Selon Didier Kla, expert bien connu dans les milieux des télécommunications et des Ntic en Côte d’Ivoire, l’identification des détenteurs de numéros de téléphonie mobile démarrera effectivement en juin prochain. Cette mesure est issue du dernier sommet régional sur la cybersécurité. C’est également une volonté du Chef de l’Etat ivoirien désireux de protéger le pays et ses habitants contre la cybercriminalité que constitue notamment la diffusion de fausses rumeurs par les Sms, a expliqué l’expert qui animait une conférence mercredi dernier à l’initiative du Forum de la jeunesse consommatrice des Ntic (Fojec’Ntic) à l’hôtel communal de Cocody.
Le conférencier a longuement entretenu plusieurs dizaines de jeunes sur les méfaits de la cybercriminalité. M. Kla s’est d’abord attelé à expliquer aux jeunes les différentes manifestations du fléau. Précisant également que la cybercriminalité est à la fois les actes de destruction opérés en utilisant les Ntic et l’attaque contre ses infrastructures. Cyber-conflits, cyber-pédophilie, ingénierie sociale, système de « broutage», spams. Ce sont les formes de la cyber-délinquance énumérées par le conférencier qui n’a pas manqué de reconnaître que la Côte d’Ivoire connaît malheureusement ce mal. Parce que « la cybercriminalité fait perdre 25% des ressources » aux Etats, a-t-il révélé, citant une étude fiable. « Les statistiques montrent qu’un enfant sur cinq est aujourd’hui victime de cyber-pédophilie… On vend aujourd’hui des enfants sur Internet », a vivement dénoncé Didier Kla.
Le conférencier a également mis en garde la jeunesse contre les fraudes sur Internet connues beaucoup plus sous le nom de « broutage », consistant à vider des comptes bancaires ou à escroquer au travers d’autres manœuvres. « On peut savoir qui vous êtes, où vous habitez…Sur Internet, on n’est pas si anonyme qu’on le croit », a-t-il insisté. Tout en appelant les services gouvernementaux et les magistrats ivoiriens à la formation.
Cette conférence a bénéficié du soutien de M. Lia Bi Douaya, ancien ministre de la Communication et des Ntic. Ses organisateurs, le Fojec’Ntic, se veulent une force qui participe à l’élaboration d’une bonne réglementation du secteur des Ntic en Côte d’Ivoire. Le Fojec’Ntic est dirigé par Pacôme Onoma Dago, étudiant doctorant en Physique nucléaire et radioprotection.
Barthélemy Kouamé
Le conférencier a longuement entretenu plusieurs dizaines de jeunes sur les méfaits de la cybercriminalité. M. Kla s’est d’abord attelé à expliquer aux jeunes les différentes manifestations du fléau. Précisant également que la cybercriminalité est à la fois les actes de destruction opérés en utilisant les Ntic et l’attaque contre ses infrastructures. Cyber-conflits, cyber-pédophilie, ingénierie sociale, système de « broutage», spams. Ce sont les formes de la cyber-délinquance énumérées par le conférencier qui n’a pas manqué de reconnaître que la Côte d’Ivoire connaît malheureusement ce mal. Parce que « la cybercriminalité fait perdre 25% des ressources » aux Etats, a-t-il révélé, citant une étude fiable. « Les statistiques montrent qu’un enfant sur cinq est aujourd’hui victime de cyber-pédophilie… On vend aujourd’hui des enfants sur Internet », a vivement dénoncé Didier Kla.
Le conférencier a également mis en garde la jeunesse contre les fraudes sur Internet connues beaucoup plus sous le nom de « broutage », consistant à vider des comptes bancaires ou à escroquer au travers d’autres manœuvres. « On peut savoir qui vous êtes, où vous habitez…Sur Internet, on n’est pas si anonyme qu’on le croit », a-t-il insisté. Tout en appelant les services gouvernementaux et les magistrats ivoiriens à la formation.
Cette conférence a bénéficié du soutien de M. Lia Bi Douaya, ancien ministre de la Communication et des Ntic. Ses organisateurs, le Fojec’Ntic, se veulent une force qui participe à l’élaboration d’une bonne réglementation du secteur des Ntic en Côte d’Ivoire. Le Fojec’Ntic est dirigé par Pacôme Onoma Dago, étudiant doctorant en Physique nucléaire et radioprotection.
Barthélemy Kouamé