Samedi 25 avril 2009. Il est 18 h 30. Le Parc des sports de Treichville est quasiment plein pour recevoir la star du reggae africain Tiken Jah Fakoly, qui se produit dans le cadre d'un concert humanitaire dénommé “Un concert, une école”.
Dans les minutes qui suivent, quand l'artiste fait son entrée au stade à bord d'un véhicule Infinity, au son de “Cool ruler”, un titre de Lee Scratch Perry, interprété par Calif des Wisemen, l'orchestre du Parker place d'Abidjan, c'est le délire.
Juste après leur prestation, Tiken, drapé dans un grand boubou en bogolan, rejoint la scène pour communier avec ses fans qu'il retrouve pour la deuxième fois après son exil au Mali. Il est 19 h 28. Coup sur coup, il enchaîne “Etats-unis d'Afrique”, “Guinée”, “Hommage aux panafricains”, “Mon général”, “Changement historique”, “Ouvrez les frontières”, “Tata”. Ce dernier titre, qui est un hymne à l'amour, est chanté avec le groupe zouglou Magic system.
Asalfo, Manadja, Goudé et Tino sont là pour partager et soutenir l'action humanitaire de leur aîné qui a décidé à travers ce concert de réhabiliter l'école primaire de Biafra Treichville. Il y a deux semaines, les Gaous avaient eux aussi posé un acte humanitaire de haute portée en offrant une école primaire de six classes d'une valeur de 50 millions FCFA à Anoumanbo, dans la commune de Marcory.
Au-delà de son engagement humanitaire, Tiken a, comme il le fait à travers ses concerts, interpellé les dirigeants politiques africains, voire du monde. En les exhortant à la justice, à la démocratie et à la liberté.
Le public, particulièrement plus nombreux que lors de son premier passage après son exil au Mali, n'a pas arrêté de chanter et de danser avec son idole durant tout le spectacle qui s'est achevé autour de 22 h 30 sans incident majeur.
Sérikpa Benson
Dans les minutes qui suivent, quand l'artiste fait son entrée au stade à bord d'un véhicule Infinity, au son de “Cool ruler”, un titre de Lee Scratch Perry, interprété par Calif des Wisemen, l'orchestre du Parker place d'Abidjan, c'est le délire.
Juste après leur prestation, Tiken, drapé dans un grand boubou en bogolan, rejoint la scène pour communier avec ses fans qu'il retrouve pour la deuxième fois après son exil au Mali. Il est 19 h 28. Coup sur coup, il enchaîne “Etats-unis d'Afrique”, “Guinée”, “Hommage aux panafricains”, “Mon général”, “Changement historique”, “Ouvrez les frontières”, “Tata”. Ce dernier titre, qui est un hymne à l'amour, est chanté avec le groupe zouglou Magic system.
Asalfo, Manadja, Goudé et Tino sont là pour partager et soutenir l'action humanitaire de leur aîné qui a décidé à travers ce concert de réhabiliter l'école primaire de Biafra Treichville. Il y a deux semaines, les Gaous avaient eux aussi posé un acte humanitaire de haute portée en offrant une école primaire de six classes d'une valeur de 50 millions FCFA à Anoumanbo, dans la commune de Marcory.
Au-delà de son engagement humanitaire, Tiken a, comme il le fait à travers ses concerts, interpellé les dirigeants politiques africains, voire du monde. En les exhortant à la justice, à la démocratie et à la liberté.
Le public, particulièrement plus nombreux que lors de son premier passage après son exil au Mali, n'a pas arrêté de chanter et de danser avec son idole durant tout le spectacle qui s'est achevé autour de 22 h 30 sans incident majeur.
Sérikpa Benson