Le sort des couches sociales faibles a toujours été une préoccupation du Dr. Alassane Dramane Ouattara. Dans les institutions financières qu’il a dirigées, il l’a démontré. Devenu homme politique, Ouattara en a fait un axe de priorité. En témoigne, le fonds de solidarité qui porte son nom et celui de son épouse, exclusivement destiné aux femmes. Depuis décembre 2007, Yopougon est le champ d’expérimentation de ce programme d’auto-assistance des femmes. Pour avoir une idée de l’impact de ce fonds sur la vie des bénéficiaires, nous nous sommes rendus à Yopougon, précisément au marché Gesco
“Je rends gloire à Dieu. Grâce au Fonds ADO, j’ai pu retrouver ma dignité et ma famille est aujourd’hui toute heureuse ». Celle qui parle ainsi s’appelle Mme Gourami Lou Djénan, l’une des femmes ayant bénéficié du fonds de solidarité dénommé Fonds ADO et Mme.
Vendredi 10 avril 2009, il est 10 h 35, nous sommes au marché Gesco-Yopougon. Objectif, rencontrer et échanger avec des femmes qui ont bénéficié de ce fonds dans le cadre du financement des microprojets institué par le couple Ouattara. Guidée par M. Vanié Gohoré BI, coordonnateur du Fonds, notre équipe de reportage est accueillie par Mme Gbamblé Lou Yona Virginie, présidente nationale des femmes bénéficiaires du Fonds ADO, a-t-on appris. Après un bref échange avec notre hôte dans son «maquis restaurant » présenté comme lieu de rencontre de l’équipe de coordination locale, Mme Gbamblé Lou Virginie nous conduit à l’intérieur du marché pour rencontrer ses «collègues ». Après quelques détours entre des baraquements et des maisons fraîchement achevées, nous voilà au marché de vivriers de ce sous quartier populaire de Yopougon. Etendu sur plusieurs hectares, le marché de Yopougon Gesco grouille de monde ce vendredi, la veille du week-end. Des femmes de la commune, et même des quartiers huppés de la capitale économique, viennent y faire leur marché hebdomadaire. Des cris de jeunes filles, vendeuses d’eau glacée en sachets, mélangés aux appels des commerçantes à d’éventuels clientes ou clients, perturbent profondément les non habitués de ces lieux. En dépit de ce brouhaha artistique voire mélodieux, nous fonçons à l’intérieur du marché. Sous la conduite de notre guide, Mme Gbamblé, nous arrivons au niveau d’une vendeuse de condiments qu’elle montre du doigt : «Voici l’une de nos sœurs bénéficiaires du fonds », dit-elle. Aussitôt, s’engage entre elle et notre guide, un échange en langue gouro. Visiblement joyeuse de notre présence, notre hôte nous adresse la bienvenue. «C’est vous, les journalistes ? Soyez les bienvenus. Nous sommes là », nous dit-elle d’un air très jovial. Se tenant debout devant son étal bourré de condiments, Mme Gourami Lou Djénan accepte de se confier à nous. La cinquantaine révolue, cette mère de treize enfants et veuve depuis plusieurs années, nous apprend comment elle a pu bénéficier du Fonds ADO et Mme. «Grâce à M. Gohoré Bi Vanié, nous avons appris qu’il y a un fonds dont on pouvait bénéficier pour améliorer notre commerce. Ce qui nous a émerveillées, c’est qu’on ne demandait aucune garantie, on ne nous posait aucune condition également. Nous avons postulé. Aujourd’hui, Dieu merci, ça va bien », explique dame Gourami. Après avoir bénéficié du Fonds ADO à hauteur de 50 000 FCFA, elle a pu, à l’en croire, fructifier son commerce et arrive aujourd’hui, à prendre en charge ses enfants qui sont encore sous son tôt et gagne dignement sa vie. A quelques mètres de dame Gourami, se trouve l’étal d’une autre femme qui a bénéficié du Fonds. Elle répond au nom de Mme Mawa Doumbia. Elle raconte avec un brin de fierté ce qu’elle a pu faire avec l’aide reçue de la part du Président du RDR. « Quand M. Gohoré Bi est venu nous apprendre qu’il y a un Fonds pour nous les femmes, on n’y a pas cru au départ. Parce que plusieurs personnes nous ont trompées. Des gens sont venus prendre les photocopies de nos pièces ensuite, on ne les a plus revus. Nous avons fini par y croire, parce que la personne dont le fonds porte le nom, n’est pas n’importe qui. C’est un homme honnête qui a toujours promis d’aider les femmes » explique dame Doumbia avec enthousiasme. Sans oublier de rappeler qu’elle est partie de presque rien pour être aujourd’hui propriétaire de deux tables de condiments et un baraquement qui lui sert de lieu de vente de riz. Et ce, après avoir bénéficié à trois reprises, du Fonds ADO. «Aujourd’hui, nous sommes soulagées », avoue-t-elle. « Avant, je n’avais pas grand’ chose. J’étais même assise à la maison sans rien faire. Maintenant, grâce à Dieu, j’ai deux étals. Moi-même, je suis ici. Là-bas (elle nous montre de loin un coin du marché) se trouve l’une de mes filles qui vend du riz, à côté, une autre qui vend des condiments », nous dit-elle avec un large sourire qui traduit sa joie d’avoir bénéficie du Fonds ADO et Mme. A l’instar de Mmes Gourami et Doumbia, plusieurs femmes du marché Yopougon-Gesco et partant la commune, ont eu la chance de bénéficier de l’aide mise en place par le Dr Alassane Dramane Ouattara et son épouse. Elles sont pour la plupart des vendeuses de condiments, de vivriers, des tenancières de maquis, des couturières etc.
Pour rappel, il faut noter que c’est M. Kafana Koné, secrétaire général adjoint chargé de l’Organisation et Implantation du RDR, qui est l’initiateur de ce projet. Avec son équipe, nous a-t-on dit, M. Kafana a réfléchi sur les modalités de financement de micro-projets au profit des femmes. La réflexion était menée depuis plusieurs années. Mais c’est en décembre 2007 que le projet a pris corps après qu’il l’a soumis au président du RDR qui l’a approuvé en dotant le fonds de deux millions de francs CFA. Après deux essais qui se sont avérés un succès, son épouse Dominique Ouattara a décidé de renforcer ce fonds à hauteur de trois millions. Ainsi, le Fonds Ado et Mme s’élève aujourd’hui à cinq millions. Il est conçu sur la forme de programme communautaire d’auto-assistance et d’auto-suffisance des femmes.
Des richesses créées
Cette structure de financement vise, en conséquence, à répondre aux besoins fondamentaux des femmes en terme de création d’activités génératrices de revenus. Pour le suivi du fonds, un coordonnateur en la personne de M. Gohoré Bi Vanié Jean Martial, ex-administrateur délégué du programme des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à l’Ouest, a été nommé. Dans son fonctionnement, les gestionnaires du Fonds mettent l’accent sur l’esprit communautaire des femmes qui sont organisées en groupes. Les requérantes montent leur dossier avec un certain nombre d’informations relatives à leur situation matrimoniale (divorcée, mariée ou célibataire, nombre d’enfants en charges), le type de commerce qu’elles envisagent de faire. Chaque bénéficiaire reçoit une enveloppe de 50 000 F qu’elle devra rembourser au bout d’un délai fixé de commun accord, pour assurer ainsi le caractère tournant et pérenne du fonds.
Selon son coordonnateur, le Fonds regroupe près d’un millier de personnes dont 185 bénéficiaires directs pour une enveloppe globale de près de dix millions distribuées. Ainsi, au lancement de l’opération en décembre 2007, cinquante femmes des quartiers Doukouré, Grand marché et marché Micao ont bénéficié chacune de cinquante mille francs CFA, soit 2.500.000 FCFA. En février 2008, quinze femmes recevaient leur enveloppe pour un montant de 750.000 F. Avril 2008, 3.300.000 FCFA sont distribués à 66 femmes. Enfin, en février 2009, 54 femmes ont reçu 2.700.000 F. Ces femmes sont de tous les quartiers précaires ou modestes de la commune de Yopougon, tels que marché Selmer, Port-Bouët II, Marché Maroc, Sideci, Nouveau quartier, etc. Près de dix millions de nos francs sont ainsi injectés dans la microfinance par le couple Ouattara et génèrent plusieurs autres millions de chiffres d’affaires. Sans compter que ces femmes paient l’impôt et autres taxes communales devant renflouer les caisses de l’Etat. Ainsi, le président du RDR crée des richesses pour le bonheur de tous les Ivoiriens. Commerçantes, certes, ces femmes sont également des consommatrices qui ont vu ces temps-ci leur pouvoir d’achat sensiblement amélioré ainsi que leur condition de vie et celle des personnes qui sont à leur charge. Là aussi, le président du RDR permet à des centaines de ses sœurs ivoiriennes de quitter le ghetto de la pauvreté pour avoir de quoi soulager leur famille respective. Une action bénévole qu’il mène à Yopougon, par l’entremise de l’un de ses plus fidèles collaborateurs Gilbert Kafana Koné, au profit des femmes dont l’amélioration des conditions de vie demeure l’une de ses priorités. On peut le dire, le Fonds Ado et Mme à Yopougon est un succès, un exemple à suivre. Et ce, grâce à la disponibilité d’une équipe qui fait preuve de rigueur dans la gestion et d’ingéniosité politique par rapport à la vision du Dr. Alassane Dramane Ouattara.
Ibrahima B. Kamagaté
“Je rends gloire à Dieu. Grâce au Fonds ADO, j’ai pu retrouver ma dignité et ma famille est aujourd’hui toute heureuse ». Celle qui parle ainsi s’appelle Mme Gourami Lou Djénan, l’une des femmes ayant bénéficié du fonds de solidarité dénommé Fonds ADO et Mme.
Vendredi 10 avril 2009, il est 10 h 35, nous sommes au marché Gesco-Yopougon. Objectif, rencontrer et échanger avec des femmes qui ont bénéficié de ce fonds dans le cadre du financement des microprojets institué par le couple Ouattara. Guidée par M. Vanié Gohoré BI, coordonnateur du Fonds, notre équipe de reportage est accueillie par Mme Gbamblé Lou Yona Virginie, présidente nationale des femmes bénéficiaires du Fonds ADO, a-t-on appris. Après un bref échange avec notre hôte dans son «maquis restaurant » présenté comme lieu de rencontre de l’équipe de coordination locale, Mme Gbamblé Lou Virginie nous conduit à l’intérieur du marché pour rencontrer ses «collègues ». Après quelques détours entre des baraquements et des maisons fraîchement achevées, nous voilà au marché de vivriers de ce sous quartier populaire de Yopougon. Etendu sur plusieurs hectares, le marché de Yopougon Gesco grouille de monde ce vendredi, la veille du week-end. Des femmes de la commune, et même des quartiers huppés de la capitale économique, viennent y faire leur marché hebdomadaire. Des cris de jeunes filles, vendeuses d’eau glacée en sachets, mélangés aux appels des commerçantes à d’éventuels clientes ou clients, perturbent profondément les non habitués de ces lieux. En dépit de ce brouhaha artistique voire mélodieux, nous fonçons à l’intérieur du marché. Sous la conduite de notre guide, Mme Gbamblé, nous arrivons au niveau d’une vendeuse de condiments qu’elle montre du doigt : «Voici l’une de nos sœurs bénéficiaires du fonds », dit-elle. Aussitôt, s’engage entre elle et notre guide, un échange en langue gouro. Visiblement joyeuse de notre présence, notre hôte nous adresse la bienvenue. «C’est vous, les journalistes ? Soyez les bienvenus. Nous sommes là », nous dit-elle d’un air très jovial. Se tenant debout devant son étal bourré de condiments, Mme Gourami Lou Djénan accepte de se confier à nous. La cinquantaine révolue, cette mère de treize enfants et veuve depuis plusieurs années, nous apprend comment elle a pu bénéficier du Fonds ADO et Mme. «Grâce à M. Gohoré Bi Vanié, nous avons appris qu’il y a un fonds dont on pouvait bénéficier pour améliorer notre commerce. Ce qui nous a émerveillées, c’est qu’on ne demandait aucune garantie, on ne nous posait aucune condition également. Nous avons postulé. Aujourd’hui, Dieu merci, ça va bien », explique dame Gourami. Après avoir bénéficié du Fonds ADO à hauteur de 50 000 FCFA, elle a pu, à l’en croire, fructifier son commerce et arrive aujourd’hui, à prendre en charge ses enfants qui sont encore sous son tôt et gagne dignement sa vie. A quelques mètres de dame Gourami, se trouve l’étal d’une autre femme qui a bénéficié du Fonds. Elle répond au nom de Mme Mawa Doumbia. Elle raconte avec un brin de fierté ce qu’elle a pu faire avec l’aide reçue de la part du Président du RDR. « Quand M. Gohoré Bi est venu nous apprendre qu’il y a un Fonds pour nous les femmes, on n’y a pas cru au départ. Parce que plusieurs personnes nous ont trompées. Des gens sont venus prendre les photocopies de nos pièces ensuite, on ne les a plus revus. Nous avons fini par y croire, parce que la personne dont le fonds porte le nom, n’est pas n’importe qui. C’est un homme honnête qui a toujours promis d’aider les femmes » explique dame Doumbia avec enthousiasme. Sans oublier de rappeler qu’elle est partie de presque rien pour être aujourd’hui propriétaire de deux tables de condiments et un baraquement qui lui sert de lieu de vente de riz. Et ce, après avoir bénéficié à trois reprises, du Fonds ADO. «Aujourd’hui, nous sommes soulagées », avoue-t-elle. « Avant, je n’avais pas grand’ chose. J’étais même assise à la maison sans rien faire. Maintenant, grâce à Dieu, j’ai deux étals. Moi-même, je suis ici. Là-bas (elle nous montre de loin un coin du marché) se trouve l’une de mes filles qui vend du riz, à côté, une autre qui vend des condiments », nous dit-elle avec un large sourire qui traduit sa joie d’avoir bénéficie du Fonds ADO et Mme. A l’instar de Mmes Gourami et Doumbia, plusieurs femmes du marché Yopougon-Gesco et partant la commune, ont eu la chance de bénéficier de l’aide mise en place par le Dr Alassane Dramane Ouattara et son épouse. Elles sont pour la plupart des vendeuses de condiments, de vivriers, des tenancières de maquis, des couturières etc.
Pour rappel, il faut noter que c’est M. Kafana Koné, secrétaire général adjoint chargé de l’Organisation et Implantation du RDR, qui est l’initiateur de ce projet. Avec son équipe, nous a-t-on dit, M. Kafana a réfléchi sur les modalités de financement de micro-projets au profit des femmes. La réflexion était menée depuis plusieurs années. Mais c’est en décembre 2007 que le projet a pris corps après qu’il l’a soumis au président du RDR qui l’a approuvé en dotant le fonds de deux millions de francs CFA. Après deux essais qui se sont avérés un succès, son épouse Dominique Ouattara a décidé de renforcer ce fonds à hauteur de trois millions. Ainsi, le Fonds Ado et Mme s’élève aujourd’hui à cinq millions. Il est conçu sur la forme de programme communautaire d’auto-assistance et d’auto-suffisance des femmes.
Des richesses créées
Cette structure de financement vise, en conséquence, à répondre aux besoins fondamentaux des femmes en terme de création d’activités génératrices de revenus. Pour le suivi du fonds, un coordonnateur en la personne de M. Gohoré Bi Vanié Jean Martial, ex-administrateur délégué du programme des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à l’Ouest, a été nommé. Dans son fonctionnement, les gestionnaires du Fonds mettent l’accent sur l’esprit communautaire des femmes qui sont organisées en groupes. Les requérantes montent leur dossier avec un certain nombre d’informations relatives à leur situation matrimoniale (divorcée, mariée ou célibataire, nombre d’enfants en charges), le type de commerce qu’elles envisagent de faire. Chaque bénéficiaire reçoit une enveloppe de 50 000 F qu’elle devra rembourser au bout d’un délai fixé de commun accord, pour assurer ainsi le caractère tournant et pérenne du fonds.
Selon son coordonnateur, le Fonds regroupe près d’un millier de personnes dont 185 bénéficiaires directs pour une enveloppe globale de près de dix millions distribuées. Ainsi, au lancement de l’opération en décembre 2007, cinquante femmes des quartiers Doukouré, Grand marché et marché Micao ont bénéficié chacune de cinquante mille francs CFA, soit 2.500.000 FCFA. En février 2008, quinze femmes recevaient leur enveloppe pour un montant de 750.000 F. Avril 2008, 3.300.000 FCFA sont distribués à 66 femmes. Enfin, en février 2009, 54 femmes ont reçu 2.700.000 F. Ces femmes sont de tous les quartiers précaires ou modestes de la commune de Yopougon, tels que marché Selmer, Port-Bouët II, Marché Maroc, Sideci, Nouveau quartier, etc. Près de dix millions de nos francs sont ainsi injectés dans la microfinance par le couple Ouattara et génèrent plusieurs autres millions de chiffres d’affaires. Sans compter que ces femmes paient l’impôt et autres taxes communales devant renflouer les caisses de l’Etat. Ainsi, le président du RDR crée des richesses pour le bonheur de tous les Ivoiriens. Commerçantes, certes, ces femmes sont également des consommatrices qui ont vu ces temps-ci leur pouvoir d’achat sensiblement amélioré ainsi que leur condition de vie et celle des personnes qui sont à leur charge. Là aussi, le président du RDR permet à des centaines de ses sœurs ivoiriennes de quitter le ghetto de la pauvreté pour avoir de quoi soulager leur famille respective. Une action bénévole qu’il mène à Yopougon, par l’entremise de l’un de ses plus fidèles collaborateurs Gilbert Kafana Koné, au profit des femmes dont l’amélioration des conditions de vie demeure l’une de ses priorités. On peut le dire, le Fonds Ado et Mme à Yopougon est un succès, un exemple à suivre. Et ce, grâce à la disponibilité d’une équipe qui fait preuve de rigueur dans la gestion et d’ingéniosité politique par rapport à la vision du Dr. Alassane Dramane Ouattara.
Ibrahima B. Kamagaté