M. Fousseni Coulibaly, vous êtes le Secrétaire général de l`Union nationale des Ivoiriens du renouveau (Unir) qui organise aujourd`hui même, sa rentrée politique. Pourquoi, c`est maintenant que vous organisez cette manifestation ?
Nous organisons cette rentrée politique, parce que depuis un certain temps, nous avons été absents sur le terrain politique en Côte d`Ivoire. Aujourd`hui, nous estimons que nous sommes suffisamment prêts et l`heure est venue de nous repositionner et d`aller à la conquête de l`opinion avec des objectifs clairs. C`est donc une rentrée politique qui s`annonce pour le samedi prochain. Cela va nous permettre de rassembler tous les cadres du parti et de faire une analyse sérieuse des difficultés auxquelles nous avons été confrontés en 2006, afin de trouver des solutions adéquates. Deuxièmement, vous savez que la situation sociopolitique du pays est suffisamment sensible. C`est pour donc réfléchir sur l`état de la nation et le repositionnement qu`il faut y avoir. Mais tout ceci dans une réflexion collective. C`est en un mot, une réflexion sur nous-mêmes et sur les raisons des difficultés auxquelles nous avons été confrontés, en vue d`y apporter des solutions appropriées. Et voir si cela doit emmener à des réorganisations en terme structurelle. Voilà les deux objectifs majeurs de la rentrée politique de ce jour.
Vous avez parlé de reconquête et de réorganisation si possible. Doit-on donc s`attendre à une démarcation, et vis-à-vis de quelqu’un?
Vous voulez peut-être parler d`une restructuration de la direction du parti. Je vais être clair avec vous. C`est pratiquement les mêmes dirigeants. Claude Sahi, que vous connaissez, est le président du parti et j`en suis le secrétaire général. Mais nous allons apporter des réaménagements techniques certes. Parce que certains camarades ont fait l`objet de suspension pour des raisons disciplinaires. Pour d`autres, la ligne du parti n`étant pas partagée par d`autres, nous allons ensemble observer tout cela sereinement et apporter des réponses.
On a vu ce parti comme une famille politique chapeautée par Ib. Qu`en est-il aujourd`hui ?
Depuis la cérémonie de lancement du parti, on l`a toujours dit, en Côte d`Ivoire. Et je déplore que le débat politique dans le pays soit porté sur des individus, fussent-ils des personnes qui, à un moment donné, ont marqué notre vie publique. Il me semble qu`Ib -même s`il a contribué avec beaucoup de personnes à l`avènement de ce parti-, n`a jamais été membre de l`Union nationale des Ivoiriens du renouveau (Unir). Si vous regardez la liste des personnes qui occupent des postes de responsabilité dans le parti, son nom n`y figure point. Il n`y a pas dans nos textes, la qualité de membres fondateurs. Cela n`existe point. Alors si proximité, il pourrait y avoir avec Ib, c`est une proximité d`idée. D`ailleurs dans nos activités, nous avons proclamé à la face de la Côte d`Ivoire, qu`Ib est un acteur de la vie publique ivoirienne et que dans la phase de la recherche de sortie de crise, il fallait l`y associer en même temps que tous les autres. Ceci étant, on a été abusivement considéré comme étant un parti à la solde de Ib.
Non, pas du tout ! Nous ne sommes pas un club de supporters ! Nous sommes un parti politique, avec des objectifs clairs ! Et nous disons que Unir appartient à la Côte d`Ivoire. Elle n`appartient à personne.
Frimo Koukou Djipro
koukoudf@yahoo.fr
Nous organisons cette rentrée politique, parce que depuis un certain temps, nous avons été absents sur le terrain politique en Côte d`Ivoire. Aujourd`hui, nous estimons que nous sommes suffisamment prêts et l`heure est venue de nous repositionner et d`aller à la conquête de l`opinion avec des objectifs clairs. C`est donc une rentrée politique qui s`annonce pour le samedi prochain. Cela va nous permettre de rassembler tous les cadres du parti et de faire une analyse sérieuse des difficultés auxquelles nous avons été confrontés en 2006, afin de trouver des solutions adéquates. Deuxièmement, vous savez que la situation sociopolitique du pays est suffisamment sensible. C`est pour donc réfléchir sur l`état de la nation et le repositionnement qu`il faut y avoir. Mais tout ceci dans une réflexion collective. C`est en un mot, une réflexion sur nous-mêmes et sur les raisons des difficultés auxquelles nous avons été confrontés, en vue d`y apporter des solutions appropriées. Et voir si cela doit emmener à des réorganisations en terme structurelle. Voilà les deux objectifs majeurs de la rentrée politique de ce jour.
Vous avez parlé de reconquête et de réorganisation si possible. Doit-on donc s`attendre à une démarcation, et vis-à-vis de quelqu’un?
Vous voulez peut-être parler d`une restructuration de la direction du parti. Je vais être clair avec vous. C`est pratiquement les mêmes dirigeants. Claude Sahi, que vous connaissez, est le président du parti et j`en suis le secrétaire général. Mais nous allons apporter des réaménagements techniques certes. Parce que certains camarades ont fait l`objet de suspension pour des raisons disciplinaires. Pour d`autres, la ligne du parti n`étant pas partagée par d`autres, nous allons ensemble observer tout cela sereinement et apporter des réponses.
On a vu ce parti comme une famille politique chapeautée par Ib. Qu`en est-il aujourd`hui ?
Depuis la cérémonie de lancement du parti, on l`a toujours dit, en Côte d`Ivoire. Et je déplore que le débat politique dans le pays soit porté sur des individus, fussent-ils des personnes qui, à un moment donné, ont marqué notre vie publique. Il me semble qu`Ib -même s`il a contribué avec beaucoup de personnes à l`avènement de ce parti-, n`a jamais été membre de l`Union nationale des Ivoiriens du renouveau (Unir). Si vous regardez la liste des personnes qui occupent des postes de responsabilité dans le parti, son nom n`y figure point. Il n`y a pas dans nos textes, la qualité de membres fondateurs. Cela n`existe point. Alors si proximité, il pourrait y avoir avec Ib, c`est une proximité d`idée. D`ailleurs dans nos activités, nous avons proclamé à la face de la Côte d`Ivoire, qu`Ib est un acteur de la vie publique ivoirienne et que dans la phase de la recherche de sortie de crise, il fallait l`y associer en même temps que tous les autres. Ceci étant, on a été abusivement considéré comme étant un parti à la solde de Ib.
Non, pas du tout ! Nous ne sommes pas un club de supporters ! Nous sommes un parti politique, avec des objectifs clairs ! Et nous disons que Unir appartient à la Côte d`Ivoire. Elle n`appartient à personne.
Frimo Koukou Djipro
koukoudf@yahoo.fr
