Samedi 9 mai 2009. 8h 30. Les alentours de la résidence du couple Ouattara connaissent une atmosphère inhabituelle. Tout laisse croire que ce jour n’est pas ordinaire. Les éléments de la garde du maître des lieux, assis sur des bancs devant la Résidence, devisent avec joie et quelques fois des éclats de rire se font entendre. Les véhicules du parc auto sont garés devant la résidence, en position de départ. Un groupe de jeunes gens, au son de tam-tam chantent les louanges du Dr. Alassane Dramane Ouattara en lui prédisant pour bientôt le palais présidentiel. «Papa ADO, ton heure a sonné. Tu vas gagner», fredonnent-ils. En effet, c’est ce matin qu’a choisi le candidat Ouattara pour s’adresser à la jeunesse ivoirienne, à partir de Yopougon et lui dire ce qu’il entend faire pour elle dans les cinq ans à venir. Un événement de taille pour une adresse tout aussi historique. Fait marquant, il n’y avait pas de ballet de grosses cylindrées des hautes personnalités du RDR tel qu’on a l’habitude de voir en pareille occasion. Les membres de la Direction et autres proches collaborateurs d’ADO ont choisi de se rendre directement sur le lieu du meeting.
10H00, l’aide de camp du président du RDR échange avec les éléments de la garde rapprochée. Histoire de donner les dernières consignes. Le briefing dure dix à quinze minutes. Une heure plus tard, soit exactement 11h00, le leader du RDR sort de sa résidence. Habillé en pantalon ‘’chasseur’’ de couleur kaki, en dessous un teeshirt orange, un képi estampillé de l’écriteau RDR, de couleur blanche, c’est un Alassane Ouattara visiblement très en forme qui descend les marches de sa Résidence. Avec son sourire légendaire et son élégance naturelle, le mentor du RDR sert la main à tous les journalistes présents. Pendant ce temps, les photographes se bousculent pour immortaliser l’instant. Aussitôt, le président du RDR prend place à bord de son 4x4 de commandement. Le cortège se met en branle en direction de Yopougon, place Ficgayo. Il est alors 11h07mn. Sur le parcours, certains automobilistes ayant reconnu le cortège du leader du RDR, se rangent purement et simplement de côtés et les poings formés font de grands gestes d’approbation.
Quelques minutes après, nous arrivons au carrefour Siporex. Le cortège est happé par une foule de jeunes scandant : «ADO pissanci, ADO pissanci» ou «bravetchè, bravetchè». Au fur et à mesure qu’on avance la foule grossit. Au carrefour de Ficgayo, c’est la totale. Alors, le président Ouattara se met debout dans son véhicule de commandement. Les mains levées, il salue la foule pour cette marque de sympathie à son égard. C’est l’hystérie collective. De jeunes filles et de jeunes gens tombent de joie et roulent par terre, à la vue de leur idole. C’est l’effet de la magie Ouattara qui, une fois de plus, opère. Le cortège a du mal à se frayer un chemin dans cette marée humaine. La garde rapprochée fait preuve de maestria pour permettre au leader du RDR d’atteindre le podium. Hommes, femmes, chacun veut voir de près, si possible serrer la main à l’arrière petit-fils de l’Empereur Sékou Ouattara. Alors, commence la fête, une communion entre les jeunes et celui qu’ils considèrent désormais comme leur espoir, le Dr. Alassane Dramane Ouattara.
Ibrahima B. Kamagaté
10H00, l’aide de camp du président du RDR échange avec les éléments de la garde rapprochée. Histoire de donner les dernières consignes. Le briefing dure dix à quinze minutes. Une heure plus tard, soit exactement 11h00, le leader du RDR sort de sa résidence. Habillé en pantalon ‘’chasseur’’ de couleur kaki, en dessous un teeshirt orange, un képi estampillé de l’écriteau RDR, de couleur blanche, c’est un Alassane Ouattara visiblement très en forme qui descend les marches de sa Résidence. Avec son sourire légendaire et son élégance naturelle, le mentor du RDR sert la main à tous les journalistes présents. Pendant ce temps, les photographes se bousculent pour immortaliser l’instant. Aussitôt, le président du RDR prend place à bord de son 4x4 de commandement. Le cortège se met en branle en direction de Yopougon, place Ficgayo. Il est alors 11h07mn. Sur le parcours, certains automobilistes ayant reconnu le cortège du leader du RDR, se rangent purement et simplement de côtés et les poings formés font de grands gestes d’approbation.
Quelques minutes après, nous arrivons au carrefour Siporex. Le cortège est happé par une foule de jeunes scandant : «ADO pissanci, ADO pissanci» ou «bravetchè, bravetchè». Au fur et à mesure qu’on avance la foule grossit. Au carrefour de Ficgayo, c’est la totale. Alors, le président Ouattara se met debout dans son véhicule de commandement. Les mains levées, il salue la foule pour cette marque de sympathie à son égard. C’est l’hystérie collective. De jeunes filles et de jeunes gens tombent de joie et roulent par terre, à la vue de leur idole. C’est l’effet de la magie Ouattara qui, une fois de plus, opère. Le cortège a du mal à se frayer un chemin dans cette marée humaine. La garde rapprochée fait preuve de maestria pour permettre au leader du RDR d’atteindre le podium. Hommes, femmes, chacun veut voir de près, si possible serrer la main à l’arrière petit-fils de l’Empereur Sékou Ouattara. Alors, commence la fête, une communion entre les jeunes et celui qu’ils considèrent désormais comme leur espoir, le Dr. Alassane Dramane Ouattara.
Ibrahima B. Kamagaté
