L’atelier sur la “Fraude, vols, actes de vandalisme, occupations anarchiques sur le réseau électrique, quelles solutions” qui s’est tenu à Grand-Bassam, du 28 au 30 avril dernier, a adopté de grandes décisions. La plus importante reste certainement l’adoption d’un code de l’électricité qui doit prendre en compte les spécificités du secteur de l’électricité et traiter de la répression de la fraude, des actes de vol et de vandalisme sur le réseau électrique, et des occupations anarchiques des couloirs de lignes aériennes. Ce code, selon le rapport de synthèse lu par M. Kodjo Kouamé, président du comité scientifique, s’attellera à identifier clairement les éléments constitutifs de la fraude sur l’électricité, conférer à la fraude une nature délictuelle dans l’échelle des infractions pénales punies comme telle. Toutefois, les quartiers péri urbains ayant été identifiés comme de gros foyers de fraude du fait des difficultés d’accès à l’électricité, il a été recommandé l’intensification à moindre coût des extensions de réseau dans ces quartiers, avec des coûts de branchement réduits.
Mieux, l’atelier a jugé urgent d’introduire auprès du ministère de l’Intérieur un recours en annulation des arrêtés municipaux autorisant des installations dans les couloirs de lignes, des accès et des abords des ouvrages électriques. Cette lutte contre l’occupation anarchique des couloirs de lignes nécessitera la démolition des bâtisses existantes. Ainsi, il a été demandé au concessionnaire de renforcer sa section chargée de la surveillance et du contrôle des ouvrages électriques pour détecter les cas d’occupations anarchiques, et de créer un cadre de collaboration avec les forces de l’ordre de façon à appuyer les actions de démolition sur le terrain. Mais pour prévenir la récidive, l’atelier a réclamé une délimitation claire et une indication visible des limites de propriété, d’où la réalisation d’un balisage approprié autour des ouvrages électriques. Sur le moyen le plus efficace pour lutter contre le vol et les actes de vandalisme, M. Kadjo Kouamé a relevé la sécurisation des câbles souterrains et la soumission de la vente de matériel électrique de récupération à l’obtention préalable d’agrément.
Ces mesures devront entrer en vigueur dans trois mois maximum au regard des conséquences fâcheuses que ces actions malveillantes entraînent sur le réseau. En effet, “la fraude a entraîné un manque à gagner de 19 milliards Fcfa, les occupations anarchiques 4 milliards Fcfa et les vols et actes de vandalisme ont été évalués à 6 milliards Fcfa”, a indiqué le président du comité scientifique. Sans compter les coupures intempestives d’électricité à cause des fréquents incidents sur les ouvrages, et l’éclairage public complètement défectueux qui rend les villes obscures. “Mieux vaut avoir un secteur électrique qui fonctionne plutôt qu’un secteur défaillant. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés, même si pour la préservation des équipements, nous devons procéder à une augmentation du prix de l’électricité. Les fraudeurs doivent craindre pour leur vie”, a prévenu le ministre des Mines et de l’Energie, Léon Emmanuel Monnet.
JSL
Mieux, l’atelier a jugé urgent d’introduire auprès du ministère de l’Intérieur un recours en annulation des arrêtés municipaux autorisant des installations dans les couloirs de lignes, des accès et des abords des ouvrages électriques. Cette lutte contre l’occupation anarchique des couloirs de lignes nécessitera la démolition des bâtisses existantes. Ainsi, il a été demandé au concessionnaire de renforcer sa section chargée de la surveillance et du contrôle des ouvrages électriques pour détecter les cas d’occupations anarchiques, et de créer un cadre de collaboration avec les forces de l’ordre de façon à appuyer les actions de démolition sur le terrain. Mais pour prévenir la récidive, l’atelier a réclamé une délimitation claire et une indication visible des limites de propriété, d’où la réalisation d’un balisage approprié autour des ouvrages électriques. Sur le moyen le plus efficace pour lutter contre le vol et les actes de vandalisme, M. Kadjo Kouamé a relevé la sécurisation des câbles souterrains et la soumission de la vente de matériel électrique de récupération à l’obtention préalable d’agrément.
Ces mesures devront entrer en vigueur dans trois mois maximum au regard des conséquences fâcheuses que ces actions malveillantes entraînent sur le réseau. En effet, “la fraude a entraîné un manque à gagner de 19 milliards Fcfa, les occupations anarchiques 4 milliards Fcfa et les vols et actes de vandalisme ont été évalués à 6 milliards Fcfa”, a indiqué le président du comité scientifique. Sans compter les coupures intempestives d’électricité à cause des fréquents incidents sur les ouvrages, et l’éclairage public complètement défectueux qui rend les villes obscures. “Mieux vaut avoir un secteur électrique qui fonctionne plutôt qu’un secteur défaillant. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés, même si pour la préservation des équipements, nous devons procéder à une augmentation du prix de l’électricité. Les fraudeurs doivent craindre pour leur vie”, a prévenu le ministre des Mines et de l’Energie, Léon Emmanuel Monnet.
JSL