L’Association pour le développement de la filière cajou africaine (Adefica) organise depuis hier une conférence internationale à Abidjan. Cette conférence dont le thème est : « La transformation locale de la noix de cajou africaine : défis et perspectives » regroupe les professionnels de 13 pays africains dont la Côte d’Ivoire. Elle a pour but de définir un schéma d’industrialisation de ce produit. Et cela, suite à un séminaire qui s’est tenu du 08 au 10 septembre 2004 sur l’industrialisation de la noix de cajou. Cette conférence qui prend fin aujourd’hui fera le point des résolutions du séminaire de septembre 2004, avant de présenter les problèmes rencontrés et proposer les solutions adoptées à l’environnement africain. Après plusieurs communications, la conférence proposera les politiques fiscales d’incitation à l’industrialisation de la noix de cajou en Afrique et la stratégie de promotion et de commercialisation des amandes de cajou africain. Il est à noter que l’Afrique, avec une production de plus de 650.000 tonnes de cajou brute assure plus du tiers de la production mondiale. Du fait qu’elle transforme moins de 2% de cette production, elle est totalement absente sur le marché international des amandes de cajou. Nous y reviendrons.
Edmond Kouadio
Edmond Kouadio