Le Palais de la présidence sis au Plateau a servi de cadre hier, à la célébration de la fête du travail du 1er mai.
"Monsieur le Président de la République, au-delà de nos revendications, nous voudrions, avec votre permission, dire qu'il y a une de nos exigences qui surclasse toutes les autres. C'est l'ordre. Vous devez rétablir l'ordre. Lorsqu'on circule dans la ville d'Abidjan, on est frappé par un phénomène : La prolifération des gyrophares, la conduite en sens inverse de voitures marquées UN comme si être des Nations unies, mettait fin au respect de la loi. Ces désordres observés dans la circulation sont symptomatiques de la profondeur du mal. Vous devez réagir. " Tels sont les propos du Secrétaire Général de la Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d'Ivoire (Fesaci) hier, au palais présidentiel à l'occasion de la célébration de la fête du travail du 1er mai. L'occasion était belle pour Nyamien Messou d'expliquer de vive voix au chef de l'Etat ivoirien le comportement de certains hauts dignitaires et fonctionnaires d'Etat accrédités en Côte d'Ivoire et qui se comportent en roitelets comme en territoire conquis. Les patriotes non plus n'ont pas été épargnés par les justes remarques du Secrétaire général de la Fesaci. Il a fustigé leur attitude qui consiste à se pavoiser dans les grandes surfaces les armes aux poings et accompagnés le plus souvent de gardes du corps. Il a, à cet effet, lancé un appel à ses patriotes pour qu'ils se ressaisissent. Parce que la situation sécuritaire? a-t-il indiqué, ne justifie plus qu'ils se promènent avec des gardes du corps. " Ne faites pas en sorte que le capital d'estime que les Ivoiriens ont pour vous s'évanouisse.", leur a-t-il lancé. Au chapitre de cahier de charge et de revendications 2009. Comme il est de coutume chaque année, les revendications essentielles de la Fesaci sont relatives à la reforme du statut général de la fonction publique et au code du travail ainsi qu'aux problèmes annexes y afférents. Aux revendications d'ordre général, le secrétaire général a expliqué que concernant le concours de l'Etat à l'exercice de l'activité syndicale, l'Etat a donné l'impulsion nécessaire et les procédures sont en cours pour donner pleine satisfaction aux centrales syndicales sur ce point. Messou a rassuré ses syndiqués que, le ministère de l'Economie et des finances s'y attelle. Au chapitre de la revalorisation du Smig, Nyamien Messou a soutenu que le chantier de la revalorisation a été ouvert en août 2008. Après de longues et pénibles discussions, les partenaires sociaux et le gouvernement sont parvenus à un accord et les procédures de prises d'un arrêté du ministère sont en cours. La quintessence de cette fête du 1er mai a été la création du Conseil National du Travail. Le processus entamé pour sa mise en place depuis 3 ans concrétisé hier, en présence du Président de la République S.em Laurent Gbagbo. Bien d'autres chapitres tels que la réforme du code du travail et du statut général de la fonction publique, le profil de carrière et reclassement indiciaire, la grille indemnitaire et le volet sur la retraite ont été autant de préoccupations dont l'Etat a plus ou moins donné satisfaction. Que ce soit l'Ugtci ou la Centrale Dignité, tous ont été unanimes pour la défense des droits des travailleurs et la lutte pour leur bien être social.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellelesouab@hotmail.fr
"Monsieur le Président de la République, au-delà de nos revendications, nous voudrions, avec votre permission, dire qu'il y a une de nos exigences qui surclasse toutes les autres. C'est l'ordre. Vous devez rétablir l'ordre. Lorsqu'on circule dans la ville d'Abidjan, on est frappé par un phénomène : La prolifération des gyrophares, la conduite en sens inverse de voitures marquées UN comme si être des Nations unies, mettait fin au respect de la loi. Ces désordres observés dans la circulation sont symptomatiques de la profondeur du mal. Vous devez réagir. " Tels sont les propos du Secrétaire Général de la Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d'Ivoire (Fesaci) hier, au palais présidentiel à l'occasion de la célébration de la fête du travail du 1er mai. L'occasion était belle pour Nyamien Messou d'expliquer de vive voix au chef de l'Etat ivoirien le comportement de certains hauts dignitaires et fonctionnaires d'Etat accrédités en Côte d'Ivoire et qui se comportent en roitelets comme en territoire conquis. Les patriotes non plus n'ont pas été épargnés par les justes remarques du Secrétaire général de la Fesaci. Il a fustigé leur attitude qui consiste à se pavoiser dans les grandes surfaces les armes aux poings et accompagnés le plus souvent de gardes du corps. Il a, à cet effet, lancé un appel à ses patriotes pour qu'ils se ressaisissent. Parce que la situation sécuritaire? a-t-il indiqué, ne justifie plus qu'ils se promènent avec des gardes du corps. " Ne faites pas en sorte que le capital d'estime que les Ivoiriens ont pour vous s'évanouisse.", leur a-t-il lancé. Au chapitre de cahier de charge et de revendications 2009. Comme il est de coutume chaque année, les revendications essentielles de la Fesaci sont relatives à la reforme du statut général de la fonction publique et au code du travail ainsi qu'aux problèmes annexes y afférents. Aux revendications d'ordre général, le secrétaire général a expliqué que concernant le concours de l'Etat à l'exercice de l'activité syndicale, l'Etat a donné l'impulsion nécessaire et les procédures sont en cours pour donner pleine satisfaction aux centrales syndicales sur ce point. Messou a rassuré ses syndiqués que, le ministère de l'Economie et des finances s'y attelle. Au chapitre de la revalorisation du Smig, Nyamien Messou a soutenu que le chantier de la revalorisation a été ouvert en août 2008. Après de longues et pénibles discussions, les partenaires sociaux et le gouvernement sont parvenus à un accord et les procédures de prises d'un arrêté du ministère sont en cours. La quintessence de cette fête du 1er mai a été la création du Conseil National du Travail. Le processus entamé pour sa mise en place depuis 3 ans concrétisé hier, en présence du Président de la République S.em Laurent Gbagbo. Bien d'autres chapitres tels que la réforme du code du travail et du statut général de la fonction publique, le profil de carrière et reclassement indiciaire, la grille indemnitaire et le volet sur la retraite ont été autant de préoccupations dont l'Etat a plus ou moins donné satisfaction. Que ce soit l'Ugtci ou la Centrale Dignité, tous ont été unanimes pour la défense des droits des travailleurs et la lutte pour leur bien être social.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellelesouab@hotmail.fr