Le Rotary club d’Abidjan a organisé un forum économique.
Le Dr. Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (Rdr), ex-directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi) et gouverneur honoraire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) était l’invité de la première édition du Forum économique du Rotary club d’Abidjan, qui a eu pour cadre l’Hôtel du Golf à la Riviera. «Quelle politique économique et financière post- élection en Côte d’Ivoire» était le thème de sa communication.
Dr Ouattara a tenu à préciser d’entrée de jeu, qu’il ne parlait pas en sa qualité de candidat à la future élection présidentielle, mais en tant qu’économiste issu du Fmi. Il a indiqué que si le point de décision des Pays pauvres très endettés (Ppte) est un acquis pour la Côte d’Ivoire, il n’en demeure pas moins que le point d’achèvement sera difficile parce qu’il ne s’obtient pas automatiquement. Mais au prix de mille efforts. Le pays devra démontrer ses aptitudes à gérer ses ressources minières, pétrolières et agricoles telles que le café-cacao avec transparence et en redistribuer les retombées à la population. La Côte d’Ivoire devra améliorer la qualité de ses infrastructures, les routes, les centres d’éducation, la santé, l’électrification des zones rurales pour contribuer à la croissance. La deuxième priorité devra être l’augmentation des emplois. Dr Ouattara a fait le point sur la situation actuelle de la crise, où la pauvreté a atteint un niveau insoutenable qui commande en 2009, une récession de l’ordre de 4%. La crise financière qui a entraîné la crise économique, où l’on note une chute du Pib de 6% aux Etats-Unis, et en Europe, une faillite des entreprises avec à la clé des licenciements à tour de bras, qui occasionnent la psychose et le désarroi tous azimuts.
Il a rappelé les années 1990, où en tant que Premier ministre ivoirien, il a enclenché un vaste processus de restructuration avec des mesures d’ajustement structurel, des privatisations qui ont contribué quelques années plus tard à avoir une économie qui s’est maintenue. Si le conférencier reconnaît que la crise financière internationale n’a pas autant atteint l’Afrique que les pays d’Amérique et d’Europe, il n’en demeure pas moins qu’un effort constant et une rigueur soutenue dans la gestion, avec la bonne gouvernance et un cadre juridique et légal garantissant la sécurité des biens et des personnes dans l’environnement des affaires sont le gage d’un avenir radieux. M. Alassane Dramane Ouattara a partagé l’expérience de l’Institut international pour l’Afrique dont il est le président pour dire qu’il suit le dossier d’un pays d’Afrique centrale qui a obtenu le point de décision des Ppte en 2005, mais qui n’est pas encore parvenu au point d’achèvement à cause de certaines conditionnalités non encore remplies. C’est pour cette raison qu’il estime qu’entre autres conditions pour que la Côte d’Ivoire atteigne le point d’achèvement des Ppte, il lui faudra organiser les élections dans un avenir proche. Toute chose qui facilitera l’accès au deuxième décaissement au profit du pays.
Cissé Mamadou
Le Dr. Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (Rdr), ex-directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi) et gouverneur honoraire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) était l’invité de la première édition du Forum économique du Rotary club d’Abidjan, qui a eu pour cadre l’Hôtel du Golf à la Riviera. «Quelle politique économique et financière post- élection en Côte d’Ivoire» était le thème de sa communication.
Dr Ouattara a tenu à préciser d’entrée de jeu, qu’il ne parlait pas en sa qualité de candidat à la future élection présidentielle, mais en tant qu’économiste issu du Fmi. Il a indiqué que si le point de décision des Pays pauvres très endettés (Ppte) est un acquis pour la Côte d’Ivoire, il n’en demeure pas moins que le point d’achèvement sera difficile parce qu’il ne s’obtient pas automatiquement. Mais au prix de mille efforts. Le pays devra démontrer ses aptitudes à gérer ses ressources minières, pétrolières et agricoles telles que le café-cacao avec transparence et en redistribuer les retombées à la population. La Côte d’Ivoire devra améliorer la qualité de ses infrastructures, les routes, les centres d’éducation, la santé, l’électrification des zones rurales pour contribuer à la croissance. La deuxième priorité devra être l’augmentation des emplois. Dr Ouattara a fait le point sur la situation actuelle de la crise, où la pauvreté a atteint un niveau insoutenable qui commande en 2009, une récession de l’ordre de 4%. La crise financière qui a entraîné la crise économique, où l’on note une chute du Pib de 6% aux Etats-Unis, et en Europe, une faillite des entreprises avec à la clé des licenciements à tour de bras, qui occasionnent la psychose et le désarroi tous azimuts.
Il a rappelé les années 1990, où en tant que Premier ministre ivoirien, il a enclenché un vaste processus de restructuration avec des mesures d’ajustement structurel, des privatisations qui ont contribué quelques années plus tard à avoir une économie qui s’est maintenue. Si le conférencier reconnaît que la crise financière internationale n’a pas autant atteint l’Afrique que les pays d’Amérique et d’Europe, il n’en demeure pas moins qu’un effort constant et une rigueur soutenue dans la gestion, avec la bonne gouvernance et un cadre juridique et légal garantissant la sécurité des biens et des personnes dans l’environnement des affaires sont le gage d’un avenir radieux. M. Alassane Dramane Ouattara a partagé l’expérience de l’Institut international pour l’Afrique dont il est le président pour dire qu’il suit le dossier d’un pays d’Afrique centrale qui a obtenu le point de décision des Ppte en 2005, mais qui n’est pas encore parvenu au point d’achèvement à cause de certaines conditionnalités non encore remplies. C’est pour cette raison qu’il estime qu’entre autres conditions pour que la Côte d’Ivoire atteigne le point d’achèvement des Ppte, il lui faudra organiser les élections dans un avenir proche. Toute chose qui facilitera l’accès au deuxième décaissement au profit du pays.
Cissé Mamadou
