Cassette vissée sur la tête, maillot orange des Eléphants de Côte d’Ivoire floquée en son nom avec le numéro insolite «00», pantalon baggy, Hamed Bakayoko, ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication affichait samedi un look jeune. Pour le grand rendez-vous de son mentor, le Dr Alassane Dramane Ouattara, Président du RDR, avec la jeunesse de Côte d’Ivoire, celui qu’on appelle encore affectueusement Hambak, était visiblement dans le ton de la fête. Mais, moins que son apparence, le ministre Bakayoko a ébloui la place Ficgayo de Yopougon avec un discours, à la fois convaincant et tranchant, pertinent et touchant. D’entrée, il a interpellé le Président Ouattara sur le désarroi des jeunes. « Monsieur le Président, le tableau est sombre. L’heure est grave. La jeunesse est désorientée. La jeunesse est perdue. La jeunesse a perdu ses repères. La jeunesse est désespérée. Elle a peur pour son avenir », a-t- il indiqué, avant de faire remarquer que les jeunes de Côte d’Ivoire, qui souffrent, veulent des solutions concrètes à leurs problèmes, pour retrouver la joie de vivre. Selon Hambak, les jeunes veulent croire à une espérance nouvelle. C’est pourquoi, il a remercié le Dr Alassane Ouattara pour «avoir accepté au prix de mille et un sacrifices, mille et une injures, mille et une invectives, mille et une intimidations de s’engager en politique pour la jeunesse de Côte d’Ivoire». Tout en rappelant que certains viennent à la politique pour se faire un nom, d’autres pour des honneurs ou de l’argent, le ministre Bakayoko a précisé que le président du RDR n’est pas venu chercher des honneurs, parce que « il est déjà honoré partout dans le monde ». «Il n’est pas venu chercher de l’argent, parce que c’est lui qui signait sur les billets de banque. Pour qu’un billet de CFA soit vrai, il fallait que sa signature soit authentique. Il est donc venu pour nous. Et il est important que vous le sachiez» a ajouté Hamed Bakayoko. Puis, il a rappelé les circonstances de l’entrée du Dr Ouattara dans la vie politique ivoirienne. « On était en 1990. Le pays était gâté, mélangé. Les douaniers, les élèves étaient en grève. Rien ne marchait. Il n’y avait plus d’argent dans les banques. Des gens ont commencé à insulter le président Houphouët-Boigny. Et en grand visionnaire, il a demandé à ADO( Alassane Dramane Ouattara) de venir aider son pays. Il n’était pas demandeur. Il aurait pu rester tranquillement à la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), mais il est venu aider son pays», s’est-il souvenu, en fustigeant ceux qui font croire que cela n’a pas existé. «Quand il est venu, a poursuivi le ministre Bakayoko, il a redressé le pays et permis au président Houphouët-Boigny de mourir en paix ». De même, le ministre des NTIC a remarqué judicieusement, que le président du RDR s’est fait entourer des jeunes, dès son arrivée à la Primature au début des années 90. «C’est avec ce groupe de jeunes qu’il a redressé le pays. Moi également à cette époque, comme vous, je me cherchais. Mes camarades ici présents se souviennent. On quittait la Cité Mermoz à pied ou en bus pour aller à Frat-Mat imprimer notre journal. On allait après à pieds, rencontrer les aînés dans les bureaux pour qu’ils nous aident. On a transpiré, on ne voyait pas l’avenir. Mais, j’ai trouvé ma solution. Voila ma solution (il désigne de la main le président Ouattara) » a lancé, avec fierté, Hamed Bakayoko. Avant d’ajouter : « Mes camarades se moquaient de moi, ils disaient que votre affaire n’irait nulle par et vous n’aurez que des problèmes. Et voilà qu’un jour, il a fait de moi un ministre ». Toute chose qui lui donne aujourd’hui raison. Et Hamed Bakayoko d’interpeller les jeunes : « Mes amis, j’ai eu raison une fois, mais je ne veux pas avoir raison sur vous une deuxième fois. C’est votre moment. C’est le moment de rejoindre le train du Dr Alassane Dramane Ouattara. Après les places seront chères ».
En prenant pour exemple la formidable ascension de Barack Obama, le ministre Bakayoko a prédit la déferlante Ouattara dans les semaines à venir. « Des gens à qui vous ne pensez pas vont nous rejoindre », a-t-il promis. Hamed Bakayoko a par ailleurs révélé que la première richesse du Président Ouattara est son éducation et sa formation. C’est pourquoi, il a conseillé aux jeunes d’être bien éduqués, de respecter leurs parents, leurs aînés. Pour lui, la Côte d’Ivoire du mal élevé, c’est fini. Si les jeunes veulent être dignes d’ADO, ils doivent avoir une éducation solide et prendre au sérieux leur formation et leur travail, parce que, « Ado cultive le travail et le mérite ». « Avec ADO, les concours « wouya wouya », les concours bizarres, ça ne sera plus possible. On fera des concours où les plus méritants seront distingués et ils vivront selon leurs moyens » a prévenu le ministre Bakayoko, en demandant aux jeunes s’ils sont prêts à être au travail à 7h du matin avec le Président de la République Alassane Dramane Ouattara. « Oui, c’est comme ça qu’on va sauver le pays. Ce n’est pas en bavardant dans les agoras, les rues. Il faut que celui qui est cordonnier, soit un bon cordonnier, celui qui est maçon soit un bon maçon, celui qui est un coiffeur soit un bon coiffeur. Que chacun fasse son travail avec du sérieux. C’est ainsi que nous allons produire de la richesse dans ce pays » a conseillé le ministre Bakayoko. Le ministre Bakayoko a par ailleurs égrené les réalisations du Premier ministre Alassane Ouattara. On lui doit pêle-mêle la construction des Universités d’Abobo-Adjamé et de Bouaké, d’une dizaine de lycées et collèges, de 137 écoles primaires, la rénovation de l’Institut d’Odontostomatologie, l’édification du Palais de la culture. Pour le ministre Bakayoko, la pauvreté a atteint des limites inacceptables. La Côte d’Ivoire se gangrène de partout. Le pays est en danger. Toutefois, il reste, à ses yeux, une chance de rebondir : le Dr Alassane Dramane Ouattara, qui dès son accession au pouvoir, induira une politique de transparence, de bonne gouvernance afin l’économie retrouve sa dynamique.
Y. Sangaré
En prenant pour exemple la formidable ascension de Barack Obama, le ministre Bakayoko a prédit la déferlante Ouattara dans les semaines à venir. « Des gens à qui vous ne pensez pas vont nous rejoindre », a-t-il promis. Hamed Bakayoko a par ailleurs révélé que la première richesse du Président Ouattara est son éducation et sa formation. C’est pourquoi, il a conseillé aux jeunes d’être bien éduqués, de respecter leurs parents, leurs aînés. Pour lui, la Côte d’Ivoire du mal élevé, c’est fini. Si les jeunes veulent être dignes d’ADO, ils doivent avoir une éducation solide et prendre au sérieux leur formation et leur travail, parce que, « Ado cultive le travail et le mérite ». « Avec ADO, les concours « wouya wouya », les concours bizarres, ça ne sera plus possible. On fera des concours où les plus méritants seront distingués et ils vivront selon leurs moyens » a prévenu le ministre Bakayoko, en demandant aux jeunes s’ils sont prêts à être au travail à 7h du matin avec le Président de la République Alassane Dramane Ouattara. « Oui, c’est comme ça qu’on va sauver le pays. Ce n’est pas en bavardant dans les agoras, les rues. Il faut que celui qui est cordonnier, soit un bon cordonnier, celui qui est maçon soit un bon maçon, celui qui est un coiffeur soit un bon coiffeur. Que chacun fasse son travail avec du sérieux. C’est ainsi que nous allons produire de la richesse dans ce pays » a conseillé le ministre Bakayoko. Le ministre Bakayoko a par ailleurs égrené les réalisations du Premier ministre Alassane Ouattara. On lui doit pêle-mêle la construction des Universités d’Abobo-Adjamé et de Bouaké, d’une dizaine de lycées et collèges, de 137 écoles primaires, la rénovation de l’Institut d’Odontostomatologie, l’édification du Palais de la culture. Pour le ministre Bakayoko, la pauvreté a atteint des limites inacceptables. La Côte d’Ivoire se gangrène de partout. Le pays est en danger. Toutefois, il reste, à ses yeux, une chance de rebondir : le Dr Alassane Dramane Ouattara, qui dès son accession au pouvoir, induira une politique de transparence, de bonne gouvernance afin l’économie retrouve sa dynamique.
Y. Sangaré