Le phénomène zouglou, né dans les années 1990, dans les cités universitaires, a pris des proportions telles qu’il est devenu aujourd’hui l’une des références musicales mondiales, clouant ainsi le bec à ceux qui ne donnaient pas longue vie à cette musique urbaine. Qui meuble le quotidien des Ivoiriens. Et les zouglouphiles ne manquent d’ailleurs pas d’inspirations dans ce sens. Avec des textes poignants, teintés d’humour, ils passent au peigne fin les maux de la société, chantent la vie, etc. Plus qu’une simple musique chorégraphique, le zouglou apparaît aujourd’hui comme un moyen de communication privilégié de la jeunesse ivoirienne. C’est pour célébrer ce rythme, ses acteurs et les mélomanes que Charles Blé Goudé, président du Congrès des jeunes et des patriotes (Cojep), a initié ‘’La nuit du Zouglou’’, qui est d’ailleurs à sa 3e édition. Elle se déroulera au Palais de la culture dès 18 heures. «Espoir 2000», Bilé Didier, l’Enfant Siro et Petit Yodé, «les Patrons», Dezy Champion, auxquels se grefferont près d’une trentaine de groupes zouglou, à en croire les organisateurs, sont attendus à cette fête de la musique. Les pionniers tout comme les poucets du zouglou, feront montre de leur talent, ce jour-là. Les mélomanes auront droit à du live et retrouveront, avec joie, des groupes qui ont fait les beaux jours du Zouglou et qui se sont par la suite évaporés dans la nature.
Les artistes, lors de ce concert, promettent de casser la baraque et de faire le show avec tous ceux qui effectueront le déplacement ce jeudi à la salle Anoumanbo du Palais de la culture… Pour libérer en zouglou. Et entonner le cri de la revendication et de la dénonciation : «Zouglou, C.A.»
M.C. Obindé
Les artistes, lors de ce concert, promettent de casser la baraque et de faire le show avec tous ceux qui effectueront le déplacement ce jeudi à la salle Anoumanbo du Palais de la culture… Pour libérer en zouglou. Et entonner le cri de la revendication et de la dénonciation : «Zouglou, C.A.»
M.C. Obindé