Parti du Pdci depuis 2007 pour rallier le Fpi, Nanan Kouadio Konan alias “Kalonzo”, chef central des 15 communautés baoulé d’Issia, est désormais dans le viseur de son ex-parti. “Après la fête de Pâques dont la deuxième édition a connu un succès sans précédent à Issia, j’ai reçu un coup de fil venant d’Abidjan me disant de faire très attention et de prendre soin de moi. Car, des cadres Pdci de mon village se sont réunis pour attenter à ma vie, parce que je fais basculer tous les Baoulé d’Issia au Fpi”, a-t-il révélé, samedi dernier, à Issia.
A Nguyakro, le village du chef Kalonzo, dans la sous-préfecture de Didiévi, sa sœur cadette, Kouadio Amoin, et les cinq élèves qui logent dans sa villa de 8 pièces ont fui le domicile familial pour se réfugier à Raviat.
Raison de cette désertion, les cadres du vieux parti, selon des sources sûres ont même menacé de brûler cette maison. “Mon neveu N’Goran Yao que j’ai envoyé au village le mercredi 22 avril pour voir l’évolution de la situation a même été déconseillé par certains parents de dormir dans ma maison et il a dû passer la nuit ailleurs”, fait remarquer Nanan Kouadio Konan.
Selon lui, ce même jour, un autre coup de fil venu d’Abidjan lui indique que des individus ont perçu la somme de trois millions de FCFA avec pour mission de l’assassiner et qu’ils suivent ses déplacements.
Djédjé Mady avait donné le ton
Les menaces de tous ordres dont est l’objet le chef central des Baoulé d’Issia ont certes pris des proportions effarantes depuis la fête de pâques, mais elles ne datent pas de maintenant. “En 2007, le ministre Désiré Tagro, en sa qualité de directeur de campagne adjoint chargé des allogènes à la direction départementale de campagne à Issia est venu me voir pour me demander de travailler avec lui, et j’ai accepté. Après cette rencontre Djédjé Mady et le premier adjoint au maire de Koumassi, N’Dri Konan Simplice, sont venus me menacer à Saïoua, puis chez le chef godê à Issia. Mady était là et il a demandé qu’on me démette de mon autorité de chef central, parce que, selon, lui j’entraîne les Baoulé au Fpi, mais tout cela n’a pas marché”, révèle-t-il. Avant de se souvenir qu’il a déjà été victime de menace de mort en 2008 après de chaudes altercations avec un chef de sa communauté dont le pdci voulait se servir pour le destituer. Ses collaborateurs, directs dont Yao Richard, ex-secrétaire de section pdci de Kiprégogoa, Koffi Benjamin et bien d’autres anciens dignitaires du vieux parti sont tous devenus des ennemis jurés de certains de leurs frères et de leurs anciens camarades de parti, tous déboussolés par ces défections en masse.
Vincent Deh Envoyé spécial
A Nguyakro, le village du chef Kalonzo, dans la sous-préfecture de Didiévi, sa sœur cadette, Kouadio Amoin, et les cinq élèves qui logent dans sa villa de 8 pièces ont fui le domicile familial pour se réfugier à Raviat.
Raison de cette désertion, les cadres du vieux parti, selon des sources sûres ont même menacé de brûler cette maison. “Mon neveu N’Goran Yao que j’ai envoyé au village le mercredi 22 avril pour voir l’évolution de la situation a même été déconseillé par certains parents de dormir dans ma maison et il a dû passer la nuit ailleurs”, fait remarquer Nanan Kouadio Konan.
Selon lui, ce même jour, un autre coup de fil venu d’Abidjan lui indique que des individus ont perçu la somme de trois millions de FCFA avec pour mission de l’assassiner et qu’ils suivent ses déplacements.
Djédjé Mady avait donné le ton
Les menaces de tous ordres dont est l’objet le chef central des Baoulé d’Issia ont certes pris des proportions effarantes depuis la fête de pâques, mais elles ne datent pas de maintenant. “En 2007, le ministre Désiré Tagro, en sa qualité de directeur de campagne adjoint chargé des allogènes à la direction départementale de campagne à Issia est venu me voir pour me demander de travailler avec lui, et j’ai accepté. Après cette rencontre Djédjé Mady et le premier adjoint au maire de Koumassi, N’Dri Konan Simplice, sont venus me menacer à Saïoua, puis chez le chef godê à Issia. Mady était là et il a demandé qu’on me démette de mon autorité de chef central, parce que, selon, lui j’entraîne les Baoulé au Fpi, mais tout cela n’a pas marché”, révèle-t-il. Avant de se souvenir qu’il a déjà été victime de menace de mort en 2008 après de chaudes altercations avec un chef de sa communauté dont le pdci voulait se servir pour le destituer. Ses collaborateurs, directs dont Yao Richard, ex-secrétaire de section pdci de Kiprégogoa, Koffi Benjamin et bien d’autres anciens dignitaires du vieux parti sont tous devenus des ennemis jurés de certains de leurs frères et de leurs anciens camarades de parti, tous déboussolés par ces défections en masse.
Vincent Deh Envoyé spécial
