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Politique Publié le vendredi 8 mai 2009 | Le Patriote

Meeting du 9 mai à yopougon - Hamed Bakayoko (DCC chargé de la jeunesse) : “Nous allons confier la candidature de ADO à toute la jeunesse de Côte d’Ivoire”

Le Directeur central de campagne chargé de la jeunesse du candidat du RDR était, hier, au siège de son parti face à la presse dans le cadre de l’organisation du meeting de la jeunesse qui aura lieu le samedi 9 mai prochain à Yopougon en présence du président du RDR, le docteur Alassane Dramane Ouattara. Nous vous proposons ici l’intégralité de sa conférence de presse.

Chers amis journalistes merci d’être là. Nous vous félicitons de couvrir dans cette pre-campagne et dans la campagne à venir, les activités politiques du RDR et de son président, le docteur Alassane Dramane Ouattara. Nous vous félicitons également pour vos efforts. Nous savons que vous travaillez dans des conditions difficiles et moi-même étant un ancien de la presse, je veux vous féliciter de vos efforts. Nous avons souhaité cet échange pour vous parler de ce grand meeting du samedi 9 mai, à partir de 10 h à la place FICGAYO à Yopougon. Ce meeting est le premier du président Alassane Dramane Ouattara, du candidat Ouattara qui va ouvrir la série de contacts avec nos populations, qui va ouvrir l’étape des contacts avec les masses populaires à la faveur de la campagne présidentielle qui s’annonce. Le président Ouattara a choisi d’abord, de s’adresser à la jeunesse pour montrer l’intérêt qu’il lui porte et ce qu’elle va représenter dans l’action d’un homme politique. Aujourd’hui, il veut clairement montrer que si on s’occupe de la jeunesse de la Côte d’Ivoire, on préserve son avenir, on s’occupe de la jeunesse de la Côte d’Ivoire. Il veut également et clairement indiquer que la jeunesse sera l’axe prioritaire de son programme de gouvernement. Il veut indiquer aussi que la jeunesse est l’élément qui l’a investi en politique. Je pense que vous le connaissez. C’est un homme qui a une certaine carrure, une certaine carrière. C’est quelqu’un qui pouvait se passer de faire de la politique. Il a toujours dit que les difficultés et les enjeux de la jeunesse ont marqué sa conscience et l’intérêt qui l’a investi en politique.
Pourquoi à Yopougon ? Parce que Yopougon, c’est Abidjan, c’est la Côte d’Ivoire.
Pourquoi la place FICGAYO ? Parce que la place FICGAYO est une place mythique de l’environnement socio-culturel de notre pays. Il a voulu montrer qu’aucun espace, aucune région ne lui sera interdite. Il a voulu montrer qu’il sera partout là où les Ivoiriens sont. Il sera avec eux où ils sont, où ils vivent. Il veut toucher du doigt les réalités de la Côte d’Ivoire pour mieux peaufiner sa vision de développement du pays. Il y a un élément important que je voudrais que vous précisiez, c’est que l’épine dorsale, le parti politique le RDR dont il est le président, le candidat avec sa jeunesse , a décidé de confier le président Ouattara à la jeunesse de la Côte d’Ivoire toute entière. Donc, ce n’est pas un meeting de la jeunesse du RDR, ce n’est pas un meeting du RDR. C’est une rencontre entre un homme d’Etat qui a l’ambition de porter ce pays, avec la jeunesse du pays. Nous avons souhaité nous-même du mieux qu’on le pourra nous effacer, pour que tous les jeunes de Côte d’Ivoire portent sa candidature. On veut leur confier sa candidature, on veut leur confier notre président pour qu’ensemble, nous puissions cheminer dans cette grande aventure qui sera la campagne qui va aboutir, bien sûr, à son accession à la magistrature suprême. Comme vous le savez, au RDR, à chaque fois, nous faisons quelque chose, nous le faisons avec notre façon d’être, notre capacité, notre génie, notre sens de l’imagination, notre savoir-faire, notre sérieux, notre ponctualité et aussi notre aptitude à gouverner ce pays. A chaque fois que nous faisons quelque chose, nous voulons le faire de telle sorte que les gens voient ce que nous préparons et ce que nous sommes capables de faire pour ce pays. Parce que tout est dans les détails. Et l’on croit que les détails comme l’heure, la ponctualité ou bien faire les choses, c’est rien. Mais non ! Chez nous c’est devenu une seconde nature. Vous allez avoir un espace qui est aménagé et cet effet. Espace aménagé pour accueillir plus de 30 mille personnes. Donc, que les gens n’aient pas peur, qu’ils viennent. Nous avons toujours relevé le défi de la mobilisation. Il sera là ce jour, je vous assure. Nous-mêmes, nous sommes assaillis aujourd’hui par les coups de fil de partout à l’intérieur du pays de nos jeunes camarades qui n’ont pas envie de se faire conter l’événement. Nous ne serons pas à un meeting où on va transporter les gens dans les cars. Les gens vont venir parce que cette affaire est leur affaire pas loin de l’aboutissement de notre lutte qui a vu souffrir le martyre et vu périr beaucoup de nos camarades à qui nous allons rendre hommage. Tous ceux qui ne sont plus de ce monde, en leur mémoire, nous nous devons de porter le flambeau toujours plus haut. Des parkings seront aménagés. Nous y invitons tous les cadres, les anciens qui ont envie d’écouter. Parce que la problématique de la jeunesse, ce n’est pas seulement une affaire de jeunes. Mais aussi, celle des tontons, des parents, des mères qui ont envie de savoir ce qu’on propose à la jeunesse de ce pays. Parce qu’une jeunesse perdue, une jeunesse qui n’a pas de repère veut dire que c’est un pays qui va sombrer. La jeunesse est l’avenir d’un pays. Il faut principalement avoir donc une bonne vision, une appréciation, une stratégie et une bonne politique pour cette jeunesse. Au chevet de notre pays, la jeunesse souffre depuis quelques années.
Au-delà, avant la crise, que ce soit à l’université, à l’école, c’est la jeunesse qui a toujours payé le lourd tribut à cette situation. Aujourd’hui, nous lui devons de lui apporter quelque chose. Dans les pays développés, les gens font des réserves pour les générations à venir. Chaque année, dans le budget, on prévoit, même si on n’a plus d’argent, une partie pour les générations futures. On n’a pas le droit de fermer, de boucher leur avenir.
La sécurité sera assurée, un service médical de pointe sera assuré. Nous aurons une animation musicale comme d’habitude. Comme nous sommes tous des grands acteurs, nous avons besoin d’émotion et de partage. Il y aura une sono de plus de 60 mille watts. Il y aura une diffusion audio de l’événement sur un site internet qui va accompagner le président Ouattara. Il s’appelle www.adosolution.ci. Parce que la marque de cette campagne sera du concret. Aujourd’hui, on ne peut plus dire aux Ivoiriens que l’on va faire ceci ou cela. Non ! Il faut leur dire simplement comment on va le faire, pourquoi on le fait et quels sont les moyens qui nous permettent de le réaliser. Le président Ouattara vous dira ces choses-là, le professeur Ouattara, le maître Ouattara, parce que pour nous, c’est un maître comme on le dit à l’école primaire. La maîtrise c’est la possession de moyens et d’aptitudes à transmettre et à communiquer. Il dira l’importance de l’éducation, de la communication, de l’emploi et de toutes les questions qui touchent les jeunes. Ensuite, nous avons décidé à la faveur de ce meeting, de lancer la couleur de la jeunesse. Donc nous avons décidé de faire de toutes les vagues qui viendront de tous les quartiers et villes de la Côte d’Ivoire qui convergeront vers la place FICGAYO, une marrée orange. Quand vous allez voir la marrée orange en Côte d’Ivoire, vous saurez que c’est la jeunesse du président Ouattara qui est en marche. Vous saurez d’un côté ce sont les « ADO boys » et de l’autre les « ADO girls » (…) Vous savez, la lutte politique est simple. C’est un parti politique qui s’organise dans l’intervalle de deux élections pour animer, apporter une contribution et se préparer à la conquête du pouvoir d’Etat. Mais pour la conquête du pouvoir, il faut en avoir la capacité. Aujourd’hui, nous voulons inviter les jeunes qui sont hésitants à venir s’approprier notre combat et ses bénéfices. Cela n’a pas été facile. D’aucuns peuvent dire que nous avons fait tout le combat et maintenant qu’on arrive à son aboutissement, on voit surgir des gens. Comprenons que pour gouverner la Côte d’Ivoire de demain, il faut être très ouvert. Et le RDR veut montrer à quel point il va pratiquer l’ouverture dans sa relation avec toutes les couches, toutes les composantes de la nation ivoirienne. Voilà en deux mots, ce grand rassemblement qui va établir de façon définitive la marée orange à laquelle nous allons désormais nous identifier. Nous avons décidé de cette couleur qui fait partie des couleurs de ce pays. Nous l’avons sentie et nous l’avons prise pour en faire notre couleur. La couleur qui va porter nos actions, nos rassemblements, qui va rafraîchir nos hosties. Donc, je voulais lancer un appel à la grande mobilisation de tous les jeunes de Côte d’Ivoire et de tous les partis politiques. Si vous êtes curieux, si même vous n’aimez pas le président ADO, je vous invite à venir vous-mêmes et faire votre propre opinion. Ce n’est pas une affaire de RDR. Vous allez le constater, car il y a des signes qui vont le montrer. Ce sera le premier meeting où on ne chantera pas l’hymne du RDR, mais celui de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, nous sortons de notre famille politique pour nous montrer à la face de la Côte d’Ivoire un maillon dans la chaîne avec tous nos compatriotes. Aujourd’hui, c’est une ambition pour un pays. Cela dépasse l’ambition d’un groupe d’hommes et de femmes au sein d’un parti politique. Nous allons vers la Côte d’Ivoire et nous voulons être avec nos compatriotes. Je voudrais inviter tout le monde à être en orange ce jour-là. Et même vous les journalistes, faites-nous plaisir. Soyez en orange. Cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas neutre. Mais vous allez participer à l’harmonie. Vous savez l’harmonie établit la force et le développement. Je vous remercie.

Jean-Claude Coulibaly (Le Patriote) : M. le ministre, initialement c’était le complexe sportif de Yopougon qui avait été choisi pour abriter la manifestation. Aujourd’hui, on nous parle de la place FICGAYO. Pourquoi ce changement et est-ce qu’il y aura un minimum de sécurité à cet endroit ?

Hamed Bakayoko : Nous avons choisi la place FICGAYO, parce qu’elle est chargée de symboles. C’est vrai qu’en interne, il y a eu des débats sur le choix de ces deux lieux. Mais, la place FICGAYO est chargée de symboles et elle est également en mesure d’accueillir un grand nombre de personnes. Il n’y aura pas de problèmes de sécurité. Nos équipes ont pris en charge cette dimension et donc la sécurité sera garantie.

Pascal Soro (Fraternité Matin) : On entend souvent dire qu’à travers ce meeting le président du RDR va défier le Front populaire ivoirien sur son terrain. Est-ce le cas ?

H.B : C’est vous qui m’apprenez que c’est le terrain du FPI. Mais comme je l’ai dit tout à l’heure, dans notre marche vers la conquête du pouvoir, on ne s’interdira aucun espace. Le président dans son couloir en venant à la place FICGAYO, passera certainement à la rue Princesse. C’est vrai que ce sera de jour (rires). Mais, le plus important est qu’on ne s’interdira aucun espace. Le président a envie de gouverner ce pays, pas seulement pour les militants. Mais il a envie de gouverner ce pays pour tous les Ivoiriens. Même les jeunes dits « patriotes », il a des idées pour chacun d’eux. Si vous voulez diriger durablement un pays, il faut avoir des solutions pour plus grand nombre. Donc, on ne s’interdit pas d’espace. On va à la conquête de nos concitoyens et on y va sans complexe. Demain, le président ira à Ouaragahio, à Gagnoa. Il ira à Daoukro. Il ira dans toutes les parcelles, dans toutes les parties de la Côte d’Ivoire. On n’a pas l’impression d’aller prendre l’espace de qui que ce soit. Nous estimons que la Côte d’Ivoire est une et indivisible et chacun doit pouvoir porter son message dans quelque espace que ce soit.

Francis Kassy (ONUCI FM) : Le 18 mai, il y aura le CPC à Ouagadougou. On se rend compte que les partis politiques sont en train de fourbir leurs armes. Est-ce que ces élections auront lieu, d’autant plus que des voix se lèvent pour dire qu’il y a encore des blocages ? Si d’aventure au sortir de cette réunion la date des élections est repoussée à l’année prochaine que ferait le RDR ? Ma deuxième préoccupation est relative à l’identification. Récemment, le président de la jeunesse du RDR a fait une tournée à l’intérieur où il a déclaré que la majorité des Ivoiriens ont pu se faire identifier. Est-ce les militants du RDR qui ont tous réussi à se faire tous identifier ?

H.B : Ecoutez, ce que je peux répondre sur la question globale des élections est que si en 2009, on n’a pas pu organiser des élections apaisées, transparentes et fiables en Côte d’Ivoire, ce sera une très grande honte pour la Côte d’Ivoire et pour la classe politique. Je trouve que les enjeux des élections sont tels pour le pays que tout est bloqué qu’il faut des élections pour que tout se normalise. Il faut avoir pitié des Ivoiriens qui souffrent pour aller à des lendemains meilleurs. Que le meilleur gagne ! Il aura le respect des vaincus et chacun va vaquer à ses occupations. Dans les pays, les élections commencent dimanche matin et se terminent le soir. Lundi matin, on fait la proclamation des résultats. Et puis on avance. Même en Irak, il y a eu les élections. La Guinée même qui vient d’avoir un coup d’Etat est en train de se préparer à aller aux élections bientôt. Je trouve que c’est une honte. Et moi qui vous parle en ce moment, en tant qu’acteur politique, j’aurai très honte. Je me vois très mal en train de porter mon titre de ministre en 2010, un titre qu’on usurpe, par procuration. A chaque fois, on reporte par prolongation. Je crois qu’il faut aller aux élections. Il faut dédramatiser les élections. Ce ne sera la fin de personne. Il faut que les Ivoiriens s’éduquent. C’est une compétition politique. On y va avec un esprit fort, serein et apaisé. Les Ivoiriens aujourd’hui ont tous soif de cela. Que la situation se normalise. Je pense que 2009 est possible. 2009 est incontournable et c’est non négociable. C’est un appel que les jeunes qui portent la candidature du président Ouattara lancent à toute la classe politique, au président Gbagbo, à la CEI, à tous les acteurs. Que chacun fasse sa tâche pour que des élections sereines et fiables se fassent en Côte d’Ivoire, pour que les fils et les filles de ce pays se mettent ensemble pour faire le travail du développement. C`est-à- dire, le nombre de projets, de dossiers qui sont bloqués parce que les gens attendent que les choses se normalisent. Que ce soit au niveau des bailleurs multilatéraux ou des bailleurs bilatéraux, tout le monde attend que la Côte d’Ivoire se normalise pour que comme les Etats-Unis, la France, le Ghana, le Mali, on aille aux élections. Qu’on voit comme dans ces pays, à 22 h, le vaincu appelle le vainqueur pour le féliciter pour que la Côte d’Ivoire donne cette image de sa grandeur. Donc, je crois que les élections peuvent se tenir et il n’y a pas de raison pour qu’elles n’aient pas lieu en 2009. Il n’y en a aucune. Aujourd’hui, le processus électoral est bien engagé. On va dire qu’il est presqu’à sa fin. On peut compléter ce qu’il y a à compléter. Mais que l’on ne fasse pas du dilatoire par rapport aux élections. Je crois que le président Gbagbo a toujours dit qu’il est l’enfant des élections. Comme on le dit, c’est son moment.
Concernant l’identification, je peux dire que nous nous faisons notre travail politique. L’enrôlement, on s’y est préparé. Donc on va à une bataille. On y va confiant avec nos atouts. La bataille électorale n’est pas dans l’enrôlement. La bataille électorale c’est maintenant aller convaincre les Ivoiriens. Vous avez vu dans toutes les grandes élections, ceux qui se sont basés sur les sondages, se sont souvent trompés. C’est votre capacité à partager votre projet à vos compatriotes dans la confiance qui va compter. Et depuis le temps que nous nous battons, c’est pour cela. Toutes les crises en Côte d’Ivoire sont dues au fait qu’on nous a refusé le droit de faire ce que nous sommes en train de faire là. C’est tout ce qu’on veut. Nous voulons parler aux Ivoiriens droit dans les yeux et leur dire ce que nous comptons faire pour eux. Nous voulons être dans le jeu politique et participer à la vie de la nation. C’est tout ce qu’on demande. On n’est tellement heureux que cette année, il y ait un consensus pour que tout le monde participe. Nous, on n’a pas dit qu’on veut être président de force. On n’a pas dit qu’on veut qu’on nous donne le pouvoir. Rien. On veut participer à une compétition politique On veut prendre part à la vie de la nation et faire valoir nos arguments avec ceux des uns et des autres. Et puis faire la différence. Donc c’est une grande bataille qui s’annonce, un grand match. On était au vert, on a fini les échauffements, on veut entrer en scène.

Bernard Kra (Nord-Sud Quotidien) : Ma question s’adresse au président des jeunes du RDR. Vous dites que ce meeting est ouvert à toute la jeunesse de la Côte d’Ivoire. Avez-vous convié tous les jeunes des autres partis politiques ? Avez-vous entrepris des démarches auprès de vos collègues des autres partis politiques dans ce sens ?

Karamoko Yayoro : En fait, nous les invitons certes. Mais nous invitons surtout les habitants de la Côte d’Ivoire. On n’a pas à cibler les militants des autres partis politiques. Ce sont toutes les composantes de la Côte d’Ivoire qui doivent être là pour écouter le message d’espoir du président et pour comprendre qu’il faut le choisir pour des raisons simples qu’il va évoquer ce jour. Nous convions les Ivoiriens à venir écouter ces raisons et ils feront le choix de la raison.

François Amani (Le Nouveau Réveil) : Pouvez-vous lever un pan de voile sur le message que compte livrer le président du RDR à ce meeting ?

H.B : Vous voulez tuer le meeting (rires dans la salle) ? Non, aujourd’hui, la problématique de la jeunesse est réelle. Vous savez les jeunes sont le fer de lance d’une nation. Un père qui est retraité compte sur son fils. Car toute son énergie, toute sa vie, il l’a investie en ce fils et aujourd’hui ce dernier malgré une maîtrise, un doctorat, est au chômage. Un autre a une fille qui a une maîtrise. Elle n’a pas de travail. Elle est en train pratiquement de se livrer à la prostitution. Il est donc déboussolé. Il est au village ou à Abidjan. Donc c’est une jeunesse qui est exposée, abandonnée, manipulée et sacrifiée. Qu’est-ce qu’il faut faire pour redonner goût à la vie à cette jeunesse ? Qu’est-ce qu’il faut faire pour que cette jeunesse se redresse ? Le président ADO l’a déjà décliné dans son programme de gouvernement. Mais il fera un focus très fort sur la partie jeunesse. Comment il veut redonner espoir à la jeunesse ? Comment et par quel mécanisme ? Vous savez en politique, on peut faire des promesses. Mais je pense dans une société qui évolue, la maturité gagne du terrain. Les gens écoutent, ils comprennent. Ils voient la véracité de ce que vous dites, la faisabilité comme dit quelqu’un. Le président Ouattara va donc se livrer à cet exercice pour montrer aux jeunes que la situation qu’ils vivent n’est pas une fatalité. Mais il a des solutions pour eux. Il a des solutions pour l’emploi, la formation, la réinsertion socioprofessionnelle, pour l’éducation et le sport dans le milieu scolaire, pour la jeunesse même carcérale, pour les jeunes ex-combattants, pour les ex-militants, pour les jeunes paysans, etc. Ce sont ces solutions qu’il partagera avec la jeunesse. Sa conviction est qu’il est vrai qu’on est élu par une base sociologique, par une base majoritaire. Mais on gouverne pour tout le monde, pour l’ensemble des Ivoiriens. Mais si dans votre manière de concevoir la politique ou de gouverner vous excluez un pan, un groupe, vous ne réussirez pas. Donc ça sera d’abord un moment de communion, d’émotion, mais ça sera aussi un moment d’instruction. C’est une contribution en Côte d’Ivoire à chaque fois a intervenu, mais aussi pour l’Afrique. Parce que beaucoup de gens viennent s’inspirer de ce qu’il fait. Il a lui-même été dans des fonctions qui lui ont permis d’encadrer, de concevoir, de mettre en œuvre des programmes économiques en direction des jeunes (…)

Jean-Claude Coulibaly
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