Le siège du Rip+ (Réseau ivoirien des organisations de personnes vivant avec le VIH-Sida) à l'hôpital du pont sis à Treichville a servi de cadre au conclave des hommes de média, le vendredi 25 avril 2009 pour leur implication dans la mobilisation communautaire pour la Jncd (Journée nationale de conseil dépistage) le 20 juin prochain.
Accroître la demande de dépistage, prévenir les nouvelles infections au VIH, offrir des services de qualité aux PVVIH (personnes vivant avec le VIH) et améliorer leur qualité de vie. C'est autour de ces objectifs que sera organisée le samedi 20 juin 2009 la Jncd (Journée nationale de conseil dépistage). Selon les rapports de l'EIS (enquête sur les indicateurs du Sida) en 2005, 6% des Ivoiriens se sont soumis au test de dépistage, tandis que 94% sont considérés comme séro-ignorants (qui ne connaissent pas leur statut sérologique). Soucieux que ce chiffre s'accroisse pour l'horizon 2010, le Rip+ entend prendre le taureau par les cornes pour initier le projet "Servir". Celui-ci propose d'institutionnaliser une journée nationale de dépistage avec le ministère de la Lutte contre le Sida. Ce qui implique que les médias ont un rôle prépondérant dans la sensibilisation. Qui se veut de proximité avec une approche communautaire. Le Directeur du Rip+, Cyriaque Ako, a invité l'ensemble de la presse nationale à s'approprier ce projet, qui permettra de dissiper les préjugés et éluder la phobie du VIH-Sida. Car dira-t-il: "le VIH-Sida est une maladie chronique. Le dépistage est clé et les ARV (antirétroviraux) sortent les morts du tombeau. Les ARV sont gratuits en Côte d'Ivoire et disponibles dans les centres spécialisés. C'est pourquoi, j'ai été scandalisé par l'attitude de Mme Hortense Gadji qui se répandait dans la presse un moment", a condamné le Directeur du Rip+. Pour lui, une telle attitude participe de la stigmatisation des PVVIH. Cyriaque Ako a, par ailleurs, exhorté les journalistes à ne pas verser dans la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH. "Connaître son statut est un pas vers la vie", a martelé Cyriaque Ako, Directeur du Rip+.
KDM
Accroître la demande de dépistage, prévenir les nouvelles infections au VIH, offrir des services de qualité aux PVVIH (personnes vivant avec le VIH) et améliorer leur qualité de vie. C'est autour de ces objectifs que sera organisée le samedi 20 juin 2009 la Jncd (Journée nationale de conseil dépistage). Selon les rapports de l'EIS (enquête sur les indicateurs du Sida) en 2005, 6% des Ivoiriens se sont soumis au test de dépistage, tandis que 94% sont considérés comme séro-ignorants (qui ne connaissent pas leur statut sérologique). Soucieux que ce chiffre s'accroisse pour l'horizon 2010, le Rip+ entend prendre le taureau par les cornes pour initier le projet "Servir". Celui-ci propose d'institutionnaliser une journée nationale de dépistage avec le ministère de la Lutte contre le Sida. Ce qui implique que les médias ont un rôle prépondérant dans la sensibilisation. Qui se veut de proximité avec une approche communautaire. Le Directeur du Rip+, Cyriaque Ako, a invité l'ensemble de la presse nationale à s'approprier ce projet, qui permettra de dissiper les préjugés et éluder la phobie du VIH-Sida. Car dira-t-il: "le VIH-Sida est une maladie chronique. Le dépistage est clé et les ARV (antirétroviraux) sortent les morts du tombeau. Les ARV sont gratuits en Côte d'Ivoire et disponibles dans les centres spécialisés. C'est pourquoi, j'ai été scandalisé par l'attitude de Mme Hortense Gadji qui se répandait dans la presse un moment", a condamné le Directeur du Rip+. Pour lui, une telle attitude participe de la stigmatisation des PVVIH. Cyriaque Ako a, par ailleurs, exhorté les journalistes à ne pas verser dans la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH. "Connaître son statut est un pas vers la vie", a martelé Cyriaque Ako, Directeur du Rip+.
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