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Politique Publié le lundi 27 avril 2009 | Fraternité Matin

Pascal Affi N’Guessan, président du Fpi : "Nous apportons un soutien vigilant à Soro"

Le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, passe en revue le processus de sortie de crise au moment où tous les acteurs politiques réclament la tenue des élections.



M. le président, au terme de leur conclave tenu le 20 avril, les Forces nouvelles ont exprimé leurs attentes. Notamment le démantèlement des milices, l’ordonnance portant création



de la nouvelle armée, le décret relatif à l’harmonisation des grades des Fafn, celui portant



nomination au grade de général de brigade des généraux Soumaïla Bakayoko et Gueu Michel… Quel commentaire en faites-vous?



A travers cette déclaration, les Forces nouvelles reconnaissent effectivement qu’il y a un fléchissement et qu’un certain nombre de choses n’ont pas été réalisées. Donc des engagements pris à Ouaga n’ont pas été respectés. Evidemment, la liste n’est pas exhaustive parce qu’il faut y ajouter l’unicité des caisses qui n’a pas été réalisée, le transfert des pouvoirs de com’zones aux préfets qui n’est pas effectif, le redéploiement des forces de police et de gendarmerie sur l’ensemble du territoire. Ce sont trois éléments clefs de la normalisation qui n’ont pas été réalisés. Je crois que nous sommes d’accord que le processus connaît un certain fléchissement et qu’il faut se réengager. Il faut que le Premier ministre qui est chargé du programme de sortie de crise se réengage, se remobilise pour essayer de rattraper le temps perdu pour que les élections soient possible en 2009.



Il est vrai que vous vous rejoignez au niveau des constats, mais pour les Forces nouvelles, les actions non réalisées ne relèvent pas de leur fait mais plutôt de celui du Chef de l’Etat ou du Premier ministre.



De toute façon, ces actions relèvent de ceux qui sont chargés de conduire le processus de sortie de crise, donc du Premier ministre et de son gouvernement. Justement, le programme de sortie de crise incombe au Premier ministre. Toutes les observations qui sont faites y compris les nôtres et qui touchent au redéploiement de l’administration lui sont adressées. Ce qui est important, c’est que nous soyons persuadés que ces aspects ne sont pas remis en cause, c’est-à-dire que l’Accord de Ouaga n’est pas remis en cause. Et qu’il s’agit de retards imputables à une absence de diligence ou à des considérations techniques de la part du gouvernement. Nous lui demandons donc, à travers le Premier ministre, de prendre toutes les dispositions pour que ces aspects soient réglés. Personnel-lement, je suis confiant que tous ces messages sont entendus et que les uns et les autres vont prendre les dispositions nécessaires, même s’il y a des réactions qui semblent contester la légitimité de nos revendications. Par ailleurs, il appartient à tout un chacun de faire son travail. Ceux qui sont chargés d’interpeller doivent s’y atteler et ceux qui sont chargés d’examiner les interpellations et de leur donner suite également. C’est la cogestion de tout cela qui fait avancer les choses.



Au-delà des déclarations, entendez-vous rencontrer le Premier ministre par rapport



à toutes ces questions?



Ce n’est pas exclu. Mais il y a plusieurs niveaux d’interventions. Lorsqu’il y a une situation, on peut avoir des échanges informels si ce n’est pas une question majeure qui préoccupe particulièrement l’opinion. On peut aussi faire des interpellations publiques si l’on veut prendre à témoin l’opinion publique pour qu’elle sache que le parti est sensible à la question qui donne lieu à des commentaires dans les foyers, et qu’il dit à haute voix ce que la population murmure dans les chaumières. En espérant que ce message va aussi être entendu par les décideurs comme celui émanant de la base et qu’ils y donneront suite. Ou alors comment communiquer, si d’aventure des actions ont été menées et ne sont pas connues de l’opinion? Comment communiquer pour la rassurer sur le fait que vos préoccupations ont été prises en compte et qu’elles ont même fait l’objet d’un traitement à telle date ? Le fait est que le gouvernement peut mener des actions qui sont inconnues de l’opinion. Par exemple, dans les zones centre, nord, ouest, on ne sait pas ce qui se fait exactement. Où en est-on avec l’unicité des caisses? Y a-t-il un plan, un programme?



Voulez-vous dire qu’il se pose un problème de communication?



Très souvent, il faut le dire, il y a déficit de communication de la part du gouvernement sur ses propres plans. Lorsqu’il prévoit de faire un transfert du pouvoir des commandants de zone aux préfets le 15 janvier et que ce n’est pas effectif, il faut qu’il s’adresse à l’opinion pour le lui expliquer, surtout que la sortie de crise polarise l’attention de toute la Côte d’Ivoire. Elle est accrochée aux accords, au chronogramme, alors chaque fois qu’une échéance est reportée, le gouvernement doit prendre sur lui de communiquer. Je dirais même qu’il faut anticiper, ne pas attendre le dernier jour. Lorsqu’on sait que cette passation des charges ne sera pas possible, une semaine avant, il faudrait faire un communiqué, passer sur un plateau de télévision ou sur une chaîne de radio, discuter avec les journalistes pour que l’opinion soit informée que l’opération n’aura pas lieu pour telles ou telles raisons objectives. Mais en même temps, il faut indiquer à quelle date on pense que sera possible et à quelle condition. C’est parfois un déficit de communication qui est à la base de la passe d’armes qu’on observe entre le Front populaire ivoirien en particulier et le gouvernement sur la mise en oeuvre du processus de paix.



Alors, souvent, au lieu de répondre objectivement aux questions posées, il engage des polémiques inutiles. C’est la mission, la responsabilité d’un gouvernement de répondre aux préoccupations de l’opinion publique.



Le déploiement des unités mixtes de police et de gendarmerie fait partie des préoccupations de l’opinion. C’est que la clef de répartition a été définie mais on ignore encore la date de son effectivité. Qu’en dites-vous?



Cela relève également de la communication. Je suis sûr que le gouvernement a un plan, à partir du moment où des quotas ont été affectés à des régions. Maintenant, il faut que ce plan soit connu et que les uns et les autres soient rassurés. Car, on annonce des quotas, puis c’est le mutisme complet, on ne sait plus quelle est la suite du processus. Evidemment, la décision est intéressante pour certaines personnes mais insuffisante pour d’autres. Surtout qu’on sait que des actions ont été engagées par le passé sans qu’il y ait eu de suite. Il serait bien que dans les jours à venir, le gouvernement communique largement sur ce sujet pour qu’on voie la suite du programme. A savoir quand le déploiement va se faire et combien de temps il prendra? Il y a aussi le cas de l’administration judiciaire, la passation des charges entre les Com’zones et les préfets. Cela participe de la réunification. Il aurait été intéressant que le gouvernement fasse une réflexion globale et nous indique un calendrier. Même si dans la mise en œuvre, il y a des retards de deux jours ou d’une semaine, au moins on aura su qu’il a un plan pour la normalisation. Nous, hommes politiques, nous sommes rassurés que la normalisation est au programme du gouvernement et qu’elle va s’achever avant les élections. La question est de savoir si on ira aux élections dans un pays réunifié, où l’Etat est partout présent et où les forces régulières assurent la sécurité de tous. Ou, comme d’autres l’annoncent, si cette réunification se fera après les élections. Cette question doit être tranchée. C’est le chronogramme qui va être élaboré qui nous permettra d’en savoir davantage. Si on nous dit que toutes ces activités peuvent finir d’ici à fin août/septembre, alors on comprendra qu’elles précéderont les élections. Et ça peut déjà rassurer une frange importante de l’opinion. Je pense que nombre d’incompréhensions et de débats suscités entre le Fpi et les Forces nouvelles résultent aussi des méthodes de gestion.



Continuerez-vous de soutenir le Premier ministre Guillaume Soro en dépit des récentes passes d’armes?



Bien sûr que nous continuerons de le soutenir. Parce que nous voulons sortir de la crise avec lui et parce qu’il est le chef des Forces nouvelles. C’est lui qui va les mener à la démobilisation, à la sortie de crise à travers le redéploiement de toutes les administrations. A partir de ce moment, nous le soutenons. Mais c’est un soutien vigilant, ce n’est ni un chèque en blanc, ni un soutien aveugle. C’est dire que nous le soutenons tant qu’il travaille pour l’application de l’Accord de Ouaga qu’il a lui-même signé. Mais, toutes les fois que nous voyons une dérive, nous intervenons pour rappeler que ce qui est en train de se faire ne nous semble pas conforme à l’accord. Si, chaque fois qu’il y a une dérive, le gouvernement se donnait la peine de nous rencontrer ou même de s’expliquer pour bien indiquer les raisons de ces dérives et les moyens mis en oeuvre pour les corriger, il n’y aurait pas de problème. Nous ne faisons donc pas de critiques gratuites ou pour gêner, mais pour interpeller, rappeler ce que nous avons conclu ensemble et demander que les choses soient menées conformément aux engagements pris.



Depuis un an, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu demande un chronogramme électoral.



Récemment, le président du Rdr, Alassane Dramane Ouattara a estimé que la présidentielle



pouvait se tenir fin octobre, au plus tard. Le président du Fpi a-t-il un projet de chronogramme?



Ce n’est pas à moi d’élaborer un projet de chronogramme. Parce qu’un chronogramme, c’est une succession d’activités devant mener à un objectif, en l’occurrence la tenue des élections. Pour y arriver, il faut terminer l’identification et le recensement électoral pour produire les cartes d’identité et les cartes électorales. Le second aspect, ce sont les questions sécuritaires: le redéploiement des forces, la restauration de l’autorité de l’Etat…. Ce sont des questions qui relèvent du gouvernement. Notre rôle, c’est de constater, d’évaluer et d’indiquer si nous pensons que toutes ces activités sont réalisables d’ici à la fin de l’année 2009. Et sur ce plan, je peux répondre par l’affirmative. Au rythme où nous évoluons et à l’étape actuelle du processus de sortie de crise, le temps qui nous sépare de la fin de l’année 2009 nous paraît largement suffisant pour terminer le recensement électoral, produire les listes électorales et les cartes d’électeur, et pour réunifier totalement le pays. Pratiquement, nous pouvons dire que nous sommes aux dernières étapes, sinon à l’étape finale.



Pouvez-vous être plus explicite au sujet de ces étapes?



En ce qui concerne le recensement électoral, nous sommes à plus de 70% des objectifs visés ; la Commission électorale indépendante a indiqué que ce qui reste à faire nécessitera deux semaines. Même si cela démarre au plus tard à la fin du moins d’avril, jusqu’au 15 mai, on aura terminé la phase terrain du recensement. Elle est la plus délicate parce qu’elle exige beaucoup de moyens et une logistique appropriée. Elle mobilise beaucoup de ressources humaines, est complexe et doit s’étendre sur l’ensemble du territoire. Si nous terminons cette phase lourde et qu’il ne s’agit plus que du traitement des données au niveau informatique, nous pensons que tout se fera plus facilement sans accroc, grève, arrêt intempestifs liés à des mécontentements du fait de l’insuffisance de ressources financières. De juin à octobre, on aura largement le temps de produire les listes électorales, pour les soumettre à l’appréciation des électeurs, avant de fournir les listes définitives et les cartes électorales. Véritablement, je crois que le processus est suffisamment bien avancé sur le plan électoral, la tenue des élections nous paraît donc possible. Sur la question de la sécurité, il ne reste plus qu’à redéployer les institutions de l’Etat. Les préfets et sous-préfets sont déjà sur le terrain. Ce qui leur manque aujourd’hui, c’est la force publique et la justice pour les accompagner dans leur mission et pour leur donner l’autorité nécessaire à l’exercice de leurs prérogatives. Ça, c’est une question de semaines. Les listes des policiers, gendarmes et magistrats étant connues, le reste n’est plus qu’une question de mise en mouvement. Il suffit d’une décision pour que les uns et les autres regagnent leur poste d’affectation. En quelques jours, le processus sera ainsi relancé; au bout d’un mois ou deux, il sera stabilisé. Il est évident que dans un premier temps, tous les éléments ne seront pas redéployables, compte tenu des difficultés logistiques et autre. Mais, au fur et à mesure, les problèmes seront réglés. En un mois ou deux, l’administration pourra reprendre son fonctionnement régulier et atteindre sa vitesse de croisière d’ici à juillet/août. C’est donc dire que nous ne sommes pas loin du bout du tunnel. Evidemment, dans un processus comme le nôtre, les derniers pas sont les plus difficiles, les plus délicats; mais aussi les plus attendus parce que ce sont eux qui nous permettront de franchir la ligne d’arrivée.



Vous ne voulez pas avancer de date...



Je pense que le premier tour de la présidentielle est possible à la date habituelle, c’est-à-dire fin octobre/ début novembre.



Que faites-vous des contraintes financières?



Evidemment, il y a des contraintes financières. C’est justement pour cela que nous devons nous féliciter de l’éligibilité de notre pays à l’initiative Pays pauvres très endettés (Ppte). Puisque cela nous permet d’avoir des appuis budgétaires. C’est une véritable bouffée d’oxygène au plan financier. Je crois que dans la répartition de cette cagnotte, le gouvernement doit mettre en bonne place le financement électoral. C’est un programme sensible, il faut donc que les moyens soient dégagés.



Pendant des années, il y a eu une guéguerre entre les secrétaires généraux des fédérations du parti et les directeurs départementaux de campagne du candidat Laurent Gbagbo. Peut-on aujourd’hui dire que c’est une vieille histoire?



En termes de relations entre les hommes, on ne peut jamais dire que tous les problèmes sont réglés. Nul ne peut jurer, la main sur le cœur, que jusqu’à la fin de sa vie, il n’aura aucun problème avec quiconque. Ce sont des choses normales. A un moment donné du fonctionnement d’une structure, il y a des incompréhensions, voire des désaccords entre les responsables d’organisations différentes qui collaborent à la réalisation des mêmes objectifs. Mais ce qui est important, c’est qu’il existe des structures de coordination et de règlement de conflits. Nous sommes donc là pour régler tous les problèmes qui peuvent naître entre les structures du parti. La contradiction est inhérente à la vie, on ne peut donc dire qu’il n’y en aura jamais entre deux structures, ou entre deux personnalités du parti. Ce qui est important, c’est de savoir si en cas de difficulté, le parti dispose des ressources pour les régler. Pour le moment, la démonstration a été faite qu’il en a pour les régler et continuer sa marche en avant.



A Issia, on fait état d’une crise larvée entre deux membres du gouvernement qui sont des cadres du Fpi, les ministres Désiré Tagro et Bohoun Bouabré. Hier, c’était à Soubré entre M. Gogui Théophile, fédéral, et le secrétaire général du Fpi et Ddc, Miaka Ouretto. Il y a également eu des difficultés à Didiévi et Yamoussoukro… Comment



expliquez-vous ces situations et comment les gérez-vous?



Tout cela est synonyme de vitalité. Les mouvements, les chocs n’existent que là où il y a du dynamisme, de la vitalité. Si le Fpi était un corps sans vie, il n’y aurait pas de crise, de problèmes de cette nature. Tout cela arrive parce que le Fpi est vivant, dynamique, et où les différents responsables ne dorment pas mais agissent. Dans la conduite de leurs missions, il arrive qu’ils se marchent sur les pieds, que certains aient le sentiment qu’on marche sur leurs plate-bandes ou alors que les actions menées par les autres structures ne participent pas suffisamment à l’atteinte de l’objectif final. Les gens l’expriment et chaque fois qu’il y a un problème, on met en mouvement les moyens de résolution. Il y a plusieurs situations. Elles peuvent être personnelles, soit parce qu’il y a deux fortes personnalités dans une région. Dans ce cas, ça peut déboucher sur des étincelles. Mais en même temps, et c’est ce qui est important, ces personnalités sont convaincues qu’elles sont condamnées à s’entendre dans l’intérêt du parti, qu’aucune d’elles ne peut atteindre, seule, l’objectif assigné à toute la région. C’est ce qui s’est passé jusqu’à présent, les uns et les autres sont dans des logiques de leadership. Mais cette compétition est toujours restée dans les limites de l’acceptable pour que le parti n’en pâtisse pas. Nous assurons une veille permanente quant à toutes ces situations. Et si à un moment donné, nous constatons qu’elles dépassent le seuil du tolérable et peuvent dégénérer en véritable conflit qui peut être préjudiciable au parti, nous intervenons pour calmer le jeu et ramener l’ordre dans la région.



Les Ddc ont été nommés en 2005 dans l’espoir que l’élection présidentielle aurait lieu à cette période. Ces structures sont-elles encore d’actualité, quatre ans après? Ne pensez-vous pas qu’il faille mettre en place une nouvelle organisation?



Non ! Je crois que ces structures n’ont pas encore eu l’occasion de mener le quart même de leur mission qui est la conduite du processus électoral. Pour le moment, elles sont dans la phase pré-électorale qui consiste à animer, recruter, soutenir les structures du parti sur le terrain et à se préparer à la confrontation avec les autres partis politiques sur le terrain. C’est cette phase qui a traîné en longueur parce que l’élection n’a pas pu se tenir en 2005. Mais ce n’est pas uniquement pour cela que les Ddc ont été créées. Elles l’ont été pour conduire la campagne électorale. On espère qu’en 2009, les élections auront lieu et que les Ddc pourront véritablement récolter le fruit du travail abattu depuis 2005. Et à partir de là, je crois que leur travail sera achevé.



Les fédéraux se sont souvent plaints de ne pas avoir les moyens de mener à bien leur mission sur le terrain contrairement aux Ddc qui sont souvent des cadres: Directeurs généraux, Pca, ministres…Que faites-vous concrètement pour les fédéraux?



Nous faisons ce que nous pouvons. Les fédérations sont des structures statutaires du parti, permanentes, qui vont donc survivre à la campagne. Avec eux, les problèmes ne se posent pas dans les mêmes termes qu’avec les Ddc. Pour ces derniers, il s’agit de missions ponctuelles, il s’agit de mobiliser dans un délai assez court, le maximum de moyens, d’énergies pour pouvoir gagner une bataille. Alors que pour les fédéraux, il s’agit d’administrer les structures du parti. Les contraintes ne sont donc pas les mêmes. Or nous sommes, depuis 2005, dans un contexte électoral, même si cela dure. Tout le monde est d’accord que tout ce que nous faisons doit déboucher sur des élections. Ce qui fait qu’en définitive, le parti est mobilisé pour l’accomplissement de cette mission électorale. C’est pour cette raison qu’on a le sentiment que les Ddc occupent la première place dans les activités du parti et la direction leur porte plus d’attention. Lorsque nous allons sortir de ce contexte électoral pour entrer dans le contexte classique, les fédérations vont reprendre leur préséance habituelle. Elles ne seront plus en compétition sur le terrain avec quelque structure que ce soit. Après la présidentielle, nous irons aux élections locales. A ce niveau, il appartiendra à chaque fédération de mettre en place sa structure électorale. Nous sommes à un moment de la vie du parti qui exige que les structures chargées des élections soient au premier plan et bénéficient du maximun d’attention et de moyens parce qu’il s’agit de gagner les élections.

interview réalisée par Paulin N. Zobo
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