2e édition du prix librairie de France Groupe. Cissé Bacongo (2e Prix) -“ADO déchaîne des passions en interne comme en externe”

Deuxième du top dix des meilleurs vente pour l’année 2008 de Librairie de France groupe (LFG), « Alassane Ouattara, une Vie singulière » de Cissé Ibrahim Bacongo, a été primé hier au Conseil économique et social (CES). Les deux autres lauréats sont « la bête noire », classé premier, de Esaïe Biton Koulibaly et « Aya de Yopougon » de Mlle Marguerite Aboué, troisième. La cérémonie qui s’est déroulée dans une ambiance festive a enregistré la présence de Laurent Dona Fologo, président du CES, de Mme Henriette Dagri Diabaté qui représentait le président du RDR, du ministre Marcel Amon Tanoh et de plusieurs personnalités. Réné Yédiéti, PDG de LFG a indiqué que la cérémonie du jour « vise à récompenser les trois meilleures vente d’œuvre littéraire sur une année ». Elle est, selon lui, à sa deuxième édition. Absente, lors de la cérémonie, le trophée de Mlle Marguerite Aboué a été réceptionné par Sonia Touré qui, au nom de la lauréate, a remercié les organisateurs. Pour sa part, l’auteur de « Alassane Ouattara, une vie singulière », a indiqué que le mérite de son livre revenait plutôt au personnage central du livre, qu’est Alassane Dramane Ouattara. « Le mérite revient à ADO qui déchaîne des passions parmi ceux qui l’aiment mais aussi de la part des gens d’en face », a-t-il dit en substance. Puis, il a expliqué les raisons pour lesquelles le livre a été écrit : «Ce livre peut être vu sous une page d’ombre et sous une page de lumière. La page d’ombre est une réponse à la démission des intellectuels de Côte d’Ivoire qui ne se sont pas arrêtés pour dire non aux dérives et qui ont favorisé les contre- vérités sur la personne du personnage principal de son livre ». C’est aussi selon lui, une page de lumière parce qu’elle vise à amener l’espérance à partir des fautes commises, à pardonner pour annoncer l’espoir d’une Côte d’Ivoire fraternelle, généreuse et terre d’espérance. Pour finir, l’auteur a indiqué que son livre est un devoir de contribuer à la naissance d’une Côte d’Ivoire nouvelle. Le prix spécial qui récompense celui qui s’est investi pour la promotion de la culture est revenue au président du CES.
Thiery Latt