M. Antoine Bah, ressortissant du département de Kouibly, village de Guézon-Gbéan, est le secrétaire général de la représentation FPI en Guinée. Récemment élu pour, dit-il, revigorer le parti dans ce pays, il vient de séjourner en Côte d’Ivoire durant une semaine. Notre Voie l’a rencontré.
Notre voie : Comment se porte le FPI en Guinée ?
Antoine Bah : Le parti semblait sombrer. Nous avons dû nous ressaisir rapidement pour organiser des élections afin de porter à la tête du FPI en Guinée, quelqu’un que l’ensemble des militants ont jugé à même de diriger au mieux ce parti en Guinée.
N.V. : Le FPI est-il présent partout dans le pays ou seulement dans une partie du territoire ?
A.B. : Le parti est présent un peu partout, en Guinée mais beaucoup plus à l’intérieur du pays. C’est pourquoi nous allons incessamment investir l’intérieur pour sensibiliser davantage nos militants, mieux, recruter dans les rangs des autres partis.
N.V : Comment est organisée la représentation du FPI en Guinée ?
A.B. : Nous avons des représentants locaux, notamment à N’zérékoré où se trouve une forte communauté ivoirienne. Mais cette localité se situe à plus de 1000 km de Conakry. Il y a également d’autres localités comme Kindia qui est une ville industrielle où les Ivoiriens sont beaucoup présents.
N.V. : Comment est faite la répartition politique des Ivoiriens en Guinée ?
A.B. : En dehors du FPI, il y a le RDR qui se bat beaucoup et dont les premiers responsables sont fréquemment présents en Guinée. C’est pourquoi nous avons souhaité sensibiliser nos responsables afin que de temps en temps, ils viennent appuyer les actions que nous menons sur le terrain.
N.V. : Qu’attendez-vous précisément de la direction du FPI ?
A.B. : Qu’elle s’intéresse un peu plus à ceux de l’extérieur. Nous avons l’impression d’être un peu oubliés et que l’on attend la veille des élections pour se souvenir que le FPI a des représentations à l’extérieur. Le RDR, lui, est vraiment présent en Guinée car ses responsables sont souvent à Conakry.
N.V. : Il existe quand même les canaux de communication entre la direction de votre parti et vous ?
A.B. : Souvent, on utilise le téléphone. Mais même à ce niveau, c’est difficile, malgré la grande disponibilité de Madame Kipré du siège.
Etant à la tête du FPI depuis le 5 mars, j’ai bien voulu profiter de mes congés annuels pour prendre attache avec les responsables de mon parti à Abidjan.
Et, je tiens à dire merci au camarade Sokouri Bohui qui m’a facilité la tâche, en me mettant rapidement en contact avec la plus haute hiérarchie du FPI.
J’ai été reçu par le camarade Président Affi N’Guessan, lui-même, entouré de ses plus proches collaborateurs, notamment le camarade Aboudramane Sangaré (mon ancien professeur de droit des relations internationales à la FAC de Droit à l’université de Cocody à Abidjan) et le camarade Laurent Akoun.
N.V. : Quelles sont les chances du FPI en Guinée pour les élections qui arrivent ?
A.B. : Nos chances existent. Nous n’allons pas croiser les bras. Il ne faut pas dormir sur nos acquis en pensant que tout est gagné. Nous redoublons d’effort. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons organisé les élections. Nous allons investir toutes les communes de Conakry et encore plus à l’intérieur du pays.
Premièrement, nous préparons l’investiture du nouveau responsable du FPI en Guinée. Cela va se faire le 5 juin prochain, à la veille du match Côte d’Ivoire/Guinée. C’est une occasion où beaucoup d’Ivoiriens seront là. On peut donc en profiter pour inviter nos dirigeants à cette investiture. Ce jour-là, nous allons mobiliser toute l’artillerie pour que l’élection du président Gbagbo se fasse dans de très bonnes conditions, avec un très bon score.
Interview réalisée par Paul D. Tayoro
Notre voie : Comment se porte le FPI en Guinée ?
Antoine Bah : Le parti semblait sombrer. Nous avons dû nous ressaisir rapidement pour organiser des élections afin de porter à la tête du FPI en Guinée, quelqu’un que l’ensemble des militants ont jugé à même de diriger au mieux ce parti en Guinée.
N.V. : Le FPI est-il présent partout dans le pays ou seulement dans une partie du territoire ?
A.B. : Le parti est présent un peu partout, en Guinée mais beaucoup plus à l’intérieur du pays. C’est pourquoi nous allons incessamment investir l’intérieur pour sensibiliser davantage nos militants, mieux, recruter dans les rangs des autres partis.
N.V : Comment est organisée la représentation du FPI en Guinée ?
A.B. : Nous avons des représentants locaux, notamment à N’zérékoré où se trouve une forte communauté ivoirienne. Mais cette localité se situe à plus de 1000 km de Conakry. Il y a également d’autres localités comme Kindia qui est une ville industrielle où les Ivoiriens sont beaucoup présents.
N.V. : Comment est faite la répartition politique des Ivoiriens en Guinée ?
A.B. : En dehors du FPI, il y a le RDR qui se bat beaucoup et dont les premiers responsables sont fréquemment présents en Guinée. C’est pourquoi nous avons souhaité sensibiliser nos responsables afin que de temps en temps, ils viennent appuyer les actions que nous menons sur le terrain.
N.V. : Qu’attendez-vous précisément de la direction du FPI ?
A.B. : Qu’elle s’intéresse un peu plus à ceux de l’extérieur. Nous avons l’impression d’être un peu oubliés et que l’on attend la veille des élections pour se souvenir que le FPI a des représentations à l’extérieur. Le RDR, lui, est vraiment présent en Guinée car ses responsables sont souvent à Conakry.
N.V. : Il existe quand même les canaux de communication entre la direction de votre parti et vous ?
A.B. : Souvent, on utilise le téléphone. Mais même à ce niveau, c’est difficile, malgré la grande disponibilité de Madame Kipré du siège.
Etant à la tête du FPI depuis le 5 mars, j’ai bien voulu profiter de mes congés annuels pour prendre attache avec les responsables de mon parti à Abidjan.
Et, je tiens à dire merci au camarade Sokouri Bohui qui m’a facilité la tâche, en me mettant rapidement en contact avec la plus haute hiérarchie du FPI.
J’ai été reçu par le camarade Président Affi N’Guessan, lui-même, entouré de ses plus proches collaborateurs, notamment le camarade Aboudramane Sangaré (mon ancien professeur de droit des relations internationales à la FAC de Droit à l’université de Cocody à Abidjan) et le camarade Laurent Akoun.
N.V. : Quelles sont les chances du FPI en Guinée pour les élections qui arrivent ?
A.B. : Nos chances existent. Nous n’allons pas croiser les bras. Il ne faut pas dormir sur nos acquis en pensant que tout est gagné. Nous redoublons d’effort. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons organisé les élections. Nous allons investir toutes les communes de Conakry et encore plus à l’intérieur du pays.
Premièrement, nous préparons l’investiture du nouveau responsable du FPI en Guinée. Cela va se faire le 5 juin prochain, à la veille du match Côte d’Ivoire/Guinée. C’est une occasion où beaucoup d’Ivoiriens seront là. On peut donc en profiter pour inviter nos dirigeants à cette investiture. Ce jour-là, nous allons mobiliser toute l’artillerie pour que l’élection du président Gbagbo se fasse dans de très bonnes conditions, avec un très bon score.
Interview réalisée par Paul D. Tayoro
