Les Forces Nouvelles ont entrepris depuis le samedi 2 mai 2009 dernier une campagne d’explication auprès des populations et des couches socio-professionnelles de la vallée du Bandama sur la démission de Guillaume Soro de la primature et qui a fait couler beaucoup d’encre tant au niveau national qu’international. M. Sékongo Félicien qui entretenait les dignitaires religieux au secrétariat général, a profité du moment pour répondre au président Gbagbo qui a estimé que les com-zones disparaîtraient à partir du 5 mai avec le redéploiement des gendarmes et policiers.
« Pourquoi les com-zones qui font office de commandant de région militaire ou commandant de bataillon doivent-ils disparaître ? Qui s’occupera de la sécurité ? Ils ne disparaîtront pas même après les élections », a déclaré le conseiller spécial du secrétaire général des Forces Nouvelles devant les responsables religieux le samedi dernier. Revenant sur le sujet principal de cette rencontre, Sékongo Félicien alias Zagadou a indiqué que l’appel à la démission du secrétaire général des Forces Nouvelles fait par les délégués fait suite au comportement du clan présidentiel qui ne cesse d’attaquer le Premier ministre. Ce qui, estime-t-il, a tendance à bloquer le processus de paix. Parlant d’élection, l’orateur a fait savoir que le président Gbagbo restera au pouvoir s’il n’y a pas d’élection. Selon lui, la crainte pour le clan présidentiel de perdre son privilège dont il bénéficie est donc une raison de ne pas organiser des élections et passer par tous les moyens pour empêcher que celles-ci se tiennent. Face à cette remarque, les Forces Nouvelles par l’entremise du collaborateur de Guillaume Soro disent ne pas se laisser faire. Car « on veille au grain. Tout le monde doit se battre dans ce sens pour qu’il y ait des élections » a souhaité Sékongo Félicien qui s’est empressé de se prononcer sur le débat qui se fait autour du maintien de son patron à la primature. « L’intention de Soro n’est pas d’être Premier ministre. Notre combat aujourd’hui est de faire en sorte qu’on ne parle plus de guerre en Côte d’Ivoire. Les Forces Nouvelles appellent de tous leurs vœux la fin de la crise ; il ne sert à rien d’appeler les gens à la reprise des hostilités. On doit faire en sorte que la Côte d’Ivoire finisse avec la crise » a-t-il plaidé. Selon lui, «l’échec de Ouaga n’augure aucun lendemain meilleur pour le pays».Les religieux, après l’avoir religieusement écouté, ont salué la démarche entreprise par les Forces ouvelles et souhaité que dorénavant qu’ils soient consultés avant toute action.
Bosco de Paré
« Pourquoi les com-zones qui font office de commandant de région militaire ou commandant de bataillon doivent-ils disparaître ? Qui s’occupera de la sécurité ? Ils ne disparaîtront pas même après les élections », a déclaré le conseiller spécial du secrétaire général des Forces Nouvelles devant les responsables religieux le samedi dernier. Revenant sur le sujet principal de cette rencontre, Sékongo Félicien alias Zagadou a indiqué que l’appel à la démission du secrétaire général des Forces Nouvelles fait par les délégués fait suite au comportement du clan présidentiel qui ne cesse d’attaquer le Premier ministre. Ce qui, estime-t-il, a tendance à bloquer le processus de paix. Parlant d’élection, l’orateur a fait savoir que le président Gbagbo restera au pouvoir s’il n’y a pas d’élection. Selon lui, la crainte pour le clan présidentiel de perdre son privilège dont il bénéficie est donc une raison de ne pas organiser des élections et passer par tous les moyens pour empêcher que celles-ci se tiennent. Face à cette remarque, les Forces Nouvelles par l’entremise du collaborateur de Guillaume Soro disent ne pas se laisser faire. Car « on veille au grain. Tout le monde doit se battre dans ce sens pour qu’il y ait des élections » a souhaité Sékongo Félicien qui s’est empressé de se prononcer sur le débat qui se fait autour du maintien de son patron à la primature. « L’intention de Soro n’est pas d’être Premier ministre. Notre combat aujourd’hui est de faire en sorte qu’on ne parle plus de guerre en Côte d’Ivoire. Les Forces Nouvelles appellent de tous leurs vœux la fin de la crise ; il ne sert à rien d’appeler les gens à la reprise des hostilités. On doit faire en sorte que la Côte d’Ivoire finisse avec la crise » a-t-il plaidé. Selon lui, «l’échec de Ouaga n’augure aucun lendemain meilleur pour le pays».Les religieux, après l’avoir religieusement écouté, ont salué la démarche entreprise par les Forces ouvelles et souhaité que dorénavant qu’ils soient consultés avant toute action.
Bosco de Paré
