Tenue des élections en 2009/ Les jeunes Alassanistes - “Il faut mettre la pression sur Gbagbo”

Les élections présidentielles sont possibles cette année, à la date du 11 octobre. C’est le point de vue de plusieurs observateurs de la scène politique ivoirienne. Ces derniers ont été rejoints le samedi dernier par le Fondation des jeunes Alassanistes pour la démocratie (FJAD). Au cours d’un point de presse qu’il a animé ce jour-là à la Rue Lepic, au siège du RDR, Abou Soro, président de ladite fondation a indiqué que toutes les conditions étaient réunies pour la tenue des élections présidentielles le 11 octobre. «A présent la présidentielle est possible cette année, le 11 octobre), a-t-il estimé. Et le premier responsable de la FJAD de justifier ses propos par : «la réunification du pays est une réalité, le redéploiement de l’administration est en phase d’achèvement, les audiences foraines ont été un succès et l’opération de l’identification et du recensement électoral donnent des résultats satisfaisants avec un peu plus de 6 millions d’Ivoiriens pris en compte ». Selon lui, plus rien ne s’oppose à la tenue de la présidentielle. Pour Abou Soro, les agissements des leaders du FPI ne sont que des diversions pour faire perdurer la souffrance des Ivoiriens et tordre le coup à l’accord de Ouaga qu’eux même ont signé. «L’accord de Ouaga signé entre le camp présidentiel et l’ex-rébellion et accepté par tous avait pour objectif d de créer une bonne ambiance et de réunir les conditions pour la tenue des élections et donc de la sortie de crise. Malheureusement, les refondateurs, adeptes des coups bas, manoeuvrent pour fragiliser le processus », a regretté le conférencier. C’est pour mettre fin à ces agissements qu’ils invitent la communauté nationale et internationale à plus de vigilance. « Il faut que partout, les gens fassent pression sur Laurent Gbagbo et les siens. Sinon les élections n’auront jamais lieu dans ce pays », a-t-il averti. Quant au choix porté sur le candidat du RDR, le président de la FJAC justifie sa position par «Nous avons choisi ADO parce que pour nous, le problème de la Côte d’Ivoire est avant tout économique. Et nous pensons que c’est lui qui a les remèdes à ce mal », a conclu le conférencier.
Thiery Latt