Dans sa phase pilote, le projet de réduction de la pauvreté dans le Bas sassandra, va offrir de milliers d'emplois aux jeunes.
“Notre objectif dans ce projet est de contribuer d'une part, aux efforts de réduction de la pauvreté et de nous impliquer davantage dans les actions de développement durable d'autre part. Pour permettre d'avoir en toute saison, en zone rurale, un niveau de service acceptable des routes et autres voies de communication dans la région du Bas-Sanssandra". Ces propos sont de M. Philippe G. Goth, Directeur général du Fonds d'entretien routier (Fer). C'était le lundi dernier, à l'Hôtel Sophia de San Pedro à l'occasion de la table ronde des partenaires du projet pilote de réduction de la pauvreté dans cette partie de la Côte d'Ivoire. Où, le réseau routier se distingue par 471 Km de routes bitumées et 7251 Km de routes en terre dont 922 km ont un trafic moyen journalier sur toute l’année supérieur à 50 véhicules par jour. En effet, dans ce projet initié par M. Désiré Dallo, Directeur général du Port autonome de San Pedro, en collaboration avec la Fao, le Fer entend jouer un rôle de premier plan. Afin de faire prendre conscience de ce que la route est un patrimoine dont le rôle a été longtemps ignoré dans la théorie économique. Mais aussi et surtout faire prendre connaissance de ce que représente le réseau routier national au cœur du système productif et de production. "Dans cette optique, a dit M. Goth, le Fer a identifié la réduction de la pauvreté comme étant une des actions prioritaires, et souhaite accorder dans son programme général,une attention particulière aux ménages ruraux, pauvres et vulnérables dont l'agriculture constitue la principale source de revenu. C'est dans ce cadre que nous adhérons pleinement à la mise en œuvre de ce programme décentralisé de lutte contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté. Surtout que, le réseau routier ivoirien est dans un état de dégradation avancée ". Toutes choses qui entraînent entre autres, les problèmes de mobilité des opérateurs économiques et l'évacuation des productions des cultures vivrières et la dégradation des matériels roulants. Mais aussi, et surtout les difficultés d'accès aux zones de production agricole et l'écoulement des productions vers les zones de consommation. Dans une région qu'on appelle la nouvelle boucle du cacao, mais aussi grande productrice de banane, et où la pauvreté dans le monde rural est très avancée, il faut agir vite en posant des actes forts. D'où, tout le sens de l'engagement du Fer à mobiliser 500 millions de Fcfa, rien que dans le cadre de cette opération sur un besoin de 2,075 milliards de Fcfa. "La stratégie que nous préconisons au titre de ce programme, au regard des infrastructures et pistes villageoises porte sur des ouvrages qui ne nécessitent pas une technicité particulière mais celle de la Haute intensité de main-d'œuvre (Himo) et qui consisteront à réhabiliter certains tronçons du réseau routier devenus impraticables par l'ensemble des voies bitumées, ou par des arbres et herbes sur les accotements et, colmater les nids de poules ", précise le patron du Fer. Qui ajoute que ces travaux préventifs qui permettent de préserver la route utilise la main d'œuvre locale sans grande technicité, à faire l'entretien des routes à moindre coût et donner de l'emploi aux jeunes. Donc, à injecter de l'argent dans les économies locales et donner la possibilité aux collectivités locales de s'investir et prendre en main, la réalisation de certaines infrastructures publiques et communautaires cruciales. Mais, quel est le montant de l'enveloppe affecté à la composante réhabilitation des routes? Selon, le dg du Fer, ce sont 500 millions de Fcfa qui vont servir à réhabiliter 255 Km de routes. Une affaire pour la masse juvénile de cette partie de la Cote d'Ivoire, dont une bonne frange est bien souvent le fer de lance de nombreux conflits fonciers et que s'attelle à régler régulièrement, le Docteur Obouho Jacques, préfet de la région du Bas-Sassandra.
Bamba Mafoumgbé,
Envoyé spécial à San Pedro
bamaf2000@yahoo.fr
“Notre objectif dans ce projet est de contribuer d'une part, aux efforts de réduction de la pauvreté et de nous impliquer davantage dans les actions de développement durable d'autre part. Pour permettre d'avoir en toute saison, en zone rurale, un niveau de service acceptable des routes et autres voies de communication dans la région du Bas-Sanssandra". Ces propos sont de M. Philippe G. Goth, Directeur général du Fonds d'entretien routier (Fer). C'était le lundi dernier, à l'Hôtel Sophia de San Pedro à l'occasion de la table ronde des partenaires du projet pilote de réduction de la pauvreté dans cette partie de la Côte d'Ivoire. Où, le réseau routier se distingue par 471 Km de routes bitumées et 7251 Km de routes en terre dont 922 km ont un trafic moyen journalier sur toute l’année supérieur à 50 véhicules par jour. En effet, dans ce projet initié par M. Désiré Dallo, Directeur général du Port autonome de San Pedro, en collaboration avec la Fao, le Fer entend jouer un rôle de premier plan. Afin de faire prendre conscience de ce que la route est un patrimoine dont le rôle a été longtemps ignoré dans la théorie économique. Mais aussi et surtout faire prendre connaissance de ce que représente le réseau routier national au cœur du système productif et de production. "Dans cette optique, a dit M. Goth, le Fer a identifié la réduction de la pauvreté comme étant une des actions prioritaires, et souhaite accorder dans son programme général,une attention particulière aux ménages ruraux, pauvres et vulnérables dont l'agriculture constitue la principale source de revenu. C'est dans ce cadre que nous adhérons pleinement à la mise en œuvre de ce programme décentralisé de lutte contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté. Surtout que, le réseau routier ivoirien est dans un état de dégradation avancée ". Toutes choses qui entraînent entre autres, les problèmes de mobilité des opérateurs économiques et l'évacuation des productions des cultures vivrières et la dégradation des matériels roulants. Mais aussi, et surtout les difficultés d'accès aux zones de production agricole et l'écoulement des productions vers les zones de consommation. Dans une région qu'on appelle la nouvelle boucle du cacao, mais aussi grande productrice de banane, et où la pauvreté dans le monde rural est très avancée, il faut agir vite en posant des actes forts. D'où, tout le sens de l'engagement du Fer à mobiliser 500 millions de Fcfa, rien que dans le cadre de cette opération sur un besoin de 2,075 milliards de Fcfa. "La stratégie que nous préconisons au titre de ce programme, au regard des infrastructures et pistes villageoises porte sur des ouvrages qui ne nécessitent pas une technicité particulière mais celle de la Haute intensité de main-d'œuvre (Himo) et qui consisteront à réhabiliter certains tronçons du réseau routier devenus impraticables par l'ensemble des voies bitumées, ou par des arbres et herbes sur les accotements et, colmater les nids de poules ", précise le patron du Fer. Qui ajoute que ces travaux préventifs qui permettent de préserver la route utilise la main d'œuvre locale sans grande technicité, à faire l'entretien des routes à moindre coût et donner de l'emploi aux jeunes. Donc, à injecter de l'argent dans les économies locales et donner la possibilité aux collectivités locales de s'investir et prendre en main, la réalisation de certaines infrastructures publiques et communautaires cruciales. Mais, quel est le montant de l'enveloppe affecté à la composante réhabilitation des routes? Selon, le dg du Fer, ce sont 500 millions de Fcfa qui vont servir à réhabiliter 255 Km de routes. Une affaire pour la masse juvénile de cette partie de la Cote d'Ivoire, dont une bonne frange est bien souvent le fer de lance de nombreux conflits fonciers et que s'attelle à régler régulièrement, le Docteur Obouho Jacques, préfet de la région du Bas-Sassandra.
Bamba Mafoumgbé,
Envoyé spécial à San Pedro
bamaf2000@yahoo.fr
