Le chemin de croix des agents du Fonds de garantie des coopératives café-cacao (Fgccc) se poursuit. Après cinq (05) mois d'arriérés de salaires finalement payés, le personnel est aujourd'hui menacé d'un chômage technique. M. N'guessan Eugène porte-parole des délégués des 73 travailleurs à l’occasion d’un déjeuner organisé hier à l’honneur des journalistes, s'est dit surpris d'une telle mesure émanant du comité de gestion. "Le Directeur général du Fgccc au cours d'une réunion avec les travailleurs, le lundi 4 mai dernier, nous disait que sur recommandation du comité de gestion de la filière café-cacao, il est demandé à la Direction générale du fonds de garantie de procéder à un chômage technique de tout le personnel et de ne laisser qu'une seule standardiste. Ce que nous trouvons impossible dans l'état actuel des choses" a-t-il fait savoir. M. N'guessan Eugène et ses collègues ne comprennent pas le bienfondé de ce chômage technique de deux (02 mois). A en croire le porte-parole, le Fgccc n'est pas une structure de production. Et donc en tant que telle, on ne peut pas prétexter de cette décision pour repositionner le fonds qui, dit-on, est en difficulté. D'ailleurs, il rappelle que "Le Fonds, depuis 1999 a soutenu les activités de la filière. Aujourd'hui en terme de chiffre, c'est au moins 60 milliards que le Fgccc a mis à la disposition des opérateurs de la filière café-cacao. Mais en retour, il n'a pas eu plus de 15 milliards". pour M. N'guessan Eugène, cette structure reste donc un instrument important. Ce serait alors dommage, selon lui, de la "décapiter".
Djè KM
Djè KM
