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Politique Publié le jeudi 7 mai 2009 | Le Nouveau Réveil

Zié Daouda Coulibaly, président de la Fondation Espoir du PDCI (FEP) : “Nous nous attelons à un travail rationnel auprès des populations enrôlées"

Après la création de la Fondation espoir du Pdci, Zié Daouda Coulibaly Péwélégnan, président national de ladite structure a bien voulu nous accorder une interview pour en parler. A travers cet entretien, le président Zié revient sur les fondements de la fondation avant de présenter les actions immédiates et à venir de cette nouvelle structure de soutien au Pdci et au président Bédié. Il n'occulte pas d'afficher ses intentions de déployer des stratégies pour aider à la campagne du Pdci avec le président Bédié.


Vous êtes le président national de la Fondation espoir du Pdci-Rda. A quoi répond cette fondation ?

Tout d'abord, il faut savoir qu'une fondation répond toujours à une mission d'intérêt général. A la différence d'une association qui regroupe des adhérents, une fondation peut économiser de l'argent ; ce qui permet de débloquer des budgets conséquents pour financer ses projets spécifiques. La Fondation espoir du Pdci est un regroupement de jeunes militants qui oeuvrent pour l'expression et l'émancipation du militant. Le militant, pour marquer son émancipation, doit pouvoir se donner les moyens d'appuyer son parti politique dans toutes les luttes. De par notre action, nous devons pouvoir créer la confiance pour amener les populations à soutenir économiquement le Pdci-Rda et son candidat, le président Aimé Henri Konan Bédié.


Mais pourquoi une fondation et non une structure de soutien ordinaire comme nous avons l'habitude de voir ?

Fondation, parce que nous voulons innover. Fondation parce qu'il s'agit de préparer les bases naturelles du Pdci-Rda à travers sa jeunesse consciente et responsable. Nous nous sommes dit qu'à la veille des prochaines élections, il nous faut creuser en profondeur le travail du parti afin de réaliser le contrat de confiance naturelle autour de Bédié. La fondation doit pouvoir mettre à la disposition du Pdci plusieurs bibliothèques de cadres afin de soutenir le projet de société du président Bédié. Alors nous nous sommes interrogés : Quelle bibliothèque de cadres informaticiens avons-nous au Pdci pour repenser la politique de l'informatique ? Quelle bibliothèque de cadres agriculteurs avons-nous au Pdci pour repenser la politique agricole de notre pays ? Quelle bibliothèque de cadres banquiers avons-nous au Pdci pour repenser la politique économique de notre pays ? Combien sont-ils les cadres du Pdci qui brûlent d'envie de faire partager leurs idées au compte du parti dans l'opinion publique ? Combien sont-ils qui ont tout simplement envie de faire connaître leur expertise, leur expérience ? Combien sont-ils qui ont repéré les déclarations antérieures de nos adversaires et qui ont des réponses adéquates mais qui n'ont aucune tribune pour constituer notre banque d'arguments de batailles politiques. Voici le pourquoi de la fondation.


Qu'est-ce qui a suscité la création d'une telle structure ?

J'ai été membre fondateur d'un club de soutien de la place et un matin, au réveil, j'ai constaté dans votre quotidien un réaménagement technique qui ignore désormais mes fonctions dans ce mouvement. J'en ai pris acte et j'ai décidé de m'organiser pour continuer à aider autrement mon parti. Ne voulant pas faire du réchauffé, j'ai décidé de lancer une fondation. Car une fondation appelle au rationnel, à une action de maturité qui construit une autre action. J'en ai parlé autour de moi et des jeunes amis du Pdci ont décidé de m'accompagner et nous y sommes.


Qui peut être membre ?

Pour être membre de la Fondation, il faut être mobilisateur dans sa région mais surtout, un mobilisateur qui est prêt à contribuer à la campagne du Pdci avec Bédié. Il faut également avoir une valeur à partager dans le parti. Comme les membres de la Jeune chambre économique ou ceux du Lion's club, le membre de la Fondation doit être un fan de la littérature scientifique en matière de campagne électorale. Nous imposons l'adresse électronique à tous les membres. A défaut, le membre doit faire partie d'un Focus groupe du quartier parce que nous travaillons en réseau. Vous savez " en communication politique, il y a le dire et la manière de dire ". Le membre de la fondation doit incarner ce dicton.


Quelles sont vos ambitions à court terme dans ce contexte pré électoral ?

Nous voulons construire une nouvelle culture de militantisme au Pdci-Rda avec la jeune génération. Mais pour l'heure, nous allons tenter de répondre à cette question : Quelle communication et avec quels moyens financiers pour faire reélire le président Bédié. Sur le plan de la communication, nous sommes en ce moment en studio avec M. Kané Sondé pour reprendre le film sur les actions du président Bédié. Dans quelques jours, nous livrerons un film plus digeste qui part du parcours du président Bédié, jusqu'à l'accord politique de Ouagadougou, ainsi que l'opération d'identification et de recensement électoral. Nous allons parcourir la Côte d'Ivoire avec ce film. Nous allons mettre également à la disposition de nos populations un site pour promouvoir la culture de masse. L'internet est devenu un nouveau véhicule de la communication électorale en plaçant le citoyen au centre du processus de décision. Il s'agira pour nous de promouvoir la stimulation du débat politique par l'internet. Pour nous, à la Fondation Pdci-Rda, nous devons organiser le consensus national autour du président Bédié. Nous allons organiser dans toutes les grandes régions, des Focus groupes afin d'identifier les attentes des électeurs. De part cette stratégie, les bons messages du Pdci pourront atteindre les bonnes personnes au bon moment. Nous allons aussi réaliser les engagements électoraux avec les couches socio professionnelles. N'oublions pas que nous sommes dans une tendance moderne de la communication électorale, où il faut satisfaire les besoins des consommateurs électeurs. Pour le domaine financier, je vous informe que nous irons en séminaire dans les prochains jours avec des banquiers de la place pour former nos membres. Un numéro de compte sera communiqué et nous lancerons le ''Fonds Rising'' de la jeunesse du Pdci pour le candidat Bédié autour du slogan " Je mobilise, je contribue ".


Avez-vous les moyens de votre politique ?

Nous avons dit le jour de notre conférence inaugurale, que le Pdci est une citadelle politique et il appartient aux jeunes de la Fondation, de la transformer en une citadelle économique. Si la Chine a pu transformer son potentiel humain en puissance économique, alors nous jeunes du Pdci dans l'union des énergies, nous pouvons apporter beaucoup à notre parti en mobilisant et en contribuant. Nous n'allons pas déballer toute notre stratégie, mais sachez que à cœur vaillant rien n'est impossible.


N'avez-vous pas peur d'échouer ?

Retenez simplement que nous ne sommes pas à notre première expérience, mais en même temps, retenez que nous sommes en période pré-électorale où l'heure n'est pas à la mobilisation populaire et spectaculaire. Mais, plutôt à un travail rationnel et objectif au niveau des populations enrôlées. C’est à cela que va s’atteler la FEDP. Même si j'échoue j'aurai quand même le mérite d'avoir essayé. Et puis, radié d'une structure, il faut bien que j'existe politiquement.


Avez-vous un siège ?

Notre siège est situé à Yopougon ancien Bel air. Pour tous ceux qui veulent des informations peuvent appeler notre secrétariat permanent au 23 45 20 46.


Avez-vous commencé à installer vos bases ?

Nos bases sont en pleine installation et bientôt vous verrez ce que nous ferons sur le terrain.

Certains disent que vous n'avez pas du monde derrière vous. Que répondez-vous à ceux-là?
Notre structure n'est pas qu'une structure de mobilisation ordinaire, mais elle est en plus une structure de mobilisation rationnelle. De toute façon, il n'y a pas plus aveugle que celui qui dispose de sa vue et qui refuse de voir. Les amis sincères de la Fondation étaient à la conférence inaugurale à la Bibliothèque nationale. Ils ont vu ce qui s'est passé. Je souhaite que les uns et les autres aient le courage de voir les choses telles qu'elles sont. M. Ehui Bernard, représentait ce jour-là la direction du parti. Il a constaté des démissions massives de leur ancien mouvement pour adhérer systématiquement à la Fep. Il n'y a pas eu de mise en scène dans la salle. C'est d'ailleurs le lieu de remercier et féliciter tous les journalistes qui y étaient et qui ont fait des comptes rendus à la hauteur de l'évènement.


Vous êtes également le manager du groupe de presse "Le réveil". Avec vos nouvelles charges, allez-vous abandonner votre mission auprès du journal ?

Non! Non! Au contraire les deux ne sont pas incompatibles ! Il y aura une étroite collaboration entre les clubs de lecteurs et les bases de la Fondation espoir Pdci. Nous considérons les clubs de lecteurs du "Réveil" comme un groupe de personnes ayant la littérature scientifique en matière de campagne électorale. Ce sont justement les membres de ces clubs de lecteurs qui auront la lourde tâche d'animer, d'éclairer les bases populaires. Les messages forts du président Bédié passent par "Le nouveau réveil", et ce sont les clubs de lecteurs du "Réveil" qui vont parachever le travail sur le terrain. Il faut s'attendre à une étroite collaboration entre le club des lecteurs et les bases de la Fondation sur le terrain. Car c'est maintenant que nous allons mettre en mission tous les clubs de lecteurs. Nous allons les amener à faire de la science sociale sur le langage politique, l'image politique du président Bédié, l'évaluation et le suivi de l'opinion publique, la communication électorale, la réception et la diffusion des messages. La Fondation espoir va trouver la tribune et le club de lecteur vient éclairer la scène à partir du contenu du journal qui est pour lui la sève à développer. Nous allons faire en sorte que dans toutes les régions de la Côte d'Ivoire les clubs de lecteurs puissent organiser le débat citoyen et ensemble avec les bases de la Fondation, ils vont contribuer à fabriquer le consentement national autour de Bédié.


Avez-vous un dernier mot à l'endroit de vos militants ?

Je voudrais d'abord remercier toute la rédaction du groupe de presse "Le Réveil" pour le soutien à notre Fondation. Je voudrais également remercier tous ceux qui ont décidé de nous accompagner dans notre noble mission. Je leur donne rendez-vous aux travaux du futur séminaire, ainsi qu'au grand concert de lancement du Fonds Rising pour Bédié et j'invite tous ceux qui aspirent à notre idéal de mobiliser et de contribuer, de rentrer en contact avec notre secrétariat permanent pour de plus amples informations. Je précise que le séminaire va prendre en compte les clubs de lecteurs et les représentants des bases de la Fondation, afin de mettre en musique tout cela.

Interview réalisée par François Bécanthy
Coll : Serge Amany
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