Les entreprises de presse sont exonérées jusqu'au 31 décembre 2011 de plusieurs impôts et taxes ainsi que leurs arriérés d'impôts et taxes de toutes natures au 31 décembre 2008 sont annulés. Et ces mesures fiscales sont en vigueur depuis le 4 mai dernier. La déclaration a été faite, hier, au siège du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci) à Adjamé 220 logements à l'occasion d'un point de presse, par le président de ce groupement, Denis Kah Zion. Il était entouré pour la circonstance des membres de son bureau. Nous vous proposons l'intégralité de cette importante déclaration et tous les documents relatifs à ces mesures. Toutes ces mesures fiscales prises sont en application depuis le 4 mai selon la note de service adressée aux directeurs centraux et regionaux des impôts.
La Côte d'Ivoire, en général, et le monde de la communication, en particulier, viennent d'être informés des " Mesures fiscales de soutien aux entreprises de presse " prises par le gouvernement ivoirien.
Ces mesures sont l'aboutissement heureux d'un long processus dont il convient de souligner l'historique pour que chacun comprenne la justesse de l'acte que l'Etat de Côte d'Ivoire vient de poser en faveur des entreprises de presse.
Dès sa création en 2005, le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire avait fait l'inventaire de ses difficultés qui étranglaient les entreprises de presse. C'est dans la recherche de solutions à ces problèmes qu'il a adressé plusieurs mémorandums aux Premiers ministres, Charles Konan Banny et Guillaume Kigbafory Soro. Il a également adressé les mêmes mémorandums aux différents ministres de la Communication, à savoir, Madame Coffi-Studder et présentement, Monsieur Ibrahim Sy Savané pour attirer leur attention sur les facteurs inhibants, principalement la fiscalité, qui tuent les entreprises de presse,
De 2005 à 2008, le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) a continué à frapper aux portes car, il était convaincu que les allègements fiscaux pouvaient constituer une bouffée d'oxygène pour ses entreprises. D'autant plus que les imprimeurs ont déjà bénéficié de telles mesures sur les intrants dans la fabrication du journal. Ce qui est une preuve palpable que l'Etat est conscient du poids, mortel, de la fiscalité sur les entreprises de presse.
En janvier 2009, le GEPCI est allé, un vendredi, présenter ses vœux de Bonne et Heureuse Année au Directeur Général des Impôts, Monsieur Lambert Féh Késsé. Profitant de l'opportunité, le Bureau du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) a déposé, à nouveau, sa requête sur les allègements fiscaux sur le bureau de Monsieur le Directeur. Le lendemain de cette visite, le samedi donc, le Directeur Général des Impôts, Monsieur Féh Késsé a convié Monsieur Denis Kah Zion et son équipe à une séance de travail avec ses principaux collaborateurs, chargés des Affaires juridiques de la Fiscalité pour se pencher, spécialement, sur le cas des entreprises de presse. Car, l'Annexe fiscale était presque bouclée.
Avec bienveillance et célérité, c'est le cas de le dire, le Directeur Général des Impôts, Monsieur Féh Késsé, ancien journaliste à Fraternité Matin, donc au fait des difficultés de la presse, a étudié notre dossier pour faire bénéficier de la " Période verte ", c'est-à-dire les allègements fiscaux aux entreprises de presse. Le GEPCI est informé et conscient des efforts déployés surtout par : le Directeur général des Impôts, M. Lambert Fêh Kessé, les ministres Ibrahim Sy Savané de la Communication, Charles Koffi Diby de l'Economie et des Finances pour faire adopter notre requête par le gouvernement.
Aujourd'hui, les résultats des nombreuses démarches et négociations engagées par le GEPCI depuis quatre ans sont là : Le gouvernement ivoirien vient de décider, tel que publié dans le Journal Officiel du 16 avril 2009, des mesures fiscales de soutien aux entreprises de presse, publiques comme privées et aux entreprises de Communication audio visuelle. Ces mesures sont les suivantes :
1/ Les entreprises de presse sont exonérées jusqu'au 31 décembre 2011 :
- d'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux ;
- d'impôt sur le patrimoine foncier, à l'exception des immeubles donnés en location ;
- de contribution nationale pour le développement économique, culturel et social de la Nation au titre du personnel local.
2/ Les arriérés d'impôts et taxes de toute nature au 31 décembre 2008 des entreprises de presse, sont annulés. Le bénéfice de cette mesure est subordonné à la déclaration préalable auprès de l'administration fiscale du stock d'arriérés dans les 30 jours à compter de l'entrée en vigueur de la présente annexe fiscale.
C'est le lieu pour le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) d'exprimer, du fond du cœur:
- sa gratitude à SEM. Le Président de la République pour avoir pris l'ordonnance qui permet aux éditeurs de presse de bénéficier de cette " période verte " ou de trois années de trêve fiscale et de l'annulation de toutes les dettes fiscales.
- ses remerciements à Son Excellence le Premier ministre Soro Guillaume, aux ministres de la Communication Ibrahim Sy Savané; de l'Economie et des finances Charles Koffi Diby;
- sa reconnaissance particulière et infinie au Directeur Général des Impôts, Monsieur Lambert Féh Késsé. La presse ivoirienne, dans son entièreté, et le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire, en particulier, lui savent gré et lui sauront gré pour cet acte de délivrance à leur endroit.
En attendant de rencontrer les différentes personnalités ivoiriennes pour leur exprimer de vive voix les nobles sentiments qui animent le monde de la presse, le GEPCI tient à souligner que la quête pour une meilleure insertion des communicateurs dans le tissu socio économique n'est pourtant pas terminé.
Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) continue sa quête inlassable pour la mise à disposition effective du Fonds au Soutien et au Développement de la presse et de bien d'autres avantages que nous continuons de négocier auprès de l'Etat de Côte d'Ivoire afin qu'aucune entrave ne vienne perturber la prochaine application de la Convention Collective attendue par tous.
Pour l'heure, qu'il soit permis au Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) de dire merci à tous ceux dont le concours permettra aux entreprises de presse économiquement asphyxiées de bénéficier de l'annulation de tous les arriérés fiscaux et de trois années de trêve fiscale.
Pour le Bureau Exécutif du GEPCI,
Le Président Denis Kah Zion
La Côte d'Ivoire, en général, et le monde de la communication, en particulier, viennent d'être informés des " Mesures fiscales de soutien aux entreprises de presse " prises par le gouvernement ivoirien.
Ces mesures sont l'aboutissement heureux d'un long processus dont il convient de souligner l'historique pour que chacun comprenne la justesse de l'acte que l'Etat de Côte d'Ivoire vient de poser en faveur des entreprises de presse.
Dès sa création en 2005, le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire avait fait l'inventaire de ses difficultés qui étranglaient les entreprises de presse. C'est dans la recherche de solutions à ces problèmes qu'il a adressé plusieurs mémorandums aux Premiers ministres, Charles Konan Banny et Guillaume Kigbafory Soro. Il a également adressé les mêmes mémorandums aux différents ministres de la Communication, à savoir, Madame Coffi-Studder et présentement, Monsieur Ibrahim Sy Savané pour attirer leur attention sur les facteurs inhibants, principalement la fiscalité, qui tuent les entreprises de presse,
De 2005 à 2008, le Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) a continué à frapper aux portes car, il était convaincu que les allègements fiscaux pouvaient constituer une bouffée d'oxygène pour ses entreprises. D'autant plus que les imprimeurs ont déjà bénéficié de telles mesures sur les intrants dans la fabrication du journal. Ce qui est une preuve palpable que l'Etat est conscient du poids, mortel, de la fiscalité sur les entreprises de presse.
En janvier 2009, le GEPCI est allé, un vendredi, présenter ses vœux de Bonne et Heureuse Année au Directeur Général des Impôts, Monsieur Lambert Féh Késsé. Profitant de l'opportunité, le Bureau du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) a déposé, à nouveau, sa requête sur les allègements fiscaux sur le bureau de Monsieur le Directeur. Le lendemain de cette visite, le samedi donc, le Directeur Général des Impôts, Monsieur Féh Késsé a convié Monsieur Denis Kah Zion et son équipe à une séance de travail avec ses principaux collaborateurs, chargés des Affaires juridiques de la Fiscalité pour se pencher, spécialement, sur le cas des entreprises de presse. Car, l'Annexe fiscale était presque bouclée.
Avec bienveillance et célérité, c'est le cas de le dire, le Directeur Général des Impôts, Monsieur Féh Késsé, ancien journaliste à Fraternité Matin, donc au fait des difficultés de la presse, a étudié notre dossier pour faire bénéficier de la " Période verte ", c'est-à-dire les allègements fiscaux aux entreprises de presse. Le GEPCI est informé et conscient des efforts déployés surtout par : le Directeur général des Impôts, M. Lambert Fêh Kessé, les ministres Ibrahim Sy Savané de la Communication, Charles Koffi Diby de l'Economie et des Finances pour faire adopter notre requête par le gouvernement.
Aujourd'hui, les résultats des nombreuses démarches et négociations engagées par le GEPCI depuis quatre ans sont là : Le gouvernement ivoirien vient de décider, tel que publié dans le Journal Officiel du 16 avril 2009, des mesures fiscales de soutien aux entreprises de presse, publiques comme privées et aux entreprises de Communication audio visuelle. Ces mesures sont les suivantes :
1/ Les entreprises de presse sont exonérées jusqu'au 31 décembre 2011 :
- d'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux ;
- d'impôt sur le patrimoine foncier, à l'exception des immeubles donnés en location ;
- de contribution nationale pour le développement économique, culturel et social de la Nation au titre du personnel local.
2/ Les arriérés d'impôts et taxes de toute nature au 31 décembre 2008 des entreprises de presse, sont annulés. Le bénéfice de cette mesure est subordonné à la déclaration préalable auprès de l'administration fiscale du stock d'arriérés dans les 30 jours à compter de l'entrée en vigueur de la présente annexe fiscale.
C'est le lieu pour le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) d'exprimer, du fond du cœur:
- sa gratitude à SEM. Le Président de la République pour avoir pris l'ordonnance qui permet aux éditeurs de presse de bénéficier de cette " période verte " ou de trois années de trêve fiscale et de l'annulation de toutes les dettes fiscales.
- ses remerciements à Son Excellence le Premier ministre Soro Guillaume, aux ministres de la Communication Ibrahim Sy Savané; de l'Economie et des finances Charles Koffi Diby;
- sa reconnaissance particulière et infinie au Directeur Général des Impôts, Monsieur Lambert Féh Késsé. La presse ivoirienne, dans son entièreté, et le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire, en particulier, lui savent gré et lui sauront gré pour cet acte de délivrance à leur endroit.
En attendant de rencontrer les différentes personnalités ivoiriennes pour leur exprimer de vive voix les nobles sentiments qui animent le monde de la presse, le GEPCI tient à souligner que la quête pour une meilleure insertion des communicateurs dans le tissu socio économique n'est pourtant pas terminé.
Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) continue sa quête inlassable pour la mise à disposition effective du Fonds au Soutien et au Développement de la presse et de bien d'autres avantages que nous continuons de négocier auprès de l'Etat de Côte d'Ivoire afin qu'aucune entrave ne vienne perturber la prochaine application de la Convention Collective attendue par tous.
Pour l'heure, qu'il soit permis au Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) de dire merci à tous ceux dont le concours permettra aux entreprises de presse économiquement asphyxiées de bénéficier de l'annulation de tous les arriérés fiscaux et de trois années de trêve fiscale.
Pour le Bureau Exécutif du GEPCI,
Le Président Denis Kah Zion