipline, de retard dans le remboursement. Toutefois, je puis vous assurer que nous n’avons jamais eu d’accroc avec ces femmes. Ce que je demande aux bénéficiaires du Fonds, c’est de tout faire pour respecter les échéances de remboursement, de sorte à permettre à d’autres femmes d’en bénéficier.
LP : A ce jour, y a-t-il combien de femmes qui ont bénéficié de ce Fonds ADO et Mme ?
GBV : De manière directe, ce sont 185 femmes qui ont bénéficié du fonds. Cela équivaut de manière indirecte à 754 personnes.
LP : Quel est l’impact économique de ce fonds ?
GBV : Le fonds a un impact économique considérable. D’abord sur les personnes bénéficiaires elles-mêmes. Ensuite, sur les personnes qui sont à leur charge. En fin, ces femmes qui, pour la plupart, n’avaient rien, paient aujourd’hui des taxes communales qui vont également dans les caisses de l’Etat.
LP : Comment voyez-vous l’avenir de ce Fonds ?
GBV : Nous nourrissons de grandes ambitions pour ce fonds. Nous voulons en faire une Fondation. Voyez-vous, une personnalité comme Alassane Dramane Ouattara qui a parcouru le monde, s’est occupé des pauvres. On a créé ce fonds pour l’honorer. Il faut qu’il soit transformé en Fondation. Aux bénéficiaires, je demande que le Fonds soit remboursé à temps pour pérenniser le projet. Il y a un engouement réel. Aujourd’hui, nous avons enregistré 154 demandes. Enfin, je demande que nous soyons dotés d’un budget qui puisse permettre de prendre en charge en charge les responsables qui pilotent le projet.
Recueillis par IBK
Gohoré Bi Vanié : Le Fonds de solidarité dénommé Fonds ADO et Mme existe depuis décembre 2007. Au départ, le Fonds était doté d’une somme de 2 000 000 FCFA. C’est après que Mme Ouattara a apporté 3 000 000 F. Aujourd’hui, le Fonds ADO et Mme est à 5 000 000 FCFA.
L.P. : Qu’est-ce qui a motivé la création d’un tel fonds ?
G.B.V. : Vous savez que les troubles sociaux et la conjoncture financière du moment ont considérablement dégradé la situation économique de la population en particulier celles des femmes. D’où l’idée d’un fonds de solidarité pour aider les femmes à se créer une activité génératrice de revenus. Le président du RDR et son épouse qui sont sensibles aux souffrances de leurs sœurs, ont accepté de doter ce fonds d’une somme de 5.000.000 FCFA.
LP : Comment vous gérez ce fonds?
GBV : Nous gérons ce projet de façon collégiale avec le secrétariat départemental du RDR à Yopougon. Moi, au plan technique, et Mme Touré Malima au plan de la mobilisation des femmes. Tout ceci se passe sous l’œil vigilant de Kafana Koné et son équipe.
LP : Comment s’opère la sélection des femmes devant bénéficier de ce fonds ?
GBV : Le terrain a été préparé depuis quelques années. Quand le fonds a été mis sur pied, nous sommes passés dans les marchés des différents quartiers pour informer les femmes. Nous avons créé des centres de regroupement pour une gestion de proximité. Les femmes font les demandes qui sont traitées selon des conditions précises.
LP : Quelles sont ces conditions ?
GBV : D’abord l’esprit communautaire qui prime. Cet esprit communautaire passe par l’organisation des femmes en collectivité. Ensuite, on se base sur la vulnérabilité des requérantes. Enfin, on tient compte les charges de celles-ci. Une femme veuve qui a des enfants en charge, doit en principe être prioritaire par rapport à celle qui a moins d’enfants et qui en plus, a un mari. Tous les renseignements sont notés sur une fiche technique au moment du montage du dossier.
LP : Avez-vous été confronté à des difficultés ?
GBV : On travaille avec des personnes qui, en général, n’ont pas de niveau intellectuel. On devrait initier des formations. On a remarqué des problèmes de discipline, de retard dans le remboursement. Toutefois, je puis vous assurer que nous n’avons jamais eu d’accroc avec ces femmes. Ce que je demande aux bénéficiaires du Fonds, c’est de tout faire pour respecter les échéances de remboursement, de sorte à permettre à d’autres femmes d’en bénéficier.
LP : A ce jour, y a-t-il combien de femmes qui ont bénéficié de ce Fonds ADO et Mme ?
GBV : De manière directe, ce sont 185 femmes qui ont bénéficié du fonds. Cela équivaut de manière indirecte à 754 personnes.
LP : Quel est l’impact économique de ce fonds ?
GBV : Le fonds a un impact économique considérable. D’abord sur les personnes bénéficiaires elles-mêmes. Ensuite, sur les personnes qui sont à leur charge. En fin, ces femmes qui, pour la plupart, n’avaient rien, paient aujourd’hui des taxes communales qui vont également dans les caisses de l’Etat.
LP : Comment voyez-vous l’avenir de ce Fonds ?
GBV : Nous nourrissons de grandes ambitions pour ce fonds. Nous voulons en faire une Fondation. Voyez-vous, une personnalité comme Alassane Dramane Ouattara qui a parcouru le monde, s’est occupé des pauvres. On a créé ce fonds pour l’honorer. Il faut qu’il soit transformé en Fondation. Aux bénéficiaires, je demande que le Fonds soit remboursé à temps pour pérenniser le projet. Il y a un engouement réel. Aujourd’hui, nous avons enregistré 154 demandes. Enfin, je demande que nous soyons dotés d’un budget qui puisse permettre de prendre en charge en charge les responsables qui pilotent le projet.
Recueillis par IBK