“J'interviens ce matin pour m'acquitter d'un devoir républicain. J'ai fait le déplacement, hier soir (ndlr : avant-hier) pour vous accueillir ici aujourd'hui. Pour montrer que nous sommes ensemble pour le combat que vous avez initié avec votre jeune frère Alassane Dramane Ouattara. Nous sommes ensemble jusqu'au bout. Le maître de cérémonie me chahutait tantôt, il a fait référence à une partie de mon histoire personnelle, moins glorieuse que la vôtre mais sur le plan local qui a une haute portée. Donc je choisis la maison du père parce que mon père fut un des membres fondateurs du PDCI dans cette région. Il a aussi fait la prison de Grand Bassam. Je sais de quoi je parle. Vous savez que les vicissitudes de la vie sont telles qu'il y a des enfants qui sont un peu têtus. Ils vont voir ailleurs. Ce n'est pas pour autant qu'il doit venir contre la maison du père. La maison du père est intacte. Rassurez-vous, tous les autres sont restés au PDCI. Moi, je suis parti, justement pour vous aider, vous et votre frère à conquérir ce pays, à l'enlever des mains de ceux qui sont là aujourd'hui. C'est notre combat à nous tous. Bonne arrivée à Bouna. Ce n'est pas moi que les gens sont venus entendre. Je souhaite paraphraser un peu le slogan du PDCI, "Le bonheur pour chacun, le progrès pour tous". Je dirai "fasse Dieu que nous vivions ensemble pour vivre le bonheur pour chacun et le progrès pour tous. Merci."
Propos recueillis et retranscrits par PK
Propos recueillis et retranscrits par PK