Mme Dréhi, présidente de l’Ong «Savoir pour mieux vivre» (Sa.po.mi.vie) et présidente fondatrice des éditions Edilis, a décidé de faire, de la promotion des langues maternelles, son cheval de bataille.
Depuis 2003, elle a initié une série d’activités qui visent à les vulgariser et les sauvegarder . Mercredi dernier, à la Fondation Memel Fotê, elle a convié le public au lancement de la quinzaine des langues maternelles, qui est à sa 6e édition. Le thème de cette année est : «Langues maternelles et développement humain durable».
Pour Mme Dréhi, avec les partenaires, il convient de conjuguer les efforts afin que les différentes actions puissent converger vers leur développement. Pour y parvenir, elle parcourt, avec les partenaires du secteur, le pays profond pour attirer l’attention de la population sur l’importance et le rôle des langues maternelles. Le programme d’activités est décliné en 5 points essentiels: la mise en place d’un projet de cours d’initiation à la lecture et l’écriture des langues maternelles ; une campagne de sensibilisation dans les langues maternelles à l’approche des élections l’organisation de conférences tous les deux mois ; une tribune libre autour de sous- thèmes et l’instauration des concours du meilleur polyglotte, lecteur et scripteur.
A en croire les organisateurs, le lancement de cette édition permettra aux populations de préparer, les différents concours prévus à Abidjan, Bouaké, Bouna et chez le peuple Toura. Au lancement, Edilis a présenté des syllabaires en Wobé, Dioula, Attié, etc.
Les langues maternelles constituent des richesses et renferment d’énormes connaissances. C’est pour leur pérennisation que certaines personnes, notamment le Pr. Zogbo Gnoleba Raymond a créé le dictionnaire Bété, et Kouadio Jérémie, le dictionnaire Baoulé. Quant au Pr. Aholy, il travaille sur le lexique Abouré. Tous étaient là pour la promotion des langues maternelles.
Marie Chantal Obindé
Depuis 2003, elle a initié une série d’activités qui visent à les vulgariser et les sauvegarder . Mercredi dernier, à la Fondation Memel Fotê, elle a convié le public au lancement de la quinzaine des langues maternelles, qui est à sa 6e édition. Le thème de cette année est : «Langues maternelles et développement humain durable».
Pour Mme Dréhi, avec les partenaires, il convient de conjuguer les efforts afin que les différentes actions puissent converger vers leur développement. Pour y parvenir, elle parcourt, avec les partenaires du secteur, le pays profond pour attirer l’attention de la population sur l’importance et le rôle des langues maternelles. Le programme d’activités est décliné en 5 points essentiels: la mise en place d’un projet de cours d’initiation à la lecture et l’écriture des langues maternelles ; une campagne de sensibilisation dans les langues maternelles à l’approche des élections l’organisation de conférences tous les deux mois ; une tribune libre autour de sous- thèmes et l’instauration des concours du meilleur polyglotte, lecteur et scripteur.
A en croire les organisateurs, le lancement de cette édition permettra aux populations de préparer, les différents concours prévus à Abidjan, Bouaké, Bouna et chez le peuple Toura. Au lancement, Edilis a présenté des syllabaires en Wobé, Dioula, Attié, etc.
Les langues maternelles constituent des richesses et renferment d’énormes connaissances. C’est pour leur pérennisation que certaines personnes, notamment le Pr. Zogbo Gnoleba Raymond a créé le dictionnaire Bété, et Kouadio Jérémie, le dictionnaire Baoulé. Quant au Pr. Aholy, il travaille sur le lexique Abouré. Tous étaient là pour la promotion des langues maternelles.
Marie Chantal Obindé