Consommation d`électricité : Les clients industriels privés sensibilisés

La direction régionale de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) d’Abengourou, a organisé, récemment, une rencontre d'échanges avec ses clients industriels privés. Cette réunion qui avait pour but de leur prodiguer quelques conseils d'usage afin d'éviter le gaspillage et de mieux maîtriser les coûts de leurs factures, s’est tenue à l'hôtel Royaume d'Abengourou. M. Amon M'Gbéké, directeur régional de la CIE de l'Est, a fait savoir que, si le poste de Dimbokro venait à être indisponible, tout l'Est serait isolé parce qu'il n'y a pas de possibilité de reprise de courant. Toutefois, selon lui, seule une partie du département d'Adzopé pourrait être alimentée par le poste d'Agboville. Concernant les tarifs, il a dit que c'est un élément qui détermine les moyens de facturation de l'énergie consommée pour un client déterminé. Il tient compte du temps d'utilisation annuelle de la puissance souscrite. Et que le choix du tarif est laissé à la discrétion du client. Toutefois, la CIE peut lui proposer un tarif. Il a également parlé du comptage HTAP. Selon l'orateur, c'est un système de comptage placé au primaire du transformateur. Mais pour l'obtenir il faut savoir si la puissance du transformateur est supérieure à 630 Kva ou si la puissance souscrite est supérieure à 505 Kw. Parlant des pénalités auxquelles s'exposent les clients industriels, il a indiqué que cela peut être résolu si on évite les dépassements C'est-à-dire que la puissance consomme ne doit pas être supérieure à celle souscrite. Néanmoins, les nouveaux clients peuvent faire un dépassement trois fois sans être pénalisés. Egalement, peut-on éviter la pénalité soit en souscrivant à une puissance supérieure que l'on obtient sur la base des consommations sur un an et surtout mettre les machines en marche de la façon graduelle. Aussi, a-t-il précisé au cours de cette rencontre que la CIE ne fixe pas le prix du Kw/h et que cela est dévolu à l'Etat de Côte d'Ivoire. M. Amon a enfin Conseillé les participants d’entretenir leurs transformateurs.

Jean Goudalé