Durant son meeting du week-end dernier, à la place Ficgayo de Yopougon, le président du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Dramane Ouattara, a passé des heures à faire des promesses. En projetant la jeunesse ivoirienne dans des rêves. Qui ne se réaliseront ( ?) seulement, que lorsque lui, Ouattara, deviendra Président de la République de Côte d'Ivoire. Allant même jusqu'à affirmer, implicitement, qu'il est la solution pour la paix en Côte d'Ivoire. Peut-être qu'il en est réellement une. Pour avoir déjà proposé et entretenu un mouvement rebelle qui lui a ouvert une certaine porte. En effet, l'homme a pu trouver une solution pour sa candidature à la présidentielle prochaine en Côte d'ivoire : la rébellion dont il a contribué à mettre sur pied et qui a attaqué ce pays qu’il prétend aimer tant. A l'époque, il s'est trouvé des chefs de guerre de l'ex-mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (Mpci), tel Koné Zackaria pour clamer haut et fort, qu'ils ont pris les armes pour Alassane Ouattara. Pour ceux qui pensaient comme le " siguidenkélé ", Ouattara était une solution pour la Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, il fait croire que lui seul peut apporter la paix aux Ivoiriens. Mais, comment peut-on prétendre être une solution pour la paix dans un pays en crise, lorsqu'on ne pense qu'à soi uniquement ? Comment peut-on ramener la stabilité dans son pays, quand on ne se préoccupe pas du danger permanent que constituent les armes aux mains de ceux à qui on demande de les déposer. Et pourtant, c'est sur ce terrain que les Ivoiriens attendent le président du Rdr, une démonstration de puissance que certains de ses partisans lui attribuent. Pouvant le confirmer dans son rôle de possesseur de solution pour la paix. Ne serait-ce que le leur dire verbalement au hasard d'une rencontre. Que non! Il préfère plutôt faire croire qu'il détient le secret pour le retour définitif de la paix dans le pays. Le faire croire ne suffit pas. Mais jamais, le "brave-tchê" n'osera faire preuve de bravoure en exigeant le désarmement. Tant il est convaincu que les Forces nouvelles feront son affaire, au cas où, il aurait besoin d'elles, à l'issue des élections. Là encore, Alassane Dramane Ouattara oublie qu'il fait là, un rêve très vide. Pour la simple raison que la question du désarmement ne se pose plus comme une opération physique, au cours de laquelle on prend l'arme à un individu. La machine est tellement huilée. Et les choses se passent avec une finesse -qui ne dit pas son nom-, orchestrée par le chef de l'Etat et les autorités militaires des ex-Forces belligérantes (Fds et Fafn). Et ce, sous les regards observateurs de l'Onu et de la Facilitation.
Si bien que l'homme-solution (Alassane) ne s'en rend pas compte. Se limitant exclusivement à prendre aveuglement des engagements et à affirmer avoir des solutions pour la jeunesse de Côte d'Ivoire. Parce qu'il a "absolument" besoin de cette jeunesse pour réussir à s'asseoir dans le fauteuil présidentiel. Oubliant qu'en Côte d'Ivoire, l'effet de surprise qui a entouré son arrivée à la tête du gouvernement ivoirien, sous Houphouët-Boigny, en 1990, est passé. Et tout le monde sait qu'Alassane Dramane Ouattara n'a jamais été un quelconque dénouement heureux d'une situation difficile dans le pays. Bien au contraire. C'est plutôt son obsession à devenir président de la République qui le conduit dans des discours de trompe-l'œil. Fort heureusement, il reconnait qu'"il n'y a pas de solutions miracles" à tous les problèmes. Comme il ne peut en être une. Aucunement !
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
Si bien que l'homme-solution (Alassane) ne s'en rend pas compte. Se limitant exclusivement à prendre aveuglement des engagements et à affirmer avoir des solutions pour la jeunesse de Côte d'Ivoire. Parce qu'il a "absolument" besoin de cette jeunesse pour réussir à s'asseoir dans le fauteuil présidentiel. Oubliant qu'en Côte d'Ivoire, l'effet de surprise qui a entouré son arrivée à la tête du gouvernement ivoirien, sous Houphouët-Boigny, en 1990, est passé. Et tout le monde sait qu'Alassane Dramane Ouattara n'a jamais été un quelconque dénouement heureux d'une situation difficile dans le pays. Bien au contraire. C'est plutôt son obsession à devenir président de la République qui le conduit dans des discours de trompe-l'œil. Fort heureusement, il reconnait qu'"il n'y a pas de solutions miracles" à tous les problèmes. Comme il ne peut en être une. Aucunement !
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr