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Politique Publié le mardi 5 mai 2009 | Notre Voie

Ce qu’on voulait éviter

En fixant l’âge maximum des candidats à la présidentielle à 75 ans, les rédacteurs de la constitution ivoirienne avaient estimé qu’à cet âge, on n’avait plus toute la force physique et mentale de diriger avec efficacité un pays. C’était donc d’abord pour des raisons physiologiques non négligeables, en ce sens que si certaines personnes peuvent être solides à cet âge, d’autres et de loin les plus nombreuses présentent des signes de sénilité.

La sénilité, faut-il le souligner, est un ensemble des aspects pathologiques et régressifs caractéristiques de la vieillesse. Dans le cas du président Bédié, seul un spécialiste peut dire objectivement s’il présente des signes de sénilité ou pas. Néanmoins, compte tenu de certains faits, les Ivoiriens peuvent s’inquiéter de voir leur pays dirigé par lui. Les plus anciens se souviennent que dans ses derniers jours, feu Houphouët-Boigny ne maîtrisait plus les choses, ce qui a permis à Alassane Ouattara, le premier ministre d’alors qu’il a subitement jeté dans l’arène politique ivoirienne de mener (presque) tout seul le bateau ivoire. Les conséquences sont incalculables. Et la candidature de Henri Konan Bédié à 75 ans, est l’une des conséquences tout aussi incalculables de la guerre.

Dan Opéli
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