Pendant que des jeunes gens d’un bon niveau d’étude au chômage cherchent à intégrer l’armée nationale, des soldats refusent de la servir et la désertent pour trouver refuge dans leur village. Douba Zéré Bertrand, 27 ans, père de 3 enfants n’est pas un soldat digne du nom. Recruté le 6 janvier 2003, il est engagé comme soldat au sein des forces de défense et de sécurité à la faveur de la crise qui a secoué la Côte d’Ivoire. Après trois mois de formation, il est affecté au premier bataillon blindé d’artillerie sol air à Akouédo le 13 février de la même année. Du 17 février au 13 mars 2003, il a suivi une formation et est mis à la disposition de l’équipe de football des forces armées. Certainement, ne pouvant plus supporter la rigueur de l’armée, l’indigne soldat, Douba Zéré a choisi la désertion au soir d’une rencontre de football le 13 décembre 2008 pour se réfugier dans son village. Recherché activement par ses frères d’armes, le fuillard est ramené manu-militari en caserne le 13 janvier 2009 c’est-à-dire un mois plus tard. Interrogé sur le mobile de sa désertion, le caporal dira qu’il ne se portait par bien c’est pourquoi il s’est absenté. Il était devant le tribunal militaire la semaine dernière pour répondre de ses actes. Reconnu coupable des faits de désertion au sein de l’armée, il est condamné à 6 mois de prison ferme depuis le 29 avril dernier.
Honoré Banhi Collaborateur extérieur
Honoré Banhi Collaborateur extérieur