ABIDJAN - La "rupture" est consommée entre l'ancien putschiste ivoirien Ibrahim Coulibaly et son parti, a indiqué dimanche cette formation, réclamant la poursuite de l'enquête judiciaire sur une présumée tentative de "complot" dans laquelle l'ex-chef rebelle est accusé.
M. Coulibaly, dit "IB", actuellement en exil, "ne fait plus partie du parti" qu'il a fondé en 2006, a déclaré à l'AFP Claude Sahi, président de l'Union nationale des Ivoiriens du renouveau (UNIR).
"Il y a une rupture entre +IB+ et le parti par rapport à l'idéal du départ.
Il ne peut plus se réclamer du parti", a poursuivi M. Sahi, exprimant l'attachement de sa formation "aux principes républicains et aux valeurs démocratiques".
"On ne crée pas un parti politique pour faire des coups d'Etat ou pour soutenir ceux qui en font", a insisté l'ancien porte-parole d'"IB".
"IB" est accusé par la justice ivoirienne d'être impliqué dans une présumée tentative de "coup d'Etat" en décembre 2007.
Incarcéré pendant seize mois à Abidjan dans le cadre de cette affaire, le photographe de presse français Jean-Paul Ney a regagné samedi la France, après sa "mise en liberté provisoire" cette semaine.
"Il faut que la justice suive son cours dans cette affaire" qui "avait jeté un discrédit sur le parti et plombé ses activités", a estimé M. Sahi.
Des extraits de vidéos filmées par M. Ney, intitulés "Noël à Abidjan", montraient Ibrahim Coulibaly tenant des propos ambigus pouvant laisser penser qu'un coup d'Etat se préparait.
"IB" a démenti en janvier 2008 avoir fomenté un putsch.
L'ancien leader rebelle du coup d'Etat manqué de 2002 a par ailleurs été condamné en juin 2008 par la justice française à quatre ans de prison ferme, pour un projet de putsch préparé depuis la France et visant le président ivoirien Laurent Gbagbo en 2003.
M. Coulibaly, dit "IB", actuellement en exil, "ne fait plus partie du parti" qu'il a fondé en 2006, a déclaré à l'AFP Claude Sahi, président de l'Union nationale des Ivoiriens du renouveau (UNIR).
"Il y a une rupture entre +IB+ et le parti par rapport à l'idéal du départ.
Il ne peut plus se réclamer du parti", a poursuivi M. Sahi, exprimant l'attachement de sa formation "aux principes républicains et aux valeurs démocratiques".
"On ne crée pas un parti politique pour faire des coups d'Etat ou pour soutenir ceux qui en font", a insisté l'ancien porte-parole d'"IB".
"IB" est accusé par la justice ivoirienne d'être impliqué dans une présumée tentative de "coup d'Etat" en décembre 2007.
Incarcéré pendant seize mois à Abidjan dans le cadre de cette affaire, le photographe de presse français Jean-Paul Ney a regagné samedi la France, après sa "mise en liberté provisoire" cette semaine.
"Il faut que la justice suive son cours dans cette affaire" qui "avait jeté un discrédit sur le parti et plombé ses activités", a estimé M. Sahi.
Des extraits de vidéos filmées par M. Ney, intitulés "Noël à Abidjan", montraient Ibrahim Coulibaly tenant des propos ambigus pouvant laisser penser qu'un coup d'Etat se préparait.
"IB" a démenti en janvier 2008 avoir fomenté un putsch.
L'ancien leader rebelle du coup d'Etat manqué de 2002 a par ailleurs été condamné en juin 2008 par la justice française à quatre ans de prison ferme, pour un projet de putsch préparé depuis la France et visant le président ivoirien Laurent Gbagbo en 2003.
