«Il y a eu plus de peur que de mal», s`est réjoui hier un employé de la primature au moment où nous arrivions devant l`entrée des bâtiments annexes au lieu de travail de Guillaume Soro. C`est là que l`irréparable a failli se produire n`eut été la vigilance de certains employés et la promptitude des sapeurs pompiers. Selon des témoignages recueillis sur place, ce jour non ouvrage (dimanche) aux alentours de 13h30, des personnes (certainement des vigiles - la précision ne nous a pas été donnée) ont vu s`échapper des fenêtres d`un bureau des annexes de la primature une fumée dense. L`origine de cet incendie naissant correspond au service courrier situé au rez-de-chaussée. L`alerte est donnée. Les sapeurs pompiers arrivent promptement sur les lieux. «Ils ont constaté que c`est un climatiseur qui avait commencé à prendre feu, certainement à cause d`un court circuit. Peut-être les occupants du bureau l`avaient-ils oublié en marche tout le week-end», analyse notre source. Les pompiers procéderont aussitôt à l`extinction de la source du foyer naissant. Toutes les portes et les fenêtres de l`annexe ont été ouvertes pour laisser s`échapper la fumée dont la forte odeur agaçait les narines. Nous avons surpris les soldats du feu en poste à la primature et au palais présidentiel avec à leur tête le commandant du palais, procédant au débriefing après l`opération. Notre équipe de reportage a été priée de se retirer. Un militaire en civil a conduit le journaliste et le photographe jusqu`à la sortie de la primature avant de faire cette précision : «Il n`y a pas eu d`incendie. C`est juste la fumée qui a envahi les lieux».
Djama Stanislas
Djama Stanislas